CHIBRO-CADRON solution pour pulvérisations nasales (arrêt de commercialisation)

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CHIBRO-CADRON solution pour pulvérisations nasales (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 8/6/1993
Dernière mise à jour : 17/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PULVERISATION NASALE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : CHIBRO-CADRON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/4/1962
    2. validation de l’AMM 2/9/1992
    3. mise sur le marché 2/6/1993
    4. arrêt de commercialisation 15/3/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335292-3

    1
    flacon(s) pulvérisateur(s)
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/4/1993
    2. inscription SS 1/4/1993


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel complémentaire : 1 embout nasal

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DECONGESTIONNANT NASAL LOCAL (CORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R01A-D53.
      – Par la présence de Dexaméthasone.
      – La Néomycine est un antibiotique bactéricide de la famille des aminosides.
      Espèces habituellement sensibles :
      – Staphylocoques, Gonocoques.
      – Acinetobacter, Brucella, E. coli, Haemophilus influenzae, Klebsiella pneumoniae, Salmonella, Serratia, Shigella, Yersinia.
      Espèces habituellement résistantes :
      – Streptocoques dont les pneumocoques, Pseudomonas, Germes anaérobies.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seul un antibiogramme permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.

    1. ***
      – Infections de la muqueuse rhinopharyngée :
      Traitement local d’appoint anti-inflammatoire des infections de la muqueuse rhinopharyngée.
    2. RHINOPHARYNGITE

    1. ETERNUEMENT
      Possible en début de traitement.
      Effet transitoire.
    2. RHINORRHEE
      Possible en début de traitement.
      Effet transitoire.
    3. PRURIT
      Possible en début de traitement.
      Effet transitoire.
    4. HEMORRAGIE LOCALE (EXCEPTIONNEL)
      L’assechement rapide des muqueuses peut provoquer exceptionnellement l’apparition de sécrétions teintées de sang, sans hémorragies véritables. Ces phénomènes sont précoces et passagers.
    5. EFFETS SYSTEMIQUES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      UTILISATION PROLONGEE

      Des effets systémiques peuvent survenir après une utilisation locale prolongée.

    1. MISE EN GARDE
      La présence d’un corticoïde n’empêche pas les manifestations d’allergie à l’antibiotique, mais peut modifier leur expression clinique.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    2. PRECAUTION GENERALE
      Les bénéfices d’une corticothérapie locale doivent être soigneusement mis en balance avec les complications possibles d’un tel traitement.
    3. SURINFECTION
      Les corticoïdes peuvent parfois masquer ou même aggraver une infection.

      La survenue d’une surinfection broncho-pulmonaire concomitante bactérienne, virale ou mycosique nécessite l’arrêt de la corticothérapie locale et l’instauration d’un traitement approprié.
    4. DUREE DU TRAITEMENT
      Le traitement usuel ne dépassera pas 10 jours ; au delà la conduite à tenir devra être réévaluée.
    5. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      – Les effets systémiques étant très faibles lors de l’administration locale de corticoïdes, il est peu probable que les patients traités par Chibro-Cadron à la posologie recommandée développent les effets indésirables rencontrés avec un traitement corticoïde per os ou parentéral. Il est cependant possible qu’un individu puisse avoir une hypersensibilité aux corticoïdes ou puisse les utiliser au delà de la dose recommandée ; dans ce cas on devra être vigilant quant à l’apparition d’effets indésirables liés aux corticoïdes.

      – Une exposition, sur une grande surface, à de fortes doses d’un corticoïde local a produit, par son absorption systémique, une suppression réversible de l’axe hypotalamo-hypophyso-surrénalien, des manifestations du syndrome de Cushing, une hyperglycémie et une glycosurie chez certains patients. Il est recommandé d’exercer une surveillance périodique de l’axe hypotalamo-hypophyso-surrénalien des patients traités par de fortes doses.
    6. GROSSESSE
      Le passage systémique des corticoïdes est réel mais faible. Toutefois, par analogie avec les corticoïdes administrés par voie générale :

      Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces.

      Dans l’espèce humaine, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.

      Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.

      Il semble justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
    7. ALLAITEMENT
      On ne sait pas si une administration locale de corticoïdes est suivie d’une absorption systémique suffisante pour entraîner des quantités détectables dans le lait maternel. Une vigilance doit être exercée lors de l’administration de corticoïdes locaux chez une femme allaitant.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INFECTION LOCALE
    3. INFECTION VIRALE
      Herpès, varicelle, zona.
    4. INFECTION FONGIQUE
    5. EPISTAXIS

    Voies d’administration

    – 1 – NASALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une à deux pulvérisations dans chaque narine, deux à quatre fois par jour.
    Ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée et dix jours de traitement.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    S’assurer de la perméabilité des fosses nasales et les
    assécher par mouchage avant l’application.
    Les pulvérisations se font avec le flacon en position verticale.


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