MAXIDROL pommade ophtalmique

Donnez-nous votre avis

MAXIDROL pommade ophtalmique

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/7/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POMMADE OPHTALMIQUE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ALCON

    Produit(s) : MAXIDROL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/5/1976
    2. publication JO de l’AMM 22/1/1977
    3. mise sur le marché 1/1/1979
    4. validation de l’AMM 31/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 319835-6

    1
    tube(s)
    3.50
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. inscription SS 26/8/1979
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.28 F

    Prix public TTC : 12.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE CORTICOIDE ET ANTIINFECTIEUX (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01C-A01.
      La dexaméthasone base est un anti-inflammatoire stéroïdien puissant.
      La polymyxine est un antibiotique de la famille des polypeptides.
      La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
      * Spectre d’activité bactérienne :
      – Espèces sensibles :
      Staphylococcus sp, Streptococcus sp, Corynebacterium sp, Enterococcus sp, Entérobactéries, Haemophilus sp, Neisseria sp, Moraxella sp, Bacillus cereus, Pseudomonas aeruginosa.
      – Espèces résistantes :
      Bactéries anaérobies à gram positif et à gram négatif.

    1. ***
      Uvéite, sclérite, épisclérite, conjonctivite allergique, kératite interstitielle.
      Inflammation et infections à germes sensibles des annexes telles que : conjonctivite, tarsite, blépharite, orgelet, chalazion.
    2. UVEITE
    3. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    4. KERATITE
    5. CONJONCTIVITE
    6. BLEPHARITE
    7. CHALAZION

    1. PRURIT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE

      Des paupières. Effet transitoire.

    2. OEDEME DES PAUPIERES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE

      Effet transitoire.

    3. ERYTHEME
      Conjonctival. Effet transitoire.
    4. HYPERSENSIBILITE
      Cutanéo-conjonctivale.
    5. HYPERTENSION OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Cortico-induite.

    6. CATARACTE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    7. KERATITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Superficielle, due à la présence du corticoïde.

    8. RETARD DE CICATRISATION
      En cas d’ulcération cornéenne ou sclérale.

    1. MISE EN GARDE
      – Condition d’utilisation du produit :

      Ne pas avaler.

      – Réaction d’hypersensibilité :

      En cas d’hypersensibilité, le traitement doit être arrêté.

      – Traitement prolongé :

      Des instillations répétées et/ou prolongées de la pommade peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.

      Des instillations répétées et/ou prolongées de la pommade peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients et/ou un retard de cicatrisation.
    2. NOURRISSON
      L’usage de ce médicament doit être évité chez le nourrisson.
    3. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      En l’absence d’amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l’usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.
    5. TRAITEMENT ASSOCIE
      En cas de traitement par un collyre contenant un principe actif différent, instiller le collyre à 15 minutes d’intervalle.
    6. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Le port de lentilles doit être évité durant le traitement en raison du risque d’adsorption du corticoïde (dexaméthasone). Par ailleurs, en cas d’inflammation et/ou d’infection de l’oesil, le port de lentilles de contact est déconseillé pendant toute la durée du traitement.
    7. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    8. ALLAITEMENT
      Compte tenu des propriétés pharmacocinétiques de la néomycine et de l’immaturité digestive du nouveau-né, la prescription de ce médicament n’est pas recommandée en cas d’allaitement.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Notamment à la polymyxine B (antibiotique de la famille des polypeptides) et à la néomycine (antibiotique de la famille des aminosides).
    2. KERATITE HERPETIQUE
      Epithéliale dendritique.
    3. KERATITE MYCOSIQUE
    4. KERATOCONJONCTIVITE
      Virale épidémique au stade précoce.
    5. GROSSESSE (relative)
      En cas d’administration oculaire, le passage systémique est non négligeable. Toutefois, par rapport à une forme collyre, le passage systémique à partir d’une forme pommade est vraisemblablement très faible.
      La présence de néomycine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse.
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte foetale de l’appareil cochléovestibulaire après administration parentérale de la néomycine.
      En clinique, quelques cas d’atteinte cochléovestibulaire foetale ont été décrits avec d’autres aminosides après administration parentérale. En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Bien que la quantité de dexaméthasone passant dans la circulation systémique soit faible après application oculaire, il convient de tenir compte des interactions observées avec la dexaméthasone par voie générale.
      – Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant). Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes en cas d’hypokaliémie.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    En application oculaire.
    Une à deux applications par jour.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Appliquer une quantité équivalente à un grain de blé de pommade dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l’oeil malade, ou des yeux malades, et
    éventuellement sur le bord de la paupière.
    Pour ce faire, tirer la paupière vers le bas tout en regardant vers le haut et déposer la pommade entre la paupière et le globe oculaire.
    Ne pas toucher l’oeil ou les paupières avec l’extrémité du
    tube.
    Reboucher le tube de pommade, après utilisation.
    Durée du traitement : en moyenne sept jours.
    Un traitement plus long peut être prescrit sous surveillance ophtalmologique stricte.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts