ALYOSTAL VENIN ST GUEPE POLISTES 550 mcg poudre et solvant pour sol inj (Hôp)
ALYOSTAL VENIN ST GUEPE POLISTES 550 mcg poudre et solvant pour sol inj (Hôp)
Introduction dans BIAM : 7/10/1993
Dernière mise à jour : 5/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : STALLERGENESProduit(s) : ALYOSTAL
Evénements :
- octroi d’AMM 29/6/1990
- publication JO de l’AMM 30/10/1990
- mise sur le marché 15/12/1991
- rectificatif d’AMM 20/9/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 332831-0
1
flacon(s) de poudre
verre
1
flacon(s) de solvant
5.50
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 4/9/1991
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CConservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 6
mois
CONSERVER AU REFRIGERATEURRégime : aucune liste
Prix Pharmacien HT : 380.80 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- VENIN DE GUEPE 0.55 mg
Venin de guêpe Polistes provenant d’un mélange de plusieurs espèces : les principaux allergènes protéiques sont la phospholipase A1, la hyaluronidase et l’antigène 5.
- SERUM ALBUMINE HUMAINE (HSA) excipient
- MANNITOL excipient
- CHLORURE DE SODIUM excipient du solvant
- PHENOL excipient du solvant
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- ALLERGENE DESENSIBILISANT (principale)
Bibliographie : Classe ATC : V01A-A07.
Les venins d’hyménoptères injectés par voie sous cutanée favorisent la synthèse des anticorps IgG circulants, dits bloquants, lesquels interceptent les allergènes avant que ces derniers puissent atteindre les IgE fixées sur les basophiles et les mastocytes et qui, de plus protègent contre les facteurs de dégranulation.
Les injections répétées de venin parviennent à empêcher progressivement la fabrication excessive des anticorps IgG, probablement par stimulation des lymphocytes T suppresseurs, véritables freins dont on connait la défaillance au cours de l’allergie.
-
– Diagnostic cutané des allergies aux piqures de guêpes Polistes.
– Hyposensibilisation par immunothérapie spécifique des manifestations d’allergie au venin de guêpes Polistes.
- ERYTHEME
Réaction locale disparaissant dans les 48 heures. - PRURIT
Réaction locale disparaissant dans les 48 heures. - OEDEME LOCAL
Réaction locale disparaissant dans les 48 heures. - MALAISE
Les réactions syndromiques ou générales avec hyperthermie, asthénie sont peu fréquentes et généralement sans gravité.
– Si elles se manifestent, reprendre le traitement à la dose antérieure bien tolérée, augmenter ensuite progressivement les doses.
– en cas de réactions répétitives, ne pas dépasser la dose bien tolérée. - CHOC ANAPHYLACTIQUE
Bien qu’exceptionnel, sa particulière gravité doit demeurer toujours à l’esprit lorsqu’on pratique une injection.
– Pratiquer immédiatement une injection SC ou IM de 0,25 à 1ml d’adrénaline à 1/1000.
et éventuellement une injection IV ou IM d’une ampoule d’un corticoïde soluble injectable.
– Les traitements symptomatiques par antihistaminiques ou corticoïdes injectables ne doivent pas retarder l’injection d’adrénaline en cas de choc anaphylactique grave.
- MISE EN GARDE
– Les tests ne peuvent être faits que par des spécialistes entrainés en raison du risque de réactions systémiques qui doivent être traitées d’urgence.
– La mise en route du traitement ne peut être faite que par des spécialistes très entrainés et dans un milieu offrant toutes les conditions de sécurité nécessaire (milieu hospitalier avec possibilité de soins intensifs).
Risque de réactions systémiques. - VOIE INTRAVEINEUSE
Ne pas injecter par voie intraveineuse (aspirer par rétraction du piston avant chaque injection pour vérifier l’absence de sang). - ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
– Adapter la posologie à la sensibilité du malade (dose et dilution à injecter).
– Respecter la progression prescrite par le spécialiste. La réduire si une réaction locale importante est constatée. Revenir au besoin à la dilution précédente. - SURVEILLANCE MEDICALE
– Demander l’avis du spécialiste chaque fois que la poursuite du traitement pose problème.
– Conserver le malade sous surveillance directe une demi-heure après chaque injection. - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
– Eviter un repas copieux le jour de l’injection.
– Eviter un effort physique violent le même jour.
– Prendre un surcroit de précautions lors des changements de flacons (l’allergène ayant pu perdre une part de son activité dans un flacon conservé trop longtemps).
– Chez les patients très sensibles présentant des réactions locales génantes, administrer un antihistaminique une à deux heures avant l’injection).
– Disposer toujours à portee de main : adrénaline injectable, corticoïdes injectables, antihistaminiques injectables.
- CACHEXIE
- AFFECTIONS MALIGNES
- NEPHROPATHIE
- VASCULARITE SYSTEMIQUE
Dont périartérite noueuse. - DEFICIENCE IMMUNITAIRE GRAVE
- ETAT MORBIDE
Phase aigue d’un état morbide quelconque. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Traitement par immunosupresseurs ou corticoïdes, traitement par les bêtabloquants. - FIEVRE
En cas de poussée fébrile, l’injection ne sera faite qu’après le retour à la normale des signes cliniques. - CRISE D’ASTHME
En cas de crise d’asthme, l’injection ne sera faite qu’après le retour à la normale des signes cliniques.
Traitement
– En cas de réaction immédiate que peut exceptionnellement déterminer un surdosage accidentel, il faut administrer rapidement au sujet successivement selon les cas :
. Une injection SC de 0,25 à 1ml d’adrenaline à 1/ 1.000
. et eventuellement une
injection IV ou IM d’une ampoule de corticoïde soluble injectable.
– Les traitements symptomatiques par antihistaminiques ou corticoïdes injectables ne doivent pas retarder l’injection d’adrénaline en cas de choc anaphylactique grave.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Alyostal peut être injecté à dose progressive par voie sous-cutanée jusqu’à la dose maximale bien tolérée (maximum 100 microgrammes).
– La concentration de départ sera dix fois inférieure à la concentration `seuil de réactivité`,
dix fois inférieure à celle ayant donné une I.D.R. positive (dans le cas ou elle est effectuée).
– La progression des doses, le volume de produit injecté ainsi que la fréquence des injections sont fonction de la sensibilité et du contexte d’utilisation
du produit.
– Le schéma par rush désensibilisation est laissé à la seule initiative de l’allergoloque et doit être pratiqué en milieu hospitalier.
.
Mode d’emploi :
– Nettoyer la peau et le bouchon perforable du flacon à l’alcool à 70 degrés.
– Prélever
5.5 ml de solvant avec une seringue graduée au 1/100 avec une aiguille de 15-5/10e et remettre en solution la poudre contenant le venin. l’excès de solvant doit être jeté.
– Agiter doucement par un mouvement de rotation pendant quelques minutes en
évitant la formation de mousse.
– Ponctionner et mesurer avec précision la dose à injecter.
– Injecter par voie sous-cutanée à face externe du bras ou dans la région deltoïdienne, en prenant soin de ne pas faire une injection intra-veineuse (procéder à
cet effet à une légère aspiration préalable).
– Garder le patient sous observation une demi-heure après chaque injection.