DIPROSALIC Pommade

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DIPROSALIC Pommade

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POMMADE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : DIPROSALIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/11/1977
    2. mise sur le marché 1/1/1978
    3. publication JO de l’AMM 5/12/1980

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 321759-1

    1
    tube(s)
    15
    g
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/4/1978
    2. inscription SS 26/4/1978


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.65 F

    Prix public TTC : 15 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 323092-4

    1
    tube(s)
    30
    g

    Evénements :

    1. inscription SS 29/4/1980
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.54 F

    Prix public TTC : 24.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE ASSOCIE A AUTRE PRODUIT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07X-C01.
      Diprosalic est un dermocorticoïde d’activité forte (classe II) associé à l’acide salicylique. Le dermocorticoïde est actif sur le processus inflammatoire et l’effet prurigineux qui lui est lié. Il possède des propriétés vasoconstrictrices (antiexsudatives) et inhibe la multiplication cellulaire et les processus de synthèse dans le derme et l’épiderme.
      Action kératolytique due à l’acide salicylique.


    1. Dermatoses cortico-sensibles à composante kératosique ou squameuse :
      1 – Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
      – lichenification.
      2 – Indications où la corticothérapie est l’un des traitements habituels :
      – psoriasis,
      – lichen,
      – dermite séborrhéique à l’exception du visage,
      – eczéma sec et lichenifié,
      – névrodermite,
      – kératodermie palmoplantaire,
      – parakératose,
      – pityriasis.

    1. ATROPHIE CUTANEE
      Exceptionnel quand le traitement est de courte durée.
    2. TELANGIECTASIE
      Exceptionnel quand le traitement est de courte durée, à redouter particulièrement sur le visage.
    3. VERGETURE
      Exceptionnel quand le traitement est de courte durée.
      Survient à la racine des membres et notamment chez les adolescents.
    4. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Secondaire à l’atrophie. Exceptionnel quand le traitement est de courte durée.
    5. FRAGILITE CUTANEE
      Exceptionnel quand le traitement est de courte durée.
    6. DERMATITE PERIORALE
    7. ACNE ROSACEE
      Apparition ou aggravation.
    8. RETARD DE CICATRISATION
      Des plaies atones, des escarres et des ulcères de jambes.
    9. ERUPTION ACNEIFORME
    10. ERUPTION CUTANEE
      Eruptions pustuleuses.
    11. HYPERTRICHOSE
    12. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
    13. EFFETS SYSTEMIQUES

    1. APPLICATION SUR LE VISAGE
      L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes à activité forte expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
    2. UTILISATION SUR DE GRANDES SURFACES
      – En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance : Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.

      – L’acide salicylique, dans les mêmes conditions, peut être responsable d’une intoxication salicylée.
    3. EVITER LE CONTACT AVEC LES YEUX
      Diprosalic n’est pas destiné à l’usage opthalmique ni à l’application sur les paupières.
    4. EVITER LE CONTACT AVEC LES MUQUEUSES
    5. NOURRISSON
      Chez le nourrisson et le jeune enfant, il est préférable d’éviter Diprosalic. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanée pouvant survenir dans les plis ou sous les culottes imperméables.
    6. INFECTION BACTERIENNE
      En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, soit faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique, soit éventuellement, et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde plus traitement spécifique.
    7. INFECTION MYCOSIQUE
      En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, soit faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique, soit éventuellement, et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde plus traitement spécifique.
    8. INTOLERANCE LOCALE
      Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause recherchée.
    9. HYPERSENSIBILITE
      Chez les sujets sensibles aux salicylés, en particulier l’enfant, à utiliser avec prudence en toute circonstance susceptible de favoriser le passage systémique.
    10. UTILISATION SOUS OCCLUSION
      L’utilisation sous occlusion doit être surveillée en raison du risque de surinfection.

    1. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    2. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    3. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    4. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    5. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    6. LESIONS ULCEREES
    7. LESIONS SUINTANTES
    8. ACNE ROSACEE

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    En général deux applications par jour pendant 1 à 2 semaines.
    En traitement d’entretien, une seule application journalière pourra être suffisante.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Etaler doucement la pommade sur la lésion et faire pénétrer par un
    léger massage.
    L’arrêt du traitement se fera de facon progressive en espacant les applications, ou par utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dose ou en alternant avec une base sans dermocorticoïde.
    N’est pas destiné à l’usage ophtalmique.
    Le
    traitement des grandes surfaces nécessitent une surveillance particulière (nombre de tubes utilisés).


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