MARCAINE 0,25 % (50 mg/20 ml) ADRENALINE solution injectable (Hôp)

MARCAINE 0,25 % (50 mg/20 ml) ADRENALINE solution injectable (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – NL11523
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : ASTRA FRANCEProduit(s) : MARCAINE
Evénements :
- octroi d’AMM 8/4/1980
- publication JO de l’AMM 27/9/1980
- mise sur le marché 1/12/1980
- rectificatif d’AMM 2/2/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 323495-1
10
flacon(s)
20
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 17/2/1990
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 18
mois
CONSERVER ENTRE 2 ET 8 DEGRESNE PAS REUTILISER
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 125 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 20
ml- BUPIVACAINE CHLORHYDRATE 50 mg
- EPINEPHRINE BITARTRATE 0.18 mg
Soit 0.1 mg d’adrénaline
- METABISULFITE DE SODIUM conservateur (excipient)
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM OU ACIDE CHLORHYDRIQUE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANESTHESIQUE LOCAL (AMINOAMIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N01B-B51.
La bupivacaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
L’activité anesthésique de la bupivacaïne se caractérise par :
– un délai lent de l’installation de l’anesthésie,
– une longue durée d’action (allongée lors de l’utilisation de la forme adrénalinée),
– l’obtention d’un bloc sensitif presque exclusif avec les concentrations à 0,25 %, ou associé à un bloc moteur plus ou moins important avec les concentrations à 0,50 %.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
– Absorption :
L’absorption et la diffusion de la bupivacaïne dépendent de très nombreux paramètres :
. type d’injection,
. profil du patient,
. concentration, dose totale injectée,
. caractéristiques physicochimiques de cet anesthésique : solubilité dans les graisses élevée (fixation préférentielle sur les tissus riches en graisse : coeur, poumon, cerveau) ; pKa de 8,1 ; au pH de 7,4, 83 % de la fraction libre du produit sont sous forme ionisée.
– Distribution :
La fixation de la bupivacaïne aux protéines plasmatiques (préférentiellement les alpha 1-glycoprotéines) est très élevée : de l’ordre de 95 % aux doses utilisées en thérapeutique.
La demi-vie de distribution tissulaire est d’environ 30 minutes et le volume de distribution est de 72 litres.
Il existe une diffusion placentaire : le rapport sang foetal/sang maternel est de l’ordre du tiers.
– Elimination :
La bupivacaïne est presque exclusivement métabolisée par le foie par dégradation par le système monooxygénasique dépendant du cytochrome P450. La presque totalité de la bupivacaïne injectée est éliminée sous forme de métabolites.
Environ 5 à 10 % du produit sont éliminés par voie urinaire sous forme active.
La demi-vie apparente d’élimination est de 3 h 30.
– Concentrations plasmatiques :
Lors d’une anesthésie péridurale réalisée avec une dose totale de 150 mg de bupivacaïne, la concentration plasmatique maximale est obtenue en 10 à 30 minutes et atteint environ 1 mcg/ml.
Après anesthésie péridurale en obstétrique réalisée avec des doses de 50 mg à 100 mg de bupivacaïne, les concentrations plasmatiques chez la mère varient entre 0,4 à 0,8 mcg/ml.
Après bloc du plexus brachial réalisé avec 150 mg de bupivacaïne la concentration plasmatique maximale est obtenue en 15 à 20 minutes et atteint de l’ordre de 1,5 à 1,7 mcg/ml.
Les concentrations plasmatiques auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique et cardiaque sont de 1,6 mcg/ml.
- ***
– Anesthésie locorégionale lors d’intervention chirurgicale : tronculaire, plexique, caudale, péridurale.
– Analgésie péridurale :
. en obstétrique ;
. dans le traitement de la douleur au cours d’algies diverses : néoplasiques, postopératoires, post-traumatiques, artéritiques ;
. dans la préparation à certains gestes thérapeutiques douloureux (kinésithérapie postopératoire ou post-traumatique). - ANESTHESIE LOCOREGIONALE
- ANESTHESIE PERIDURALE
- REMARQUE
La survenue d’un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage.
