SELOKEN 5 mg/5 ml solution injectable (Hôp)
SELOKEN 5 mg/5 ml solution injectable (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : ASTRA FRANCEProduit(s) : SELOKEN
Evénements :
- octroi d’AMM 20/6/1983
- publication JO de l’AMM 2/8/1983
- mise sur le marché 10/10/1983
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 326474-5
5
ampoule(s)
5
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 21/8/1987
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
A L’ABRI DE LA LUMIEREComposition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 5
ml- METOPROLOL TARTRATE 5 mg
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- BETABLOQUANT SELECTIF (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C07A-B02.
Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
. une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
. un effet anti-arythmique
. l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque)
Le métoprolol réduit la mortalité à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde. Le traitement est institué au plus tard avant la 12ème heure.
- ***
– Traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (tachycardie ventriculaires).
– Infarctus du myocarde en phase aigüe (avant la 12ème heure) : institution du traitement par voie parentérale avant le relais par la forme orale. - TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
- FLUTTER AURICULAIRE
- FIBRILLATION AURICULAIRE
- TACHYCARDIE JONCTIONNELLE
- TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
- INFARCTUS DU MYOCARDE(PHASE AIGUE)
- TOXICITE CARDIAQUE
Le mode d’action des bêta-bloquants et la brièveté du traitement par voie IV impose de surveiller tout particulièrement les paramètres cardiaques suivants : automatisme, conduction, fonction inotrope. - BRONCHOSPASME
surveiller la possibilité de survenue. - GLYCEMIE(DIMINUTION)
surveiller la possibilité de survenue.
- MISE EN GARDE
– Angineux :
ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite. - ARRET DU TRAITEMENT
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une ou deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor. - ASTHME
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques. - BRONCHOPATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte. - BRADYCARDIE
Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré. - ANGOR DE PRINZMETAL
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur. - PHENOMENE DE RAYNAUD
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence. - ARTERITE
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence. - PHEOCHROMOCYTOME
L’utilisation des béta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. - SUJET AGE
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Elle nécessite la prudence dans l’institution de la posologie initiale. - DIABETE
Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie et palpitations et sueurs. - REACTION ALLERGIQUE
Chez les patients suceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, qu’elle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitement désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles. - ANESTHESIE GENERALE
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
. Si l’arrêt du traitement est jugé necessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
. Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
– chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.
– En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
. Le risque anaphylactique devra être pris en compte. - THYROTOXICOSE
Les bêta-bloquants sont suceptibles d’en masquer les signes cardio-vasculaires. - GROSSESSE
Sans objet dans cette indication et à la posologie correspondante. - ALLAITEMENT
Sans objet dans cette indication et à la posologie correspondante. - SPORTIFS
- ASTHME
- BRONCHOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
