FLAGYL 4 pour cent suspension buvable
FLAGYL 4 pour cent suspension buvable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/10/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 9712R.P
Forme : SUSPENSION BUVABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SPECIAProduit(s) : FLAGYL
Evénements :
- mise sur le marché 15/11/1971
- octroi d’AMM 27/3/1973
- publication JO de l’AMM 5/1/1974
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 313169-4
1
flacon(s)
120
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 15/4/1970
- inscription SS 30/4/1970
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : cuillère-mesure
5
ml
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 21.49 F
Prix public TTC : 32.70 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- METRONIDAZOLE BENZOATE 4 g
(benzoyloxy-2 ethyl)-1 methyl-2 nitro-5 imidazole
- PHOSPHATE MONOSODIQUE DIHYDRATE excipient
- SACCHARINE SODIQUE excipient
- SACCHAROSE excipient
- SILICOALUMINATE DE MAGNESIUM SPECIAL excipient
- HUILE ESSENTIELLE DE CITRON excipient
- HUILE ESSENTIELLE D’ORANGE DOUCE DETERPENEE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- ALCOOL ETHYLIQUE A 95C conservateur (excipient)
- ANTIINFECTIEUX GYNECOLOGIQUE (IMIDAZOLE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : G01A-F01.
Anti-infectieux de la famille des nitro-5-imidazoles.
Spectre antimicrobien :
1 / Espèces habituellement sensibles :
Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
* Peptostreptococcus, C. perfringens, C. difficile, Clostridium sp.,
* Bacteroïdes fragilis, Bacteroïdes sp., Prevotella, Fusobacterium, Veilonella.
2 / Espèces résistantes :
Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
* Propionibacterium, Actinomyces, Mobiluncus.
3 / Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
* Bifidobacterium, Eubacterium.
5 / Activité antiparasitaire :
* E. histolytica, T. vaginalis, G. intestinalis.
N.B. : certaines espèces ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique. - ANTIAMIBIEN (IMIDAZOLE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : P01A-B01.
-
Elles procèdent de l’activité antiparasitaire et antibactérienne du métronidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits anti-infectieux actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes suivants définis comme sensibles :
– amibiases, trichomonases urogénitales, vaginites non spécifiques, lambliases, traitement curatif des infections médico-chirurgicales à germes anaérobies sensibles,
– Relais des traitements curatifs par voie injectable des infections à germes anaérobies sensibles.
- TROUBLE DIGESTIF (RARE)
Troubles bénins. - NAUSEE (RARE)
- GOUT METALLIQUE (RARE)
- ANOREXIE (RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
A type de crampes. - VOMISSEMENT (RARE)
- DIARRHEE (RARE)
- REACTION CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
- URTICAIRE (EXCEPTIONNEL)
- BOUFFEE VASOMOTRICE (EXCEPTIONNEL)
- PRURIT (EXCEPTIONNEL)
- GLOSSITE (EXCEPTIONNEL)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (EXCEPTIONNEL)
- CEPHALEE (EXCEPTIONNEL)
- CONFUSION MENTALE
- VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
- CRISE CONVULSIVE
- PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
Réversible à l’arrêt du traitement. - LEUCOPENIE
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVE
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSERégresse à l’arrêt du traitement.
- COLORATION DE L’URINE
Coloration brun-rougeatre due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
- MISE EN GARDE
– Interrompre le traitement en cas d’ataxie, de vertiges ou de confusion mentale.
– Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériques sévères, fixées ou évolutives. - ALCOOL
Effet antabuse, éviter les boissons alcoolisées. - ***
Aucune suspicion de cancérogénicité n’existe chez l’homme, bien que ce produit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, mais non chez le rat et le hamster. - SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Contrôler la formule leucocytaire en cas d’antécédents de dyscrasie sanguine ou de traitement à fortes doses et/ou prolongé. En cas de leucopénie, l’opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l’infection. - GROSSESSE
Chez l’animal, le métronidazole ne s’est pas montré tératogène ou foetotoxique.
Les observations de plusieurs centaines de grossesses exposées au métronidazole au cours du premier trimestre n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif particulier.
L’étude d’effectifs équivalents de patientes traitées au delà du premier trimestre ne met pas en évidence d’effet foetotoxique.
En conséquence, la grossesse ne représente pas une contre-indication à l’utilisation du métronidazole en cas de nécessité. - ALLAITEMENT
Eviter l’administration du métronidazole pendant la lactation, en raison de son passage dans le lait.
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de nelson.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
1 / amibiase :
* adultes : un gramme cinq (1.50) par jour, en trois prises.
* enfants : trente à quarante milligrammes par kilo par jour, en trois prises.
Dans l’amibiase hépatique, au stade abcedaire l’évacuation de l’abcès doit être
effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
La durée du traitement est de sept jours consécutifs.
2 / trichomonase :
* chez la femme (urétrites et vaginites à trichomonas), on a recours de préférence au traitement mixte de dix jours
comportant :
cinq cents milligrammes par jour par voie orale en deux prises et un ovule par jour.
Que le partenaire présente ou non des signes cliniques d’infestation à trichomonas vaginalis, il importe qu’il soit traité concurremment, même en absence
d’une réponse positive du laboratoire.
* chez l’homme ( urétrites à trichomonas ) cinq cents milligrammes par voie orale en deux prises pendant dix jours.
Très exceptionnellement, il peut être nécessaire d’élever à sept cent cinquante milligrammes à un
gramme la dose journalière.
3 / lambliase : pendant cinq jours consécutifs :
* adultes : sept cent cinquante milligrammes à un gramme par jour.
* enfants :
– 2 à 5 ans : deux cent cinquante milligrammes par jour
– 5 à 10 ans : trois cent soixante
quinze milligrammes par jour
-10 à 15 ans : cinq cents milligrammes par jour .
4 / vaginites non spécifiques :
cinq cents milligrammes deux fois par jour pendant sept jours.
Un traitement simultané du partenaire doit être pratiqué.
5 / traitement des
infections à germes anaérobies :
(en première intention ou en traitement de relais).
* adultes : un à un gramme et demi par jour ;
* enfants : vingt à trente milligrammes par kilo par jour.