ENDOXAN-ASTA 500 mg poudre pour solution injectable

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ENDOXAN-ASTA 500 mg poudre pour solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : ENDOXAN

    Evénements :

    1. mise sur le march 5/9/1974
    2. octroi d’AMM 7/6/1977
    3. validation de l’AMM 31/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 315820-4

    1
    ampoule(s) de solvant
    25
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 23/5/1973
    2. inscription SS 23/5/1973


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 23.82 F

    Prix public TTC : 35.70 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 321197-3

    10
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 27/5/1973


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 189 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CYCLOPHOSPHAMIDE 534.50 mg
      Quantit correspondant 500 mg de cyclophosphamide anhydre

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ALKYLANT (MOUTARDE A L’AZOTE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01A-A01.
      Agent alkylant bifonctionnel de type oxazaphosphorine appartenant la famille des moutardes azotes agissant aprs transformation dans l’organisme.
      Le cyclophosphamide agit par interaction directe sur l’ADN en formant des liaisons covalentes avec les substrats nuclophiles par l’intermdiaire de ses radicaux alcoyles. Ceci entrane des modifications profondes chimiques ou enzymatiques de l’ADN ainsi que la formation de ponts alcoyles intrabrins ou interbrins, avec pour consquence une inhibition de la transcription et de la rplication de l’ADN aboutissant la destruction cellulaire. Cette action est cycle dpendante, elle respecte les cellules en Go.
      Immunodpresseur.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      La molcule initiale est une prodrogue inactive. Elle est hydroxyle dans le foie par les microsomes hpatiques aboutissant essentiellement la formation du 4-hydroxycyclophosphamide et son tautomre l’aldocyclophosphamide puis la moutarde phosphoramide (mtabolite actif) et l’acroline (mtabolite urotoxique).
      Une voie mtabolique accessoire conduit une quantit ngligeable des mtabolites dchlorthyls.
      Le temps moyen de demi-vie plasmatique du cyclophosphamide varie de 4 7 heures : il est plus court chez l’enfant (4 heures) que chez l’adulte (7 heures en moyenne).
      Sous forme inchange, il n’est pas li de faon significative aux protines plasmatiques (12 14%) alors que ses mtabolites le sont davantage (52 60%).
      La barrire hmatoencphalique est facilement traverse par le cyclophosphamide et un peu moins par ses mtabolites (20%) ce qui explique son intrt dans le traitement de certaines tumeurs crbrales. Son limination l’tat inchang ainsi que celle de ses mtabolites est essentiellement urinaire.

    1. ***
      – Traitement adjuvant et en situation mtastatique des adnocarcinomes mammaires.
      – Traitement des cancers ovariens, des cancers bronchiques notamment petites cellules, des sminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des cancers de la vessie, des sarcomes, des neuroblastomes, des lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, des mylomes multiples, des leucmies aigus notamment lymphodes.
      – A forte dose, conditionnement des allo- et autogreffes mdullaires.
      – A dose plus faible, traitement des polyarthrites rhumatodes, de certaines formes svres de lupus rythmateux aigus dissmins, de nphropathies auto-immunes cortico-rsistantes.
    2. CANCER DU SEIN METASTASE
    3. CANCER DE L’OVAIRE
    4. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    5. CANCER DU TESTICULE
    6. CANCER DE LA VESSIE
    7. SARCOME
    8. NEUROBLASTOME
    9. MALADIE DE HODGKIN
    10. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    11. MYELOME MULTIPLE
    12. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    13. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE
    14. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    15. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
    16. NEPHROPATHIE AUTOIMMUNE

    1. NEUTROPENIE
      Une neutropnie peut tre observe : elle est toujours spontanment rversible aprs diminution de la posologie ou l’arrt du traitement.
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      Une thrombopnie modre peut tre observe : elle est toujours spontanment rversible aprs diminution de la posologie ou l’arrt du traitement.
    3. NAUSEE
      Certains patients peuvent prsenter des nauses qui sont facilement prvenues ou supprimes par les antimtiques.
    4. VOMISSEMENT
      Certains patients peuvent prsenter des vomissements qui sont facilement prvenus ou supprims par les antimtiques.
    5. INFLAMMATION MUQUEUSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Toxicit gastro-intestinale.

    6. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Toxicit gastro-intestinale.

    7. ALOPECIE
      Inconstante, transitoire et rversible.
    8. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. TROUBLE RENAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Possibilit d’altration rnale particulirement en cas de lsions pr-existantes.

    10. TOXICITE HEPATIQUE (RARE)
      Avec modifications du bilan biologique hpatique.
    11. AMENORRHEE
      Possible, voire dfinitive.
    12. AZOOSPERMIE
      Possible, voire dfinitive.
    13. MYOCARDIOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRES FORTES DOSES

      Risque de cardiotoxicit, potentialis par irradiation antrieure de l’aire cardiaque ou l’utilisation d’anthracyclines et/ou de pentostatine.

    14. LEUCOPENIE
      En cas de leucopnies svres, les mesures suivantes sont prconises : administration d’antibiotiques et/ou d’antifongiques. Elles peuvent tre prvenues par l’utilisation des facteurs de croissance granulocytaires.
    15. CANCER SECONDAIRE
      Comme pour tout traitement cytostatique doses cumulatives leves, le traitement par le cyclophosphamide peut tre responsable de tumeurs secondaires. Le risque de dvelopper une tumeur du tractus urinaire, comme un syndrome mylodysplasique pouvant voluer en leucmie aigu, est augment.
    16. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    17. FIBROSE PULMONAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    18. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    19. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Des ractions d’hypersensibilit au cyclophosphamide sont possibles pouvant voluer dans des cas isols en tat de choc.
    20. CHOC (RARE)
    21. SENSATION DE VERTIGE
    22. TROUBLE DE LA VISION
      Transitoire.

    1. MISE EN GARDE
      – Contraception :

      Les patients des deux sexes en priode d’activit gnitale doivent suivre une contraception efficace.

      – Insuffisance hpatique ou rnale :

      La prudence est recommande en cas d’insuffisance hpatique ou rnale prexistante qui devra, s besoin, tre corrige avant le dbut du traitement, ou pourra ncessiter une rduction de dose.

      – Examens pralables :

      Avant de dbuter le traitement, il est ncessaire de contrler les infections ventuelles et de corriger les troubles lectrolytiques importants.

      – Altration du produit :

      Pendant le transport et le stockage d’Endoxan, il peut ventuellement se produire une liqufaction du produit en raison d’une temprature trop leve.

      Il est facile de distinguer visuellement les flacons qui ont subi une telle altration : le cyclophosphamide liqufi apparat comme un liquide visqueux, incolore ou jauntre (habituellement sous forme de gouttelettes ou d’une phase continue). Ne pas utiliser de flacons prsentant une telle altration.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Une surveillance rgulire de l’hmogramme est ncessaire pendant toute la dure du traitement (avant chaque cycle).
    3. ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
      L’utilisation du cyclophosphamide peut ncessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients prsentant un diabte insipide, une leucopnie, une thrombopnie ou une infiltration cellulaire tumorale de la moelle osseuse.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      Lors de l’utilisation prolonge du mdicament ou chez les patients risque (radiothrapie antrieure du petit bassin, toxicit thrapeutique vsicale antrieure…), il est recommand d’assurer une hydratation abondante et d’associer la prise d’Uromitexan pour prvenir les risques de cystite hmorragique. Il convient galement de s’assurer que la diurse du patient est bonne et de rechercher une ventuelle hmaturie microscopique.
    5. RECOMMANDATION
      L’alopcie peut parfois tre prvenue par la mise en place d’un garrot pneumatique la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d’un casque rfrigrant.

    1. INSUFFISANCE MEDULLAIRE SEVERE
    2. INFECTION URINAIRE AIGUE
    3. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Prexistante.
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. GROSSESSE
    6. ALLAITEMENT
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre – indiques :
      – vaccin contre la fivre jaune : risque de maladie vaccinale gnralise mortelle.
      – la phnitone (introduite en prophylaxie de l’effet convulsivant de certains anticancreux).
      Dcrit pour busulfan, ifosfamide, toposide, tniposide.
      Risque de majoration de la neurotoxicit (busulfan, ifosfamide) ou perte d’efficacit du cytotoxique (toposide, tniposide).
      2 / Associations dconseilles :
      vaccins vivants attnus ( sauf fivre jaune ) : risque de maladie vaccinale gnralise, ventuellement mortelle. Ce risque est major chez les sujets dj immunodprims par la maladie sous-jacente.

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spcifique du cyclophosphamide.
    En cas de surdosage, il sera ncessaire d’adapter les soins en fonction de la toxicit constate.
    Au niveau rnal, l’Uromitexan bloque le pouvoir irritant de l’acroline, mtabolite toxique pour
    la muqueuse vsicale form au cours de la biotransformation du cyclophosphamide.
    Le cyclophosphamide est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAARTERIELLE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie du cyclophosphamide est fonction de l’indication thrapeutique (traitement antitumoral ou immunodpresseur, type et localisation de la tumeur, traitement initial ou d’entretien) et de la place du mdicament dans le
    traitement entrepris (utilis seul ou en association avec d’autres mdicaments cytostatiques).
    Elle est individuelle et doit tenir compte de l’tat clinique et hmatologique du patient (cf Mises en garde et Prcautions d’emploi).
    Le cyclophosphamide
    injectable est habituellement utilis des doses moyennes de cent cinquante mille deux cents milligrammes par mtre carr chez l’enfant et de cinq cents quatre mille milligrammes par mtre carr chez l’adulte, toutes les trois quatre semaines,
    administres :
    – sur un trois jours chaque cycle,
    – en deux injections sept jours d’intervalle.
    .
    Mode d’emploi :
    Afin de prparer une solution isotonique prte l’emploi, la poudre doit tre dissoute dans de l’eau PPI de manire amener la
    concentration un gramme pour cinquante millilitres.. En cas de besoin, elle peut galement tre dissoute dans une solution de Ringer, dans du srum physiologique ou du srum glucos. La solution reconstitue ne doit pas tre conserve au-del de 48
    heures et ne doit pas dpasser une concentration de deux pour cent.
    La voie d’administration habituelle est la voie veineuse en perfusion courte (trente minutes deux heures). La perfusion sur vingt quatre heures est galement possible. Le mdicament
    pralablement reconstitu dans l’eau PPI est introduit dans le liquide de perfusion (solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium).
    Il est recommand d’associer l’administration d’Uromitexan partir de six cents milligrammes par
    mtre carr par jour et/ou d’assurer une hydratation suffisante.
    Dans certains cas (voies veineuses altres), la voie IM peut tre utilise sans dpasser la dose de cinq cents milligrammes par injection pour des raisons de volume.
    D’autres voies
    peuvent tre utilises comme la voie intra-artrielle.


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