WYTENS 2.5 mg/6.25 mg comprimés pelliculés

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WYTENS 2.5 mg/6.25 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 20/12/1999
Dernière mise à jour : 29/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : WYTENS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/1/1998
    2. publication JO de l’AMM 30/7/1998
    3. mise sur le marché 10/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 345738-4

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 10/12/1999
    2. inscription SS 10/12/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 60 F

    Prix public TTC : 87.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT SELECTIF ASSOCIE A UN THIAZIDE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07B-B07.
      Les essais ont démontré l’additivité d’effet des deux principes actifs de l’association ; l’efficacité de la dose la plus faible, 2.5 mg/6.25 mg, dans le traitement de l’hypertension essentielle légère à modérée, a été démontrée.
      Les effets pharmacodynamiques tels que l’hypokaliémie (hydrochlorothiazide) et la bradycardie, l’asthénie et les céphalées (bisoprolol) sont dose-dépendants.
      L’association des deux principes actifs au quart des doses de celles de la monothérapie (2.5 mg/6.25 mg) vise à réduire ces effets.
      Le bisoprolol est un inhibiteur bêta-1-adrénergique puissant et très sélectif, dépourvu d’activité sympathomimétique intrinsèque et ne possédant pas d’effets stabilisants de membrane significatifs.
      Comme pour les autres antagonistes des récepteurs bêta-1, le mode d’action du bisoprolol dans l’hypertension est mal connu, mais il a été montré que ce produit diminue nettement la réninémie et ralentit la fréquence cardiaque.
      L’hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui possède une action antihypertensive. Son effet diurétique est dû à une inhibition du transport actif du Na + des tubules rénaux vers le sang, empêchant la réabsorption du Na + .
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Lié au bisoprolol :
      – Absorption :
      Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale varie de 1 à 4 heures.
      La biodisponibilité est élevée (88%), avec un très faible effet de premier passage hépatique, et n’est pas modifiée par la prise alimentaire. La cinétique est linéaire pour des doses comprises entre 5 et 40 mg.
      – Distribution : le bisoprolol est lié à 30% aux protéines plasmatiques et le volume de distribution est élevé (environ 3 l/kg).
      – Métabolisme : le bisoprolol est métabolisé pour 40 % dans le foie. Les métabolites formés sont inactifs.
      – Elimination :
      La demi-vie d’élimination plasmatique est de 11 heures.
      Les clairances rénale et hépatique sont à peu près équivalentes et la moitié de la dose administrée est retrouvée inchangée dans les urines.
      Lié à l’hydrochlorothiazide :
      – Absorption : la biodisponibilité de l’hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80 %. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1.5 et 5 heures, la moyenne se situant aux environs de 4 heures.
      – Distribution : la liaison aux protéines plasmatiques est de 40 %. La demi-vie est très variable d’un sujet à un autre : elle est comprise entre 6 et 25 heures.
      – Elimination : la clairance rénale représente 90% de la clairance totale. Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95%.
      – Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l’hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d’élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés avec, en outre, une augmentation de la concentration plasmatique maximale.
      – Il existe un passage dans le placenta et le lait maternel.

    1. ***
      Hypertension artérielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. ASTHENIE
      Lié au bisoprolol et à l’hydrochlorothiazide.
      Cedant le plus souvent à une réduction de posologie.
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES
      Lié au bisoprolol.
    3. BRADYCARDIE
      Sévère le cas échéant.
      Lié au bisoprolol.
    4. INSOMNIE
      Lié au bisoprolol.
    5. CAUCHEMAR
      Lié au bisoprolol.
    6. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Lié au bisoprolol.
    7. NAUSEE
      Lié au bisoprolol et à l’hydrochlorothiazide.
      Cedant le plus souvent à une réduction de posologie.
    8. VOMISSEMENT
      Lié au bisoprolol.
    9. IMPUISSANCE
      Lié au bisoprolol.
    10. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION) (RARE)
      Intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
      Lié au bisoprolol.
    12. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    14. BRONCHOSPASME (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    15. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    16. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    17. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
      Lié au bisoprolol.
    18. PARESTHESIE (RARE)
      Lié au bisoprolol et à l’hydrochlorothiazide.
      Cedant le plus souvent à une réduction de posologie.
    19. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
      Lié au bisoprolol et à l’hydrochlorothiazide.
      Essentiellement dermatologique, chez les sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques.
    20. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
      Lié au bisoprolol.
    21. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Accompagnée exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
      Lié au bisoprolol.
    22. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Lié au bisoprolol.
    23. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Lié à l’hydrochlorothiazide.

