LEXOMIL ROCHE 6 mg comprims
LEXOMIL ROCHE 6 mg comprims
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/3/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code exprimentation – R0 05-3350
nom ancien – LEXOTAN
Forme : COMPRIMES QUADRISECABLES
Usage : adulte, enfant + de 6 ans
Etat : commercialis
Laboratoire : PRODUITS ROCHEProduit(s) : LEXOMIL
Evénements :
- octroi d’AMM 24/6/1974
- publication JO de l’AMM 2/3/1976
- mise sur le march 16/2/1981
- validation de l’AMM 6/5/1988
- rectificatif d’AMM 18/1/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 317428-4
1
bote(s)
30
unit(s)
plastique
blancEvénements :
- inscription liste sub. vnneuses 15/2/1975
- inscription SS 19/5/1980
- agrment collectivits 10/6/1980
Lieu de délivrance : officine et hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
rembours
65 %
Prix Pharmacien HT : 18.79 F
Prix public TTC : 29.30 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 553337-9
1
bote(s)
300
unit(s)
plastique
blancEvénements :
Lieu de délivrance : hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- BROMAZEPAM 6 mg
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- LACTOSE excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ANXIOLYTIQUE (BENZODIAZEPINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05B-A08.
Le bromazpam appartient la classe des 1-4 benzodiazpines et a une activit pharmacodynamique qualitativement semblable celle des autres composs de cette classe :
– myorelaxante
– anxiolytique,
– sdatif,
– hypnotique,
– anticonvulsivante,
– amnsiante.
Ces effets sont lis une action agoniste spcifique sur une rcepteur central faisant partie du complexe rcepteurs macromolculaires GABA-OMEGA , galement appels BZD1 et BZD2 et modulant l’ouverture du canal chlore.
* Proprits pharmacocintiques :
– Absorption :
La rsorption du bromazpam est comprise entre 0.5 et 4 heures. La biodisponibilit est de l’ordre de 65%.
– Distribution :
Le volume de distribution varie de 0.5 2 l/kg. la clairance totale plasmatique du bromazpam, calcule aprs administration intraveineuse, est de 45 ml/min en moyenne.
La liaison aux protines est d’environ 75%.
La demie-vie d’limination plasmatique du bromazpam est de 20 heures. L’tat d’quilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 4 jours.
Une relation concentration-effet n’a pu tre tablie pour cette classe de produits, en raison de l’intensit de leur mtabolisme et du dveloppement d’une tolrance.
Les benzodiazpines passent la barrire hmato-encphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
– Mtabolisme et limination :
Le foie joue un rle majeur dans le processus de mtabolisation des benzodiazpines, ce qui explique le pourcentage ngligeable (1 3%) du bromazpam inchang retrouv au niveau urinaire.
Les mtabolites principaux du bromazpam sont des drivs hydroxyls : le 3-OH-bromazpam est galement actif mais ce mtabolite est limin beaucoup plus rapidement que la molcule-mre et son effet pharmacologique est ngligeable.
L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant des substances hydrosolubles limines dans les urines.
* Populations risque :
-Sujet g : le mtabolisme hpatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations l’quilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
-
– Anxit ractionnelle, notamment le troubles de l’adaptation avec humeur anxieuse et l’anxit prost-traumatique.
– Traitement d’appoint de l’anxit au cours des nvroses, (notamment hystrie, hypocondrie, phobie).
– Anxit associe une affection somatique ou douloureuse.
– Anxit gnralise.
– Crise d’angoisse.
– Prvention et traitement du dlirium tremens.
– Sevrage alcoolique.Le trouble panique n’est pas une indication.
- ANXIETE
- ATTAQUE DE PANIQUE
- DELIRIUM TREMENS
- DELIRIUM TREMENS(PREVENTION)
- SEVRAGE DE L’ALCOOL
- SENSATION DE VERTIGE
Sensations brieuses
En rapport avec la dose ingre et la sensibilit individuelle du patient. - ASTHENIE
En rapport avec la dose ingre et la sensibilit individuelle du patient. - BAISSE DE LA VIGILANCE
En rapport avec la dose ingre et la sensibilit individuelle du patient. - SOMNOLENCE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEEn rapport avec la dose ingre et la sensibilit individuelle du patient.
- HYPOTONIE MUSCULAIRE
En rapport avec la dose ingre et la sensibilit individuelle du patient. - AMNESIE ANTEROGRADE
et actes automatiques amnsiques (cf Mise en garde). - REACTION PARADOXALE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGERactions paradoxales chez certains sujets (en particulier les enfants et les sujets gs ) : irritabilit, agressivit, tension, agitation, troubles du comportement, modifications de la conscience.
- INSOMNIE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGERaction paradoxale.
