NIZATIDINE
NIZATIDINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/11/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
N-[[[[[(DIMETHYLAMINO)METHYL]-2 THIAZOLYL-4]METHYL]THIO]-2 ETHYL]N’-METHYLNITRO-2 VINYLIDENEDIAMINE-1,1Ensemble des dénominations
BAN : NIZATIDINE
CAS : 76963-41-2
DCF : NIZATIDINE
DCIR : NIZATIDINE
USAN : NIZATIDINE
bordereau : 2821
code expérimentation : LY-139037
dci : nizatidine
rINN : NIZATIDINE
sel ou dérivé : CIMETIDINE
sel ou dérivé : FAMOTIDINE
sel ou dérivé : RANITIDINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
- ANTIHISTAMINIQUE H2 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antagoniste compétitif de l’histamine sur les récepteurs H2.
Réduit le volume de la secrétion gastrique, ainsi que la production d’acide et de pepsine.
- INHIBITEUR DES RECEPTEURS HISTAMINIQUES H2 (principal)
- ANTIHISTAMINIQUE (principal)
- ANTISECRETOIRE GASTRIQUE (principal)
- ANTIULCEREUX (principal)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- ULCERE DUODENAL(TRAITEMENT D’ENTRETIEN) (principale)
Essai randomisé positif :
– Scand J Gastroenterol 1994;29:Suppl206:52-55. - ULCERE GASTRIQUE (principale)
Prévention des récidives (essai randomisé positif) :
– Eur J Gastroenterol Hepatol 1993;5:97-107.
En cas de prise d’AINS au long cours. Essai randomisé positif :
– Arch Intern Med 1993;153:2449-2454. - REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (principale)
– Am J Gastroenterol 1991;86:1735-1742. - GASTRITE HEMORRAGIQUE (secondaire)
Administration par voie intraveineuse, en perfusion continue (Essai randomisé positif) :
– Scand J Gastroenterol 1994;29:Suppl106:29-34. - SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON (à confirmer)
- OESOPHAGITE PEPTIQUE (à confirmer)
– Eur J Gastroenterol Hepatol 1993;5:475-478. - ULCERATION GASTRODUODENALE DES AINS(PREVENTION) (à confirmer)
Essai randomisé sur 496 patients :
– Arch Intern Med 1993:2449-2454.
Essai randomisé :
– Scand J Gastroenterol 1994;29:Suppl106:25-28.
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
- RASH (CERTAIN TRES RARE)
- RHINITE (CERTAIN TRES RARE)
- PHARYNGITE (CERTAIN TRES RARE)
- TOUX (CERTAIN TRES RARE)
- CAUCHEMAR (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Intern Med 1991;114:1027-1034. - SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Intern Med 1991;114:1027-1034. - CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
– Ann Intern Med 1991;114:1027-1034. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
– Ann Intern Med 1991;114:1027-1034. - DELIRE (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient âgé et ayant des antécédents neuropsychiatriques :
– J Clin Psychiatry 1997;58:327. - DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEAugmentation modérée.
- URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Modérée. - BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
Associée à une baisse du débit cardiaque (mise en évidence dans un essai sur 12 sujets sains) :
– J Clin Pharmacol 1992;32:745.
Effet dose-dépendant à partir de 300 mg en une seule fois :
– Br J Clin Pharmacol 1993;35:461-466. - IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
Deux cas :
– Lancet 1989;1:963. - HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
– J Clin Gastroenterol 1995;20:164-167. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas avec comme séquelle une cirrhose :
– J Clin Gastroenterol 1995;20:164-167. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
Un cas, 30 minutes après la première administration, sans réactivité croisée avec la ranitidine, la cimétidine ou la famotidine :
– J Allergy Clin Immunol 1996;97:855-856. - VASCULARITE (A CONFIRMER )
Un cas décrit de vascularite leucocytoclasique :
– Am J Med 1997;102:216-217.
- INSUFFISANCE RENALE
DIMINUER LA POSOLOGIE - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
DIMINUER LA POSOLOGIE - CIRRHOSE
DIMINUER LA POSOLOGIE - SUJET AGE
DIMINUER EVENTUELLEMENT LA POSOLOGIE
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE
Aux antihistaminiques H2. - ENFANT
Absence d’études contrôlées chez l’enfant.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
Trois cents milligrammes par jour en une prise au coucher, traitement de 4 à 8 semaines selon les résultats de l’endoscopie.
* Traitement prophylactique des récidives de l’ulcère duodénal:
Cent cinquante milligrames le soir
au coucher; le traitement pourra être poursuivi 1 an si nécessaire.En cas de clairance de la créatinine comprise entre 20 et 50 ml/mn, réduire la posologie de 50%;
Pour une clairance <20ml/mn, réduire de 75%.
En cas d’insuffisance hépatocellulaire
sévère, réduire de 30%.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
1.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Biodisponibilité par voie orale supérieure à 90% (partiellement réduite en cas d’insuffisance rénale).
Pic plasmatique 2 h environ après la prise ; le charbon actif et les anti-acides réduisent l’absopriton de 10 à 30%.
L’absorption n’est pas modifiée
par les anticholinergiques.
Répartition
Fixation aux protéines plasmatiques: 35%; principalement sur l’alpha 1 glycoprotéines acide.
Demi-Vie
1,5h
Légèrement allongée chez les sujets âgés.
Fortement allongée en cas d’insuffisance rénale.
Nécessité d’adapter la posologie .
Non modifiée chez le cirrhotique.
Elimination
Voie rénale:
Eliminé principalement sous forme inchangée par filtration glomérulaire et secrétion tubulaire.
Bibliographie
– Scan J Gastroenterol 1987;22,Suppl136.
– Hepatogastroenterology 1987;34:243-290.
– Clin Pharmacokin 1988;15: 205-215. (PHARMACOCINETIQUE)
– Clin Pharm Ther 1990;47:499-503. (PHARMACOCINETIQUE)
– Drugs 1988;36:521-539. (REVUE GENERALE)
– Arch Intern Med
1990;150:745-751. (REVUE GENERALE)
– N Engl J Med 1990;323:1672-1680. (REVUE GENERALE)
– N Engl J Med 1990;323:1649-1755. (REVUE GENERALE)
– Clin Pharmacol Ther 1992;52:307-313. Essai en double aveugle positif dans l’ulcère gastrique bénin.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ACINON CAPSULE 150 (JAPON)
- ACINON E LILLY (JAPON)
- ACINON ZERIA (JAPON)
- AXID (ANGLETERRE)
- AXID (CANADA)
- AXID (COREE DU SUD)
- AXID (IRLANDE)
- AXID (AFRIQUE DU SUD)
- AXID (USA)
- AXID (NOUVELLE-ZELANDE)
- CALMAXID (SUISSE)
- CRONIZAT (ITALIE)
- GASTRAX (RFA)
- NAXIDINE (PAYS-BAS)
- NIZAK (FINLANDE)
- NIZAX (ITALIE)
- NIZAX (DANEMARK)
- NIZAX (RFA)
- ZANIZAL (ITALIE)