UROMITEXAN 400 mg comprims pelliculs (Hp)

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UROMITEXAN 400 mg comprims pelliculs (Hp)

Introduction dans BIAM : 24/6/1999
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : UROMITEXAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/6/1996
    2. publication JO de l’AMM 12/12/1996
    3. mise sur le march 15/12/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 559737-9

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    polyamide/alu/PVC
    blancs

    Evénements :

    1. agrment collectivits 22/8/1997


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 248.30 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT DE DESINTOXICATION DES TRAIT. CYTOSTATIQUES (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V03A-F01.
      Agent cytoprotecteur des traitements cytostatiques.
      Antidote de l’acroline, mtabolite irritant pour la muqueuse vsicale form au cours de la biotransformation des oxazaphosphorines.
      L’acroline est bloque par Uromitexan sous forme d’un thio ther stable, soluble, rapidement et totalement limin par l’organisme.
      L’efficacit antitumorale des oxazaphosphorines n’est pas modifie par Uromitexan.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Le mesna est facilement et rapidement transform par oxydation en un seul et unique mtabolite, le mesnadisulfure ou dimesna. Le dimesna reste dans le compartiment vasculaire et est rapidement transport vers les reins. Dans l’pithlium tubulaire rnal, le dimesna est rduit en mesna. Cette rduction a pour effet de librer le groupement thiol qui peut, alors, ragir chimiquement avec des mtabolites toxiques des oxazaphosphorines dans le milieu urinaire.
      Aprs administration orale, l’absorption du mesna s’effectue principalement dans l’intestin grle. La biodisponibilit absolue du mesna oral dans les urines reprsente environ 50 % de celle qui est obtenue aprs administration intraveineuse, ncessitant le doublement des doses par voie orale. Les concentrations maximales en thiols libres dans l’urine surviennent entre 2 et 4 heures aprs l’administration. Environ 25 +/- 10% de la dose administre apparaissent sous forme de mesna libre dans les urines ds les 4 premires heures.

    1. ***
      Prvention de la toxicit urinaire des oxazaphosphorines. (cyclophosphamide fortes doses : suprieures ou gales 600 mg/m2 /j, ifosfamide quelle que soit la dose).
    2. TOXICITE URINAIRE DES OXAZAPHOSPHORINES(PREVENTION)

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. COLITE
    4. DIARRHEE
    5. CEPHALEE
    6. ASTHENIE
    7. DOULEUR ARTICULAIRE
    8. DEPRESSION
    9. IRRITABILITE
    10. RASH
    11. HYPOTENSION ARTERIELLE
    12. TACHYCARDIE
    13. REACTION ALLERGIQUE GENERALE
      Des ractions de type pseudoallergique ont t rapportes dans de rares cas ; il s’agit de rash, de prurit, de la survenue de formations bulleuses sur la peau et les muqueuses, d’un oedme avec dmangeaisons, d’hypotension soudaine, de tachycardie et d’une augmentation transitoire des transaminases hpatiques.
      Ces ractions de type pseudoallergique sont plus frquentes chez les patients prsentant une maladie auto-immune.
    14. ENCEPHALOPATHIE
      Quelques cas d’encphalopathies toujours spontanment rversibles l’arrt du traitement ont t dcrits aprs utilisation conjointe d’ifosfamide et de mesna utilis par voie intraveineuse. Leur imputabilit n’est actuellement pas tablie.
      Une insuffisance rnale est habituellement retrouve comme facteur favorisant.

    1. MALADIE AUTO-IMMUNE
      Chez les malades porteurs de maladies auto-immunes, la protection de l’appareil urinaire doit se faire prfrentiellement par une hyperhydratation quotidienne associe la prescription simultane de diurtiques ; cependant, il est possible d’associer Uromitexan l’oxazaphosphorine chez de tels patients la condition d’valuer le meilleur rapport bnfice/risque pour le malade et seulement sous stricte surveillance mdicale du sujet.

      Par rapport aux sujets cancreux, une augmentation du taux de survenue de ractions pseudoallergiques est observe chez les sujets prsentant une maladie auto-immune.

      Ainsi des ractions cutanes (prurit, rash, urticaire, exanthme) ont t observes ; elles peuvent atteindre les muqueuses (nanthme) et tre accompagnes d’une augmentation transitoire des transaminases ou de symptmes gnraux et non spcifiques : fivre, fatigue, nauses et vomissements. Dans de rares cas, des ractions cardiovasculaires peuvent apparatre comme, par exemple, hypotension et tachycardie.

      En consquence, chez ces patients, l’utilisation de mesna pour prvenir l’urotoxicit des oxazaphosphorines ne peut s’effectuer que sous stricte surveillance mdicale et seulement aprs avoir apprci le rapport bnfice/risque.
    2. TRAITEMENT ANTIEMETIQUE
      Chez les patients susceptibles de prsenter des vomissements, il est indispensable de remplacer la forme orale du mesna par la forme intraveineuse, de mme que chez les patients traits par irradiation corporelle totale et haute dose de cyclophosphamide dans l’attente de donnes complmentaires. Un traitement prophylactique antimtique est indispensable.

