CILOXAN 0.3 pour cent collyre

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CILOXAN 0.3 pour cent collyre

Introduction dans BIAM : 30/10/1997
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ALCON

    Produit(s) : CILOXAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/6/1994
    2. publication JO de l’AMM 6/11/1994
    3. mise sur le marché 23/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 337375-3

    1
    flacon(s) compte-gouttes
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/8/1997
    2. inscription SS 5/8/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 23.65 F

    Prix public TTC : 35.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01A-A40.
      La ciprofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones. Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l’ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l’ADN chromosomique bactérien.
      Le spectre antibactérien de la ciprofloxacine est le suivant :
      I / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 1 microgr/ml) :
      E. Coli, Klebsiella, Enterobacter, Serratia, Proteus indole +, Proteus indole -, Citrobacter, Shigella, salmonella, Pseudomonas aeruginosa, Haemophilus, Staphylococcus, Neisseria, Hafnia, Edwarsiella, Providencia, Morganella, Yersinia, Vibrio, Aeromonas, Plesiomonas, Pasteurella, Gardnerella, Campylobacter, Legionella, Corynebacterium.
      II / Espèces inconstamment sensibles :
      Moraxella, Acinetobacter, Flavobacterium, Alcaligenes, les streptocoques dont : Streptococcus pneumoniae, Streptococcus faecalis, Streptococcus faecium, Fusobacterium, Peptococcus, Peptostreptococcus, Clostridium, Eubacterium, Actinomyces, Veillonella, Chlamidiae, Mycoplasma, Ureaplasma, Mycobacterium tuberculosis.
      III / Espèces habituellement résistantes :
      Bacteries anaérobies Gram (-) (Bacteroïdes), Spirochètes, Pseudomonas cepacia, Xanthomonas maltophilia.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Chez l’homme
      – La pénétration dans la cornée est aux alentours de 5 microgr/gramme après une goutte/heure pendant 10 heures, et augmente aussi fortement avec la multiplication des doses (173 microgr/gramme après une goutte toutes les 15 minutes pendant 4 heures) et avec l’abrasion de la cornée (900 microgr/gramme).
      La cinétique dans les larmes montre une taux de 16 microgrammes/ml 4 heures après une goutte de ce produit chez le volontaire sain.
      Les concentrations sériques maximales moyennes ne sont pas plus élevées (2.6 microg/ml) lors de l’administration intensive dans les ulcères de cornée que lors de l’administration à la posologie des conjonctivites (2.4 microg/ml). Ces taux correspondent au 1/1000 des taux sériques après administration d’un comprimés de ciprofloxacine à 500 mg.

    1. ***
      Traitement des abcès cornéens, ulcères cornéens, conjonctivites et blépharites dus à des germes sensibles.
    2. ULCERE DE CORNEE
    3. CONJONCTIVITE
    4. BLEPHARITE

    1. SENSATION DE BRULURE OCULAIRE
    2. GENE OCULAIRE
      Avec sensation de corps étranger. Formation de croûtes palpébrales, de cristaux ou d’écailles, présence de précipités blancs qui disparaissent malgré la poursuite du traitement.
    3. PRURIT
    4. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE
    5. GOUT AMER
    6. SENSATION DE PIQURE CORNEENNE (RARE)
    7. KERATITE (RARE)
    8. REACTION ALLERGIQUE LOCALE
    9. OEDEME DES PAUPIERES
    10. LARMOIEMENT
    11. PHOTOPHOBIE
    12. OEDEME CORNEEN
    13. MODIFICATIONS DE LA VISION
      Baisse.
    14. NAUSEE

    1. SELECTION DE SOUCHES RESISTANTES
      Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible, en particulier lors de traitement au long cours.

      Il peut exister une résistance croisée entre quinolones.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement doit être interrompu dès les premiers signes d’une éruption cutanée ou de tout autre signe d’une réaction d’hypersensibilité.
    3. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Au cours du traitement, le port de lentilles de contact est déconseillée en raison du risque d’adsorption sur la lentille de certains composants du collyre.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      En cas de traitement concomitant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d’intervalle.
    5. GROSSESSE
      En l’absence d’étude chez la femme enceinte, par mesure de prudence, ne pas prescrire Ciloxan.
    6. ALLAITEMENT
      En l’absence d’étude chez la femme qui allaite, par mesure de prudence, ne pas prescrire Ciloxan.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES

    Traitement

    En cas d’administratioon locale excessive, laver abondamment avec du sérum physiologique stérile.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Abcès cornéens :
    L’administration doit se faire aux intervalles suivants, même pendant la nuit ;
    Le premier jour, instiller deux gouttes dans l’oeil atteint toutes les quinze minutes pendant les six premières heures puis deux
    gouttes toutes les trente minutes pendant le reste de la journée.
    Le second jour, instiller deux gouttes dans l’oeil atteint tous les heures.
    Du troisième au quatorzième jour, mettre deux gouttes dans l’oeil atteint toutes les quatre heures.
    Si le
    patient nécessite un traitement dépassant quatorze jours, le schéma posologique est laissé à l’appréciation du médecin traitant.
    * Conjonctives et blépharites bactériennes :
    Les deux premiers jours, instiller une ou deux gouttes dans le cul de sac
    conjonctival de l’oeil ou des yeux infectés toutes les deux heures pendant l’état de veille, puis une ou deux gouttes toutes les quatre heures jusqu’à disparition de l’infection bactérienne.


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