    24. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    25. PURPURA
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    26. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    27. CONSTIPATION (RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
      Cedant le plus souvent à une réduction de posologie.
    28. VERTIGE (RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
      Cedant le plus souvent à une réduction de posologie.
    29. CEPHALEE (RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
      Cedant le plus souvent à une réduction de posologie.
    30. PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    31. HYPOKALIEMIE
      Liée à l’hydrochlorothiazide :
      Bien que le risque d’hypokaliémie soit limité avec cette association en raison de la très faible quantité d’hydrochlorothiazide qu’elle contient, un ionogramme sanguin doit être obtenu à intervalles réguliers pour rechercher des signes de déséquilibre hydroélectrolytique : hyponatrémie, alcalose hypochlorémique et hypokaliémie.
      Une hypokaliémie peut apparaître, notamment en cas d’administration de corticoïdes, de tétracosactide ou de laxatifs.
    32. URICEMIE(AUGMENTATION)
      L’emploi de ce diurétique sera soigneusement discuté chez les sujets goutteux.
    33. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      L’emploi de ce diurétique sera soigneusement discuté chez les sujets diabétiques.
    34. THROMBOPENIE (TRES RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    35. LEUCOPENIE (TRES RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    36. AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    37. APLASIE MEDULLAIRE (TRES RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    38. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    39. CALCEMIE(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Lié à l’hydrochlorothiazide.

    1. MISE EN GARDE
      Liées au bisoprolol :
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux ; l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
      Liées à l’hydrochlorothiazide :
      En cas d’atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l’administration de diurétiques doit être immédiatement interrompue.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Liée au bisoprolol :
      Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie sera diminuée progressivement, c’est à dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. ASTHME
      Liée au bisoprolol :
      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    4. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Liée au bisoprolol :
      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Liée au bisoprolol :
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le bisoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    6. BRADYCARDIE
      Liée au bisoprolol :
      Si la fréquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Liée au bisoprolol :
      Etant donné l’effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, l’aténolol ne doit être administré qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    8. ANGOR DE PRINZMETAL
      Liée au bisoprolol :
      Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
    9. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
      Liée au bisoprolol :
      Chez les patients souffrant de troubles circulatoires périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs) les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      Liée au bisoprolol :
      L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    11. SUJET AGE
      Liée au bisoprolol :
      Le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    12. INSUFFISANCE RENALE
      Liée au bisoprolol :
      En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 20 ml/min), nécessité eventuelle d'ajustement posologique.
      Liée à l’hydrochlorothiazide :
      Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la créatininémie). Chez le patient âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft, par exemple :
      Clcr = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie
      avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l.
      Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en mulitpliant le résultat par 0.85.
      L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
    13. DIABETE
      Liée au bisoprolol :
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
      Liée à l’hydrochlorothiazide :
      L’effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique.
    14. PSORIASIS
      Liée au bisoprolol :
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    15. REACTION ALLERGIQUE
      Liée au bisoprolol :
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf interactions médicamenteuses) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    16. ANESTHESIE GENERALE
      Liée au bisoprolol :
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensiblité aux catécholamines.

      – Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      – Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    17. THYROTOXICOSE
      Liée au bisoprolol :
      Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    18. SPORTIFS
      Liée au bisoprolol et à l’hydrochlorothiazide:
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    19. EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
      * Natrémie :

      Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés et les cirrhotiques.

      * Kaliémie :

      La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3.5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
      Chez les patients présentant un espace QT long à l’ECG, d’origine congénitale ou médicamenteuse, l’hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d’une bradycardie.

      Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.

      * Calcémie :

      Les diurétique thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l’excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.
    20. GOUTTE
      Liée à l’hydrochlorothiazide :
      La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques et apparentés réduit l’élimination urinaire d’acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d’acide urique.
    21. ASSOCIATION AUX ANTIHYPERTENSEURS
      Liée à l’hydrochlorothiazide :
      Il est conseillé de réduire la posologie en cas d’association avec un autre antihypertenseur, au moins dans un premier temps.
    22. GROSSESSE
      En raison de la présence d’un diurétique thiazidique, l’utilisation de cette association pendant la grossesse est déconseillée.
      Lié au bisoprolol :
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence est le plus souvent sans conséquence clinique, il peut néanmoins survenir une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutions de remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs, bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées.
      En conséquence, les bêtabloquants, dans les conditions normales d’utilisation, peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
      Lié à l’hydrochlorothiazide :
      En règle générale, l’administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais constituer le traitement des dèmes physiologiques de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie ftoplacentaire, avec un risque d’hypotrophie foetale.
      Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des dèmes d’origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
    23. ALLAITEMENT
      Lié au bisoprolol :
      Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’administrer ce médicament chez la femme qui allaite.
      Lié à l’hydrochlorothiazide :
      L’allaitement est déconseillé (manque de données et/ou passage dans le lait maternel).

    1. ASTHME
      Sévère.
      Lié au bisoprolol.
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Sévère.
      Lié au bisoprolol.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Non contrôlée par le traitement.
      Lié au bisoprolol.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
      Lié au bisoprolol.
    5. MALADIE DU SINUS
      Lié au bisoprolol.
    6. BLOC SINO-AURICULAIRE
      Lié au bisoprolol.
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
      Lié au bisoprolol.
    8. BRADYCARDIE SEVERE
      < à 45-50 battements par minute.
      Lié au bisoprolol.
    9. ANGOR DE PRINZMETAL
      Dans les formes pures et en monothérapie.
      Lié au bisoprolol.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
      Lié au bisoprolol.
    11. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Lié au bisoprolol.
    12. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
      Troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères.
      Lié au bisoprolol.
    13. HYPOTENSION
      Lié au bisoprolol.
    14. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité au bisoprolol et aux sulfamides
    15. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Clairance de la créatinine inférieure ou égale à 30 ml/min.
      Lié à l’hydrochlorothiazide.
    16. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association contre-indiquées liés au bisoprolol :
      * floctafénine :
      En cas de choc ou d’hypotension dus à ce produit, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
      * Sultopride :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      – Association déconseillée liés au bisoprolol :
      * Amiodarone :
      Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppresion des mécanismes sympathiques compensateurs).
      – Association déconseillée liés à l’hydrochlorthiazide :
      * Lithium :
      Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d’un régime désodé (diminution de l’excrétion urinaire du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
      – Médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes : astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, terfénadine, vincamine (pour le sultopride) :
      Torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant). Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes, en cas d’hypokaliémie.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE SEVERE

    Traitement

    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration par voie veineuse :
    – d’atropine, 1 à 2 mg en bolus ;
    – de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent, suivi si nécessaire d’une perfusion de 1 à 10 mg par
    heure ;
    – puis, si nécessaire soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 microg, l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 microg, soit de dobutamine 2.5 à 10
    microg/kg/min.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
    – glucagon sur la base de 0.3 mg/kg ;
    – hospitalisation en soins intensifs ;
    – isoprénaline et dobutamine : les posologies, en général élevées, et
    le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie initiale efficace est d’un comprimé à 2.5 mg de bisoprolol/6.25 mg d’hydrochlorothiazide une fois par jour.
    En cas de réponse insuffisante au traitement, la posologie sera augmentée à un comprimé à 5 mg de
    bisoprolol/6.25 mg d’hydrochlorothiazide en une seule prise par jour.
    En cas d’efficacité insuffisante de cette dernière dose, la posologie pourra être augmentée à un comprimé à 10 mg de bisoprolol/6.25 mg d’hydrochlorothiazide une fois par
    jour.
    .
    Posologie pariculière :
    Aucune modification de la posologie n’est nécessaire en cas d’insuffisance hépatique ou rénale légère à modérée (clairance de la créatinine supérieures à 30 ml/min).


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