- CAUCHEMAR
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGERaction paradoxale.
- IRRITABILITE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
ENFANTRaction paradoxale.
- AGRESSIVITE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
ENFANTRaction paradoxale.
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGERaction paradoxale.
- TROUBLE DU COMPORTEMENT
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGERaction paradoxale.
- TROUBLE DE LA CONSCIENCE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
ENFANTRaction paradoxale.
- DEPENDANCE PHYSIQUE
Mme doses thrapeutiques (cf mise en garde) avec syndrome de sevrage ou de rebond l’arrt du traitement. - DEPENDANCE PSYCHIQUE
Mme doses thrapeutiques (cf mise en garde) avec syndrome de sevrage ou de rebond l’arrt du traitement. - SYNDROME DE SEVRAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET DU TRAITEMENTSyndrome de sevrage ou de rebond l’arrt du traitement.
- ERUPTION CUTANEE
Prurigineuse ou non. - TROUBLE DE LA LIBIDO
- MISE EN GARDE
Tolrance :
Certains effets des benzodiazpines sont susceptibles de se modifier lors d’une administration prolonge, en raison du dveloppement d’une tolrance.
Dpendance :
Tout traitement par les benzodiazpines, et plus particulirement en cas d’utilisation prolonge, peut entraner un tat de pharmacodpendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dpendance :
– dure du traitement,
– dose,
– antcdents d’autres dpendances mdicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
Cet tat peut entraner l’arrt du traitement un phnomne de sevrage.
Certains symptmes sont frquents et d’apparence banale : insomnie, cphales, anxit importante, myalgies, tension musculaire, irritabilit. D’autres symptmes sont plus rares : agitation voire pisode confusionnel, sensibilit exacerbe divers stimuli (bruits, lumire), dpersonnalisation, dralisation, phnomnes hallucinatoires, convulsions.
Les symptmes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrt du traitement.
L’association de plusieurs benzodiazpines risque, quelle qu’en soit l’indication, anxiolytique ou hypnotique, d’accrotre le risque de pharmacodpendance.
Phnomne de rebond :
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d’une exacerbation de l’anxit qui avait motiv le traitement par les benzodiazpines.
Amnsie :
Une amnsie antrograde est susceptible d’apparatre dans les heures qui suivent la prise.La possibilit d’actes automatiques est galement dcrite.
Ractions paradoxales :
Chez certains sujets, les benzodiazpines peuvent provoquer des ractions paradoxales :
– aggravation de l’insomnie, cauchemars,
– agitation, nervosit, irritabilit, accs de colre, libration d’agressivit,
– ides dlirantes, hallucinations, dlire onirode, symptmes psychotiques, comportement inappropri et autres troubles du comportement.
L’enfant et le sujet g y sont davantage exposs.Elles imposent l’arrt du traitement. - DEPRESSION
Les benzodiazpines et produits apparents ne doivent pas tre utiliss seuls pour traiter la dpression ou l’anxit associe la dpression dans la mesure o ils peuvent favoriser un passage l’acte suicidaire. - PSYCHOSE
Les benzodiazpines et produits apparents ne constituent pas le traitement principal des troubles psychotiques - ALCOOLISME
La plus grande prudence est recommande en cas d’antcdents d’alcoolisme ou d’autres dpendances, mdicamenteuses ou non. - DEPENDANCE
La plus grande prudence est recommande en cas d’antcdents d’alcoolisme ou d’autres dpendances, mdicamenteuses ou non. - ARRET DU TRAITEMENT
Modalits d’arrt progressif du traitement :
Elles doivent tre nonces au patient de faon prcise.
Outre la ncessit de dcroissance progressive des doses, les patients devront tre avertis de la possibilit d’un phnomne de rebond, afin de minimiser l’anxit qui pourrait dcouler des symptmes lis cette interruption, mme progressive.
Le patient doit tre prvenu du caractre ventuellement inconfortable de cette phase. - ENFANT
Plus encore que chez l’adulte, le rapport bnfice/risque sera scrupuleusement valu et la dure du traitement aussi brve que possible. - SUJET AGE
Il est recommand de rduire la posologie, de moiti par exemple. - INSUFFISANCE RENALE
Il est recommand de rduire la posologie, de moiti par exemple. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Il est recommand de rduire la posologie, de moiti par exemple. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Chez l’insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l’effet dpresseur des benzodiazpines ( d’autant que l’anxit et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une dcompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unit de soins intensifs). - GROSSESSE
Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne pour quelques benzodiazpines.
En clinique, un risque malformatif a t voqu pour certaines d’entre elles, mais non confirm la suite d’tudes pidmiologiques.