      Toutes dispositions doivent tre prises pour assurer l’administration intraveineuse de mesna en cas de vomissements dans les 2 heures qui suivent la prise des comprims.

      Les coordonnes du mdecin contacter seront donnes au malade avec la consigne de revenir l’hpital ou la clinique pour ventuellement recevoir Uromitexan injectable.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilit connue au mesna et aux molcules contenant des radicaux thiols, en particulier chez les malades porteurs de maladies auto-immunes.

    1. CORPS CETONIQUES URINAIRES
      Le mesna peut entraner des ractions faussement positives ou inversement des faux ngatifs dans les tests de dpistage de la prsence des rythrocytes dans les urines.
      Pour dterminer prcisment la prsence d’rythrocytes dans les urines, la microscopie est recommande.
    2. HEMATUIRIE(DIAGNOSTIC)
      Le mesna peut entraner des ractions faussement positives dans les tests de dpistage rapide des corps ctoniques (bandelette).
      En ce qui concerne la raction colore aux corps ctoniques, la couleur est violet rougetre plutt que violet ; elle est moins stable, et disparat immdiatement en ajoutant de l’acide actique.

    Traitement

    L’injection intraveineuse d’une dose unique de 70 mg/kg de mesna n’a pas entran d’effets secondaires majeurs chez des volontaires sains.
    Il n’existe pas d’antidote spcifique du mesna.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La voie orale est gnralement utilise en relais de la voie intraveineuse pour prolonger les taux urinaires de mesna.
    Une quantit suffisante de mesna doit tre administre afin de protger les patients de faon adquate contre
    l’urotoxicit des oxazaphosphorines.
    La dure du traitement par le mesna doit tre gale la dure du traitement par l’oxazaphosphorine augmente du temps ncessaire pour que les concentrations des mtabolites urinaires descendent un niveau
    infratoxique ; celui-ci est gnralement atteint dans les 8 12 heures qui suivent la fin de l’administration de l’oxazaphosphorine ; cependant ce dlai peut varier en fonction du schma d’administration du cytotoxique.
    Chez l’adulte :
    Chez les
    patients qui pourraient prsenter des vomissements, malgr un traitement prophylactique antimtique optimal, pendant ou au dcours de la chimiothrapie, le mesna doit tre administr par voie intraveineuse.
    De mme, la voie intraveineuse est prfrable
    pour les patients qui ne sont pas susceptibles d’adhrer au traitement.
    Schmas posologiques possibles en fonction des doses d’oxazaphosphorine :
    – Faible dose d’ifosfamide infrieure un g cinq par m2 par jour et cyclophosphamide infrieure six
    cents mg par m2 par jour j en cas de toxicit vsicale :
    * Administration de mesna oral deux heures avant l’injection de l’oxazaphosphorine puis deux heures et six heures aprs. Dans ce cas, la dose totale de mesna oral correspond au moins cent vingt
    pour cent de dose cytostatique et remplace la formulation IV habituellement administre soixante pour cent de la dose.
    – Ifosfamide : suprieur un g cinq par m2 par jour et cyclophosphamide : suprieure ou gale six cents mg par m2 par jour j :
    *
    Aprs une perfusion concomitante de courte dure infrieure ou gale quatre heures de mesna et d’oxazaphosphorine habituellement un tiers de cent pour cent de la dose du cytostatique, il convient d’administrer en fin de perfusion une premire dose
    orale de mesna au double de la dose IV et une deuxime dose quivalente quatre heures plus tard.
    * A la fin d’une perfusion de longue dure du cytostatique ( infrieure ou gale 4 heures et particulirement les perfusions continues) en prsence de
    l’uroprotecteur cent pour cent de la dose d’oxazaphosphorine, l’uroprotection peut tre poursuivie en administrant le mesna par voie orale quarante pour cent de la dose de l’oxazaphosphorine deux heures, six heures, voire dix heures aprs
    l’administration intraveineuse concomitante du cytostatique et du mesna.
    Chez l’enfant :
    La dose de mesna oral est calcule par rapport la dose d’oxazaphosphorine selon les mmes modalits que chez l’adulte.
    Il peut cependant tre ncessaire de
    raccourcir l’intervalle entre deux doses et/ou d’augmenter le nombre individuel de doses pour compenser la frquence de mictions plus importante chez l’enfant. La prudence est recommande dans ce cas, les concentrations urinaires et la demi-vie du mesna
    n’ayant pas t prcises en pdiatrie.
    Patients risque :
    Pour les patients prsentant des antcdents de lsions urothliales ou prsentant des lsions urothliales prexistantes (traitement antrieur par une oxazaphosphorine ou irradiation
    pelvienne), ou pour les patients qui ne sont pas suffisamment protgs par Uromitexan la posologie standard, l’intervalle de 4 heures entre deux doses peut tre raccourci et/ou le nombre de doses augment.
    .
    Grossesse :
    La grossesse et l’allaitement
    constituent des contre-indications d’un traitement cytostatique ; par consquent, le mesna ne doit pas tre utilis en de telles circonstances.
    Cependant, s’il est indispensable d’administrer une oxazaphosphorine pendant la grossesse, alors, le mesna
    doit lui tre associ.
    Les tudes ralises chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet embryotoxique et tratogne en rapport avec le mesna.


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