FENOPROFENE CALCIQUE
FENOPROFENE CALCIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/10/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(+-)-(PHENOXY-3 PHENYL)-2 PROPIONATE DE CALCIUMEnsemble des dénominations
autre dénomination : 69323
bordereau : 2536
sel ou dérivé : KETOPROFENE
sel ou dérivé : NAPROXENE
sel ou dérivé : TIAPROFENIQUE ACIDE
sel ou dérivé : IBUPROFENEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
In vitro :
– Proc Soc Exp Biol Med 1972;139:548.
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygénase et de la synthèse des prostaglandines.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique. - ARTHROSE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - ARTHRITE MICROCRISTALLINE (principale)
traitement symptomatique de la crise de goutte. - INFLAMMATION (principale)
Traitement symptomatique de courte durée des états inflammatoires aigüs en pathologie otorhinolaryngologique, stomatologique, gynéco-obstétricale, urologique, phlébologique et traumatologique.
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Lié à la rétention hydrosodée. - OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
Lié à la rétention hydrosodée, peut être le signe d’un syndrome néphrotique. - DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- POLLAKIURIE (CERTAIN TRES RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent modérée et transitoire. - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent modérée et transitoire. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
REGIME DESODE
DESHYDRATATION
CIRRHOSE DECOMPENSEE
SYNDROME NEPHROTIQUE
TRAITEMENT DIURETIQUE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUEQuelques cas d’oligoanurie en rapport avec l’effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines, empèchant ainsi l’adaptation circulatoire rénale à l’hypotension. Elles sont favorisées par les états d’hypoperfusion rénale et/ou d’hypovolémie :
Elle peut plus rarement signer une néphropathie intersticielle par hypersensibilité :
– Am J Med 1982;72:81-87. - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Une quinzaine de cas publiés :
– Am J Med 1982;72:81-87. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
– Nouv Presse Med 1982;11:2227. - NECROSE PAPILLAIRE RENALE (CERTAIN TRES RARE)
– JAMA 1979;242:1896-1898. - GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN )
Référence :
– JAMA 1996;276:466-469. - INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
Lié à la rétention hydrosodée. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’un thrombopénie, il impose l’arrêt du traitement. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX - GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
A type d’hématémèse ou de melena.
Nécessite l’arrêt du traitement. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent, on n’observe qu’une élévation modérée et transitoire des transaminases.
De survenue imprévisibles, les hépatites symptômatiques sont exceptionnelles. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
– Am J Hosp Pharm 1978;35:901. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
A prédominence cholestatique, de survenue imprévisible, elle est réversible à l’arrêt définitif du traitement qu’elle nécessite. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGELe plus souvent anémie hypochrome, en rapport avec un saignement digestif occulte.
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Imprévisible, quelques cas mortels ont été rapportés. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
D’origine périphérique, nécessite l’arrêt du traitement :
– N Engl J Med 1979;298:629-630.
– Ann Intern Med 1980;92:262. - CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- ACOUPHENE (CERTAIN FREQUENT)
Peuvent nécessiter l’arrêt du traitement. - ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
A type de manifestations cutanées, hépatiques, rénales, respiratoires et hématologiques, elles nécessitent l’arrêt du traitement. - ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
– J Rheumatol 1979;6:475. - APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
– Br Med J 1982;284:1301. - PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
Un cas :
– Arch Intern Med 1992;152:1521-1524.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- CIRRHOSE DECOMPENSEE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE
- LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- SUJET AGE
- ALLAITEMENT
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Absence d’études contrôlées chez l’enfant. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- GROSSESSE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Deux mille quatre cents milligrammes par jour; (trois cent quarante six milligrammes de sel calcique correspondent à trois cents milligrammes de fenoprofène).
Dose maximale:
Trois grammes par jour.Dans les
états inflammatoires non articulaires, le traitement sera de courte durée.
Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des défenses naturelles de l’organisme contre
l’infection.
Surveillance du traitement:
Surveillance clinique des signes d’hypersensibilité et de toxicité digestive; leur apparition nécessite l’arrêt du médicament.
Surveillance de la fonction rénale chez les sujets en état d’hypoperfusion rénale ou
d’hypovolémie.
Surveillance hématologique en cas de traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
3
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Rapidement résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Non modifié par la prise d’anti-acides, mais réduite par la prise simultanée d’aspirine.
Pic plasmatique atteint en 1 à 2 heures, de 20 à 30 microgrammes par ml après une prise de 290 milligrammes per
os.
Répartition
Diffuse dans les tissus: volume de distribution: 4 à 8 litres.
Liaison aux protéines plasmatiques: 99%: attention lors de l’administration simultanée de substances fortement liées aux protéines.
Ne passe pas, ou très peu dans le lait.
Demi-Vie
3 heures.
demi-vie réduite lors de la prise simultanée d’aspirine ou de phénobarbital.
Métabolisme
Hépatique:
Subit une hydroxylation et une glycuroconjugaison.
Elimination
Voie rénale:
Environ 95% de la dose sont éliminés par les urines en 24 heures sous forme métabolisée.
Voie fécale:
Pour moins de 1%.
Bibliographie
– J Pharm Sci 1971;60:1797. (PHARMACOCINETIQUE)
– J Pharm Sci 1972;61:739. (PHARMACOCINETIQUE)
– J Pharmacol Exp Ther 1972;183:449. (PHARMACOCINETIQUE)
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- FENOPRON (ANGLETERRE)
- FEPRON (BELGIQUE)
- FEPRONA (ALLEMAGNE)
- NALFON (USA)
- NALFON (SUISSE)
- PROGESIC (ANGLETERRE)