Des doses leves au cours du dernier trimestre de la grossesse peuvent tre l’origine, la naissance, d’hypotonie et de dtresse respiratoire chez le nouveau-n. Aprs quelques jours quelques semaines d’ge peut apparatre un syndrome de sevrage.
En consquence, les benzodiazpines ne seront prescrites pendant le premier trimestre de la grossesse que si ncessaire.
Au cours du dernier trimestre, il convient d’viter de prescrire des doses leves. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Prvenir les conducteurs de vhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.
L’association avec d’autres mdicaments sdatifs doit tre dconseille ou prise ne compte en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.
- ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- SYNDROME D’APNEE DU SOMMEIL
- INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
Risque de survenue d’une encphalopathie. - INTOLERANCE AU LACTOSE
En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase. - MYASTHENIE (relative)
L’administration d’une benzodiazpine en aggrave les symptmes. Il est recommand de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue. - ALLAITEMENT (relative)
L’administration de benzodiazpines est l’origine d’effets sdatifs (lthargie, baisse de tonus) chez l’enfant. En consquence, si la prise de ce mdicament apparat indispensable, il convient d’viter d’allaiter. - ALCOOL (relative)
Ce mdicament est gnralement dconseill en association avec l’alcool : Majoration par l’alcool de l’effet sdatif des benzodiazpines. L’altration de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de vhicules et l’utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolises et de mdicaments contenant de l’alcool.
Signes de l’intoxication :
- HYPERSOMNIE
- COMA
- CONFUSION MENTALE
- LETHARGIE
- ATAXIE
- HYPOTONIE MUSCULAIRE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- MORTALITE AUGMENTEE
Traitement
Les signes de surdosage se manifestent, principalement par un sommeil profond pouvant aller jusqu’au coma, selon la quantit ingre. On retrouve galement des signes de confusion mentale, une lthargie, dans les cas bnins.
Les cas plus srieux se
manifestent par de l’ataxie, hypotonie, hypotension, dpression respiratoire, exceptionnellement le dcs.
Le pronostic est favorable, en l’absence toutefois d’association d’autres psychotropes et condition que le sujet soit trait.
En cas de
surdosage oral antrieur 1 heure, l’induction de vomissement sera pratique si le patient est conscient ou, dfaut, un lavage gastrique avec protection des voies ariennes. Pass ce dlai, l’administration de charbon activ peut permettre de rduire
l’absorption.
L’administration de flumaznil peut tre utile pour le diagnostic et/ou le traitement d’un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazpines.
L’antagonisme par le flumaznil de l’effet des benzodiazpines peut fovoriser l’apparition
de troubles neurologiques (convulsions).
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Dans tous les cas, le traitement sera initi la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dpasse.
En pratique courante :
Chez l’adulte, en dbut de traitement, la posologie quotidienne moyenne de Bromazpam est de un comprims,
rpartis le plus souvent de la manire suivante :
– un quart de comprim le matin (1,5 mg),
– un quart de comprim midi (1,5 mg),
– un demi comprim le soir (1,5 mg).
Elle doit tre ensuite adapte individuellement en fonction de la rponse
thrapeutique.
En psychiatrie :
Selon la gravit de l’anxit traiter : chez les mlalades ambulatoires, la posologie s’tablit entre six et dix huit mg ; chez des sujets dont la svrit du syndrome anxieux exige l’hospitalisation, il est possible
de prescrire des doses plus leves, vingt quatre trente six mg par jour.
Chez l’enfant, le sujet g, l’insuffisant rnal : il est recommand de diminuer la posologie, par exemple la moiti de la posologie peut tre suffisante.Mode d’emploi :
La forme comprim n’est pas unr forme adapte l’enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
Dure du traitement :
Le traitement doit tre aussi bref que possible. L’indication sera rvalue rgulirement, surtout en l’absence de symptmes.
La dure globale du traitement ne devrait pas excder huit douze semaines pour la majorit des patients, y compris la priode de diminution de la posologie (cf Prcaution d’emploi).
Dans certains cas, il pourra tre ncessaire de prolonger le
traitement au-del des priodes prconises. Cela suppose des valuations prcises et rptes de l’tat du patient.
– Anxit ractionnelle, traitement d’appoint de l’anxit au cours des nvroses, anxit associe une affection somatique svre ou
douloureuse : quatre douze semaines y compris la priode de diminution de la posologie.
– Anxit gnralise : traitement au long cours aprs avis d’un spcialiste.
– Crise d’angoisse : traitement bref.
– Prvention et traitement du dlirium tremens
: quelques jours.
– Sevrage alcoolique : traitement de trois six semaines entourant le sevrage.
Modalits d’arrt du traitement :
L’arrt du traitement doit tre progressif avec dcroissance de la posologie sur plusieurs semaines (cf Prcaution
d’emploi).