RIVOTRIL 2.5 mg/ml solution buvable

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RIVOTRIL 2.5 mg/ml solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : enfant

    Etat : commercialis

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : RIVOTRIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/5/1974
    2. mise sur le march 15/6/1979
    3. validation de l’AMM 1/12/1986
    4. rectificatif d’AMM 20/1/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 317052-4

    1
    flacon(s)
    20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 9/2/1979


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.85 F

    Prix public TTC : 13.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (BENZODIAZEPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-E01.
      Anticonvulsivant.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Par voie orale, 82 98 % de la dose de clonazpam administre est absorbe. La concentration maximale plasmatique est atteinte entre la 3 e et la 12 e heure suivant l’administration.
      50 % du produit marqu est limin dans les urines.
      Le temps de demi-limination rnale est compris entre 32 et 38 heures.
      Dans les urines, on retrouve 4 mtabolites, et aucune trace de clonazpam inchang.
      Dans les fces, on retrouve, durant les 7 premiers jours qui suivent l’administration, 9 26 % de la dose ingre.

    1. ***
      Traitement de l’pilepsie chez l’enfant, soit en monothrapie temporaire, soit en association un autre traitement antipileptique :
      – pilepsies gnralises : crises cloniques, toniques, tonicocloniques, absences, crises myocloniques, atoniques, spasmes infantiles et syndrome de Lennox-Gastaut ;
      – pilepsies partielles : crises partielles avec ou sans gnralisation secondaire.
    2. EPILEPSIE(GRAND MAL)
    3. EPILEPSIE(PETIT MAL)
    4. EPILEPSIE PARTIELLE

    1. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      SUJET SENSIBLE

      Peut survenir en dbut de traitement chez les sujets fragiliss et particulirement sensibles et doit conduire limiter la progression posologique.

    2. ATAXIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      SUJET SENSIBLE

      Peut survenir en dbut de traitement chez les sujets fragiliss et particulirement sensibles et doit conduire limiter la progression posologique.

    3. AMNESIE ANTEROGRADE
    4. ENCOMBREMENT BUCCOPHARYNGE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NOURRISSON ENCEPHALOPATHE

      Un encombrement bucco-pharyng avec stase salivaire a pu tre not chez certains nourrissons encphalopathes.

    5. REACTION PARADOXALE (EXCEPTIONNEL)
      Un effet paradoxal du clonazpam avec excitation, irritabilit, agressivit, peut survenir exceptionnellement.

    1. MISE EN GARDE
      – Recrudescence des crises :
      L’introduction d’un mdicament antipileptique peut, rarement, tre suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce, indpendamment des fluctuations observes dans certaines maladies pileptiques. En ce qui concerne les benzodiazpines, les causes de ces aggravations peuvent tre : un choix de mdicament mal appropri vis–vis des crises ou du syndrome pileptique du patient, une modification du traitement antipileptique concomitant ou une interaction pharmacocintique avec celui-ci, une toxicit ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une raction paradoxale.
      – Syndrome de sevrage :
      Un syndrome de sevrage avec ventuellement convulsions peut survenir l’arrt brutal d’un traitement.
      Il est recommand par prudence de rduire progressivement les doses.
      Lies la classe :
      – Amnsie :
      Une amnsie antrograde est susceptible d’apparatre dans les heures qui suivent la prise. La possibilit d’actes automatiques amnsiques est galement dcrite.
      – Ractions paradoxales :
      Chez certains sujets, les benzodiazpines et produits apparents peuvent provoquer des ractions paradoxales :
      . aggravation de l’insomnie, cauchemars ;
      . agitation, nervosit, irritabilit, accs de colre, libration d’agressivit ;
      . ides dlirantes, hallucinations, dlire onirode, symptmes psychotiques, comportement inappropri et autres troubles du comportement.
      L’enfant et le sujet g y sont davantage exposs.
      Elles imposent l’arrt du traitement.
    2. ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      L’apparition en dbut de traitement de somnolence et/ou d’une hypotonie musculaire avec sensation de fatigue, chez les sujets particulirement sensibles, doit conduire rduire dans les quatres premires semaines de traitement, la progression posologique et fractionner l’administration quotidienne en sorte que la dose du soir soit la plus forte.

    3. CONTROLE MEDICAL
      Un contrle de la frquence et de l’intensit ou de la dure des crises permet de suivre l’efficacit et la tolrance du clonazpam.
    4. REDUCTION D’EFFICACITE DU TRAITEMENT
      Dans certains cas, on peut noter une rduction d’efficacit vers le sixime mois de traitement obligeant amnager les posologies du clonazpam et/ou complter le traitement avec un autre antipileptique.
    5. ALCOOL
      L’absorption d’alcool pendant le traitement est fortement dconseill.
    6. MYASTHENIE
      La prise de clonazpam doit se faire sous surveillance accrue.
    7. TROUBLES PSYCHIATRIQUES
      Lie la classe :
      Les benzodiazpines et produits apparents ne doivent pas tre utiliss seuls pour traiter la dpression ou l’anxit associe la dpression, dans la mesure o ils peuvent favoriser un passage l’acte suicidaire.
      Les benzodiazpines et produits apparents ne constituent pas le traitement principal des troubles psychotiques.
    8. GROSSESSE
      – Risque li l’pilepsie et aux antipileptiques :
      Tous antipileptiques confondus, il a t montr que dans la descendance des femmes pileptiques traites, le taux global de malformations est de 2 3 fois suprieur celui (3% environ) de la population gnrale. Bien qu’on constate une augmentation du nombre d’enfants malforms avec la polythrapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas t rellement tablie.
      Les malformations le plus souvent rencontres sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.
      L’interruption brutale du traitement antipileptique peut entraner pour la mre une aggravation de la maladie prjudiciable au foetus.
      – Risque li au clonazpam :
      Chez l’animal : l’exprimentation ne met pas en vidence un effet tratogne.
      Dans l’espce humaine : le rle du clonazpam ne peut tre valu vu le petit nombre de grossesses exposes au premier trimestre au clonazpam ; cependant, pour les benzodiazpines plus anciennes, un effet tratogne a t evoqu mais non confirm la suite d’tudes pidimiologiques ; s’il existe, le risque est trs faible.
      – Compte-tenu de ces donnes :
      Chez la femme pileptique traite par le clonazpam, il ne semble pas lgitime de dconseiller une conception.
      Si une grossesse est envisage, c’est l’occasion de peser nouveau l’indication du traitement antipileptique.
      Pendant la grossesse, un traitement antipileptique efficace par le clonazpam ne doit pas tre interrompu.
      – Nouveau-n :
      Par analogie avec les autres benzodiazpines, possibilit de survenue chez le nouveau-n :
      . d’hypotonie et de difficults de succion, lors de la prise prolonge pendant la grossesse.
      . de dpression respiratoire et d’hypothermie (risque plus rare) lors de posologie leve et en particulier par voie parentrale, avant l’accouchement.
      . d’un syndrme de sevrage, pouvant apparaitre aprs quelques jours quelques semaines d’ge.
    9. ALLAITEMENT
      Dconseill par analogie avec les autres benzodiazpines, en raison du risque d’accumulation dans le lait, d’une mauvaise courbe pondrale, d’une sdation et de difficults de succion.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appele, notamment chez les conducteurs de vhicules ou les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachs l’emploi du clonazpam.

    1. ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

    Traitement

    Sommeil trs profond ou coma vigile ncessitant un traitement en milieu spcialis.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie doit tenir compte de l’ge, du poids du malade et de la sensibilit individuelle :
    – 0,05 0,1 mg/kg et par jour en traitement d’entretien.
    Cette posologie devra tre atteinte progressivement.
    Relation dose efficace –
    taux plasmatiques du clonazpam :
    Les tudes entreprises ont montr une absence de corrlation rigoureuse, non seulement inter-individuelle, mais galement chez le mme sujet, entre les taux plasmatiques de clonazpam et les doses efficaces
    thrapeutiques. Par ailleurs, selon les mthodologies utilises les rsultats peuvent varier pour un mme chantillon plasmatique d’un centre un autre. On peut simplement considrer que l’on retrouve gnralement une activit antipileptique du
    clonazpam pour des concentrations plasmatiques variant de 10 ng/ml 50 ng/ml.


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