Les réactions toxiques, témoins d’un surdosage en anesthésique local, peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l’utilisation d’une trop grande quantité d’anesthésique. - NERVOSITE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- BAILLEMENT
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- TREMBLEMENT
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- APPREHENSION
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- NYSTAGMUS
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- LOGORRHEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- CEPHALEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- BOURDONNEMENT D’OREILLE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESSigne d’appel nécessitant une surveillance attentive pour prévenir d’une éventuelle aggravation : convulsions, puis dépression du SNC.
- CRISE CONVULSIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - TACHYPNEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - APNEE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - TACHYCARDIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESManifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque.
- BRADYCARDIE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESManifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque.
- DEPRESSION MYOCARDIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESManifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque.
- HYPOTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESDépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus
Manifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque. - COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESDépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus.
Manifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque. - EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESManifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque.
- FIBRILLATION VENTRICULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESManifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque.
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESManifestation cardiaque peuvant aboutir à un arrêt cardiaque.
- ARRET CARDIAQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - REACTION ALLERGIQUE
En raison de la présence de métabisulfite de sodium, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes. - REACTION ANAPHYLACTIQUE
En raison de la présence de métabisulfite de sodium. - BRONCHOSPASME
En raison de la présence de métabisulfite de sodium.
- MISE EN GARDE
– Sportifs :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
– Surdosage ou injection IV rapide accidentelle :
Un surdosage ou une injection IV rapide accidentelle peut provoquer des réactions toxiques. - RECOMMANDATION
L’utilisation de la bupivacaïne nécessite :
– un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours et les antécédents du patient ,
– si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée,
– de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet de réanimation,
– de disposer de médicaments anesthésiques aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental), de myorelaxants (benzodiazépines), d’atropine et de vasopresseurs,
– une surveillance électrocardiographique continue (cardioscopie) et tensionnelle,
– de pratiquer une injection test de 5 à 10 % de la dose,
– d’injecter lentement en réaspirant fréquemment,
– de maintenir le contact verbal avec le patient. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
La bupivacaïne étant métabolisée par le foie, les doses doivent être limitées chez l’insuffisant hépatique sévère et un renouvellement éventuel des injections, par exemple pour l’anesthésie péridurale, doit être strictement surveillé chez de tels sujets pour éviter un surdosage relatif par insuffisance de métabolisation. - ETAT DE CHOC
La bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’un état diminue le débit sanguin hépatique. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
La bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’un état diminue le débit sanguin hépatique. - TRAITEMENT PAR LES BETA-BLOQUANTS
La bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chaque fois qu’une thérapeutique concomitante (bêtabloquants) diminue le débit sanguin hépatique. - HYPOXIE
L’hypoxie majore le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peut nécessiter l’adaptation des doses. - HYPERKALIEMIE
Majore le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peut nécessiter l’adaptation des doses. - ACIDOSE
Majore le risque de toxicité cardiaque de la bupivacaïne et peut nécessiter l’adaptation des doses. - QT LONG
En raison de sa toxicité cardiaque, la bupivacaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un allongement du QT ; l’indication, la posologie et le mode d’administration doivent être discutés pour éviter tout risque de concentration plasmatique trop élevée, qui pourrait être à l’origine de troubles du rythme ventriculaire sévères. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetoxicité.
En clinique, aucun des anesthésiques locaux n’est connu pour être tératogène.
Au cours de l’accouchement, une bradycardie, accompagnée éventuellement d’acidose foetale, de cyanose, de baisse transitoire des réponses neurocomportementales néonatales (atonie, réflexe de succion), ont été retrouvées, essentiellement avec la lidocaïne et la mépivacaïne. Ces effets sont d’autant plus manifestes que l’anesthésie est proche de la délivrance. En conséquence, on surveillera les fonctions vitales du nouveau-né. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Ce produit peut altérer les capacités de réactions pour la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines. - SPORTIFS
Mise en garde :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - REGIME HYPOSODE
Ce médicament contient 3,25 mg de sodium par ml : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- VOIE INTRAVEINEUSE
Y compris l’anesthésie locale intraveineuse. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
Hypersensibilité connue aux anesthésiques locaux à liaison amide ou aux sulfites. - TRAITEMENT ANTICOAGULANT
- PORPHYRIE
- TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULOVENTRICULAIRE
Nécessitant un entraînement électro-systolique permanent non encore réalisé. - EPILEPSIE
Non contrôlée par un traitement. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
- TROUBLES DU RYTHME VENTRICULAIRE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
- HYPERTHYROIDIE
- ANESTHESIE LOCALE
Anesthésie par infiltration locale au niveau des extrémités (doigt, verge).
