GRAVIBINAN solution injectable (arrêt de commercialisation)

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GRAVIBINAN solution injectable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : GRAVIBINAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/3/1970
    2. publication JO de l’AMM 29/7/1970
    3. mise sur le marché 15/4/1972
    4. arrêt de commercialisation 1/9/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 303974-1

    1
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/1/1971
    2. inscription SS 8/1/1971
    3. radiation SS 1/6/1997
    4. radiation collectivités 1/6/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 303458-3

    1
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/1/1971
    2. inscription SS 8/1/1971
    3. radiation SS 1/6/1997
    4. radiation collectivités 1/6/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PROGESTATIF ET ESTROGENE (ASSOCIATION) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03F-A02.
      Gravibian possède les propriétés des deux hormones physiologiques ovariennes qui en sont les principes actifs.
      Ce sont celles de l’oestrogène physiologique sécrété par l’ovaire, le 17 bêta estradiol, qui assure une bonne croissance de la muqueuse utérine et du myomètre et stimule le développement des récepteurs à la progestérone.
      Ce sont également les propriétés lutéomimétique et gestagène de l’hormone du corps jaune : elle assure la transformation sécrétoire de l’endomètre, favorise le développement de l’utérus hypoplasique et met le muscle utérin au repos. L’affinité de la 17 alpha hydroxyprogestérone pour les récepteurs utérins permet d’obtenir une concentration 5 fois supérieure à celle de la progestérone au niveau de cet organe ciblé.
      Les contrôles histo-biochimiques montrent que la normalisation du taux du glycogène et des enzymes endométriaux est obtenue plus régulièrement par une association des deux hormones que par l’une d’elles utilisées isolement.
      La résultante de cette action synergique concerne :
      – une amélioration des conditions de nidation
      – une stimulation de la croissance utérine
      – une inhibition de la contraction utérine et l’utilisation peut répondre à un but substitutif ou pharmacologique ces deux hormones n’ont pas d’effet corticoïde ni androgénique.


    1. – Stérilité par insuffisance hormonale. Equilibre hormonal après ovulation.
      – Hypoplasie utérine. Protection de la grossesse lors d’une hypoplasie utérine.
      – Prévention dans les avortements à répétition et les menaces d’avortement en rapport avec un déséquilibre hormonal prouvé.
      -. Il faut aussi ajouter, qu’essentiellement pour des raisons éthiques, la preuve certaine de l’efficacité d’un traitement bi-hormonal dans l’installation ou le maintien d’une grossesse n’a pas encore été apportée de manière décisive.

    1. HEMORRAGIE
      Des saignements persistant jusqu’à 8 à 14 jours, de même une hémorragie de privation qui peut se produire à cette période, en cas d’insuccès du traitement lors de l’utilisation obstétricale, ne nécessitent pas de mesure particulière.

    1. GROSSESSE
      Une relation entre l’utilisation d’hormones sexuelles en début de grossesse et la survenue de malformations a été évoquée.

      La présomption que cette relation puisse exister avec le caproate de 17-hydroxyprogestérone et l’estradiol 17 bêta valérianate n’a pas pu être établie dans l’état actuel des connaissances scientifiques. Il faut cependant tenir compte du fait que l’on ne peut pas exclure avec certitude une action tératogène quelconque pour tout médicament. En conséquence, toute thérapeutique médicamenteuse en début de grossesse, y compris Gravibinan, est réservée à des indications bien précises liées à une insuffisance hormonale ou après avortements répétés, pour une maternité fortement désirée, en respectant scrupuleusement le schéma posologique préconisé.

    1. HERPES GRAVIDIQUE
      Antécédents.
    2. TUMEURS ESTROGENODEPENDANTES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Les doses à utiliser varient avec les indications :
    – insuffisance hormonale au cours du cycle dans l’avortement habituel : trois jours avant la montée de la température basale, au 18 ème jour du cycle, injecter une ampoule de un
    millilitre de Gravibinan en intramusculaire. S’il n’y a pas eu de fécondation, la température redescend avant la menstruation, parfois un peu plus abondante et différée de 2 ou 3 jours.
    – prévention de l’avortement habituel avec insuffisance hormonale
    le diagnostic de grossesse aussitôt confirmé, injecter une ampoule de un millilitre de Gravibinan. Une semaine après, et chaque semaine pendant un mois, éventuellement plus longtemps, injecter une ampoule de deux millilitres de Gravibinan.
    La posologie
    est identique s’il s’agit d’une hypoplasie utérine.
    – menace d’avortement avec déficience hormonale injecter une ampoule de deux millilitres de Gravibinan par semaine jusqu’à cessation des signes aigus.
    Ensuite, poursuivre l’injection hebdomadaire d’une
    ampoule de deux millilitres de Gravibinan pendant quelques semaines, jusqu’à stabilisation clinique et biologique. Le traitement ne doit pas dépasser la mi-grossesse.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – injection intra-musculaire profonde, en évitant l’injection dans
    les vaisseaux
    – injecter avec une seringue en verre.


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