ROVAMYCINE 0.375 M UI granuls pour suspension buvable (arrt de commercialisation)
ROVAMYCINE 0.375 M UI granuls pour suspension buvable (arrt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 24/11/1993
Dernière mise à jour : 9/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE
unidose
Usage : enfant et nourrisson
Etat : arrt de commercialisation
Laboratoire : SPECIAProduit(s) : ROVAMYCINE
Evénements :
- octroi d’AMM 17/3/1993
- publication JO de l’AMM 24/9/1993
- mise sur le march 1/11/1993
- rectificatif d’AMM 29/9/1998
- arrt de commercialisation 8/6/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 335946-3
10
sachet(s)
3
g
papier/alu/PEEvénements :
- inscription SS 18/11/1993
- agrment collectivits 2/12/1993
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 30
mois
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
heure(s)
Régime : liste IRéglementation des prix :
rembours
65 %
Composition
Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :
Par poids : 3
g- SPIRAMYCINE 0.375 million(s) U.I.
- ACESULFAME DE POTASSIUM excipient
- AROME FRAISE aromatisant
- AROME FRAMBOISE aromatisant
- SACCHAROSE excipient
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01F-A02.
Spectre d’activit antibactrienne :
– Espces habituellement sensibles (CMI < ou =1 mg/l) :
Plus de 90 % des souches de l’espce sont sensibles (S).
Streptocoques, staphylocoques mticilline-sensibles, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, moraxella, Mycoplasma pneumoniae, coxiella, chlamydiae, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, actinomyces, eubacterium, porphyromonas, mobiluncus, Mycoplasma hominis.
– Espces modrment sensibles :
L’antibiotique est modrment actif in vitro. Des rsultats cliniques satisfaisants peuvent tre observs lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont suprieures la CMI (cf Pharmacocintique).
Neisseria gonorrhoeae, vibrio, Ureaplasma urealyticum, Legionella pneumophila.
– Espces rsistantes (CMI > 4 mg/l) : Au moins 50 % des souches de l’espce sont rsistantes (R).
Staphylocoques mticilline-rsistants, entrobactries, pseudomonas, acinetobacter, nocardia, fusobacterium, Bacteroides fragilis, Haemophilus influenzae et para-influenzae.
– Espces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
Streptococcus pneumoniae, entrocoques, Campylobacter coli, peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
La spiramycine possde une activit in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
NB : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
En France, en 1995, 30 40 % des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.
* Proprits pharmacocintiques :
Absorption :
L’absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplte ; elle n’est pas modifie par la prise d’aliments.
Distribution :
Aprs administration per os de 6 M.U.I, la concentration srique maximale est de 3,3 microg/ml. La demi-vie plasmatique est voisine de 8 h. La spiramycine ne pntre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel. Sa liaison aux protines plasmatiques est faible (10 %). Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : de 20 60 microg/g ; amygdales : de 20 80 microg/g ; sinus infects : de 75 110 microg/g ; os : de 5 100 microg/g). Dix jours aprs l’arrt du traitement, il reste de 5 7 microg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.
Les macrolides pntrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynuclaires neutrophiles, monocytes, macrophages pritonaux et alvolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont leves chez l’homme. Ces proprits expliquent l’activit des macrolides sur les bactries intracellulaires.
Biotransformation :
La spiramycine est mtabolise dans le foie avec formation de mtabolites inconnus chimiquement mais actifs.
Excrtion :
urine : 10 % de la dose ingre ;
limination biliaire trs importante : concentrations 15 40 fois suprieures aux concentrations sriques ;
la spiramycine est prsente en quantit non ngligeable dans les fces.
- ***
Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de la spiramycine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
Elles sont limites aux infections dues aux germes dfinis comme sensibles :
* Angines, en alternative au traitement de rfrence, particulirement lorsque celui-ci ne peut tre utilis.
La pnicilline prescrite pendant 10 jours reste le traitement de rfrence des angines aigus streptococciques.
* Sinusites aigus. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqus lorsqu’un traitement par une btalactamine est impossible.
* Surinfections des bronchites aigus.
* Exacerbations des bronchites chroniques.
* Pneumopathies communautaires chez des sujets :
– sans facteurs de risque,
– sans signes de gravit clinique,
– en l’absence d’lments cliniques vocateurs d’une tiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqus quels que soient la gravit et le terrain.
* Infections cutanes bnignes : imptigo, imptignisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier rysiple), rythrasma, acn, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent tre utilises.
* Infections stomatologiques.
* Infections gnitales non gonococciques.
* Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux btalactamines.
* Toxoplasmose de la femme enceinte.
* Prophylaxie des mningites mningocoques en cas de contre-indication la rifampicine :
– le but est d’radiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx ;
– la spiramycine n’est pas un traitement de la mningite mningocoque ;
– elle est prconise en prophylaxie chez :
. le malade aprs son traitement curatif et avant sa rintgration en collectivit,
. les sujets ayant t exposs aux scrtions oropharynges du malade dans les dix jours prcdant son hospitalisation. - ANGINE
- SINUSITE AIGUE
- BRONCHITE AIGUE
- BRONCHITE CHRONIQUE
- PNEUMONIE BACTERIENNE
- INFECTION CUTANEE
- IMPETIGO
- ERYSIPELE
- ERYTHRASMA
- ACNE
- INFECTION STOMATOLOGIQUE
- INFECTION GENITALE A GERMES SENSIBLES
- TOXOPLASMOSE
- INFECTION A MENINGOCOQUES(PREVENTION)
- TROUBLE DIGESTIF
Manifestations digestives : nauses, vomissements, diarrhe pouvant parfois obliger interrompre le traitement. - NAUSEE
Pouvant parfois obliger interrompre le traitement. - VOMISSEMENT
Pouvant parfois obliger interrompre le traitement. - DIARRHEE
Pouvant parfois obliger interrompre le traitement. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
- DIABETE
Tenir compte de la teneur en saccharose.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie :
La posologie chez le nourrisson et l’enfant est de 150000 300000 U.I/kg/jour, soit en pratique :
– jusqu’10 kg : 2 4 sachets 0,375 M.U.I.
– 10 kg 20 kg : 2 4 sachets 0,750 M.U.I.
– partir de 20 kg : 2 4 sachets 1,5
M.U.I.
La posologie quotidienne doit tre fractionne en 2 ou 3 prises.Prophylaxie des mningites mningocoques : 75000 U.I/kg/12 heures pendant 5 jours.
L’absence d’limination rnale de la molcule active permet de ne pas modifier les posologies
en cas d’insuffisance rnale.Mode d’administration
-Mettre les granuls dans un verre.
-Remplir d’eau le sachet vide.
-Transvaser dans le verre et agiter pour mettre en suspension.