Signes de l’intoxication :
Traitement
Les manifestations toxiques neurologiques sont en règle générale contemporaines des manifestations cardiaques ; le traitement comporte intubation après emploi de myorelaxants, ventilation assistée, benzodiazépines. La surveillance doit être de longue
durée en raison de la forte fixation tissulaire de la bupivacaïne.
Les concentrations plasmatiques auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique et cardiaque sont de 1,6 mcg/ml.
Voies d’administration
– 1 – EPIDURALE
– 2 – PERINEURALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La bupivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésie loco-régionale.
Le chlorhydrate de bupivacaïne existe sous forme adrénalinée ou non, aux
concentrations de 0,25 % et 0,5 % et dans différentes présentations.
La forme, la concentration et la présentation utilisées varient en fonction de l’indication et du but recherché (anesthésie chirurgicale ou analgésie pure), de l’âge et de l’état
pathologique du patient.
L’emploi des formes adrénalinées allonge la durée d’action. Les formes les plus concentrées procurent un bloc moteur plus constant et plus intense.
Les posologies suivantes sont des posologies moyennes données à titre indicatif
:
* Anesthésie chirurgicale :
– Péridurale :
Chez l’adulte, chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 pour cent (5 mg/ml) : 6 à 8 mg par segment sans dépasser 12 à 24 ml au total.
– Caudale :
Chez l’adulte, chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 pour cent (5 mg/ml)
: 15 à 30 ml.
Chez l’enfant, chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 pour cent (2,5 mg/ml) : 2,5 mg soit 1 ml par année d’âge.
– Blocs plexiques :
chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 pour cent (5 mg/ml) avec adrénaline de préférence : 20 à 30 ml.
chlorhydrate de
bupivacaïne 0,25 pour cent (2,5 mg/ml) avec adrénaline de préférence : 25 à 40 ml.
– Blocs tronculaires :
chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 pour cent (2,5 mg/ml) ou chlorhydrate de bupivacaïne 0,5 pour cent (5 mg/ml) : de quelques ml à 15 ou 20 ml
selon le nerf.
– Bloc intercostal :
chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 pour cent (2,5 mg/ml) : 1 à 2 ml par nerf (ne jamais dépasser la dose de 100 mg, c’est-à-dire 40 ml).
* Analgésie obstétricale : chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 pour cent (2,5
mg/ml)
– en 2 temps :
6 à 10 ml pour la dose haute (dilatation) et 10 à 15 ml pour la dose basse (expulsion).
– en 1 temps :
18 à 20 ml à compléter éventuellement.
* Traitement de la douleur : chlorhydrate de bupivacaïne 0,25 pour cent (2,5 mg/ml)
– analgésie par voie péridurale : 5 à 15 ml à renouveler toutes les 6 heures environ.
– blocs divers : 8 à 20 ml.
.
.
Mode d’Emploi :
Ne pas dépasser, sans prémédication ni surveillance particulière la dose totale de 150 mg de chlorhydrate de
bupivacaine par acte anesthésique.
Ne pas réutiliser un flacon entamé.
.
.
Incompatibilités Physicochimiques :
La solubilité de la bupivacaïne est limitée à pH > ou = 6,5. Ceci doit être pris en considération en cas de mélange avec des solutions
alcalines comme les solutions de bicarbonates, car il peut y avoir précipitation de la bupivacaïne et dégradation accélérée de l’adrénaline.
Cette solution ne doit en aucun cas être conservée au contact de métaux comme les aiguilles ou les parties
métalliques des seringues, les ions dissous pouvant provoquer un renflement au niveau du point d’injection.