LONGALGIC 1 g poudre orale en sachet (arrêt de commercialisation)

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LONGALGIC 1 g poudre orale en sachet (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 24/2/1995
Dernière mise à jour : 1/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : MEDEVA PHARMA

    Produit(s) : LONGALGIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/9/1992
    2. publication JO de l’AMM 24/5/1993
    3. mise sur le marché 22/2/1995
    4. arrêt de commercialisation 1/3/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335650-7

    16
    sachet(s)
    1.75
    g
    papier/alu/PE

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 1.75
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-A10.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs rebelles à la prise d’un antalgique périphérique seul.
    2. DOULEUR REBELLE

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Liés aux salicylés : habituellement la marque d’un surdosage.
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Liés aux salicylés : habituellement la marque d’un surdosage.
    3. CEPHALEE
      Liés aux salicylés : habituellement la marque d’un surdosage.
    4. ULCERE GASTRIQUE
      Liés aux salicylés.
    5. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Liés aux salicylés : hémorragies digestives patentes (hématémèse, mélaena,…) ou occultes, responsables d’une anémie ferriprive, d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée.
    6. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      Liés aux salicylés : (épistaxis, gingivorragies, purpura….) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragie, en cas d’intervention chirurgicale.
    7. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Lié à la présence des deux composants qui se manifestent par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire et nécessitent l’arrêt du traitement.
    8. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
    9. URTICAIRE (RARE)
    10. ASTHME (RARE)
    11. DOULEUR ABDOMINALE
    12. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Lié à la présence de paracétamol.

    1. GROSSESSE
      – Animal : un effet tératogène a été observé.

      – Chez la femme :

      . Sur la base de plusieurs enquêtes (et en particulier d’une enquête prospective portant sur un nombre important de femmes) aucun effet tératogène de l’aspirine prise au cours du premier trimestre, en traitement ponctuel n’a été mis en évidence. Les données sont moins nombreuses pour les traitements chroniques.

      . Au cours du deuxième trimestre, les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer à un allongement du temps de saignement chez la mère et chez l’enfant, à une fermeture prémature du canal arteriel, un allongement du temps de travail et un risque de prématurité.. En consequence, un traitement bref de l’aspirine au cours des deux premiers trimestres ne paraît pas poser de probleme.

      En conséquence une prise ponctuelle au cours des deux premiers trimestres ne pose pas de problème. toute prise pendant le troisième trimestre, et toute prise prolongée à un moment quelconque de la grossesse sont déconseillées.
    2. ALLAITEMENT
      Déconseillée en cas de prises répétées, en raison du risque toxique (acidose, syndrome hémorragique) que des concentrations élevées en salicylés dans le lait font courir au nouveau-né allaité.
    3. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’alcool augmentant certains effets génants de l’aspirine, il est conseillé de ne pas prendre de bénorilate, en cas de prises importantes de boissons alcoolisées.
    4. NE PAS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS
    5. GOUTTE
      Liée à la présence de salicylés.
    6. METRORRAGIE
      le bénorilate risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    7. MENORRAGIE
      le bénorilate risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    8. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      le bénorilate doit être utilisé avec précautions.
    9. HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
      le bénorilate doit être utilisé avec précautions.
    10. INSUFFISANCE RENALE
      le bénorilate doit être utilisé avec précautions.
    11. ASTHME
      le bénorilate doit être utilisé avec précautions.
    12. DISPOSITIF INTRA-UTERIN
      En cas d’utilisation de dispositif intra-utérin, le bénorilate doit être utilisé avec précautions.
    13. SYNDROME DE REYE
      Des syndromes de Reye ayant été observés dans certains pays chez des enfants atteints de viroses (en particulier varicelle) et recevant de l’aspirine, il est prudent d’éviter l’administration de tel produit chez ces enfants.
    14. DIABETE
      En cas de diabète, tenir compte de la teneur en sucre : 0,5 g de sucre par sachet de 1 gramme.

    1. ENFANTS DE MOINS DE 16 ANS
    2. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    4. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
    5. HYPERSENSIBILITE AUX AINS
    6. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    7. MALADIE HEMORRAGIQUE
      constitutionnelle ou acquise.
    8. RISQUE HEMORRAGIQUE
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre indication absolue :
      – Methotrexate à forte dose.
      Contre indication relative :
      – Association avec les autres AINS, avec les anticoagulants (à faible dose), avec l’héparine, avec la ticlopidine.

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente chez les tout petits) où elle peut être dramatique et peut être mortelle.
    – Symptômes liés au surdosage
    en paracétamol : nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures.
    Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol et 150 mg/kg de poids corporel chez l’enfant, peut provoquer une
    cytolyse hépatique suceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et mort.
    Simultanément, on observe une
    augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    – Symptômes liés au surdosage en salicylés :
    * Intoxication modérée
    : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges nausées sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlées par la réduction de la posologie.
    * Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose,
    alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire. hypoglycémie importante.
    – Traitement :
    * Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé;
    * Evacuation rapide du produit ingéré par lavage
    gastrique;
    * Contrôle de l’équilibre acido-basique;
    * Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang, pour faire le dosage plasmatique du paracétamol.
    * Le traitement du surdosage comprend l’administration aiussi précoce que possible de
    l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale, si possible avant la dixième heure.
    * Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale, si nécessaire.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 15 ans.
    – La posologie quotidienne moyenne est de un sachet de 1 g, une à quatre fois par jour.
    – Dans les cas aigus, deux sachets de un gramme, une à deux fois par jour.
    – Ne pas
    dépasser six sachets de un gramme par jour.
    .
    Posologie particulières :
    – En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min, l’intervalle entre deux prises sera au minimum de huit heures.
    .
    Mode d’emploi :
    – Boire
    immédiatement après dissolution complète du contenu des sachets dans un grand verre d’eau.
    – Les prises doivent être espacèes d’au moins quatre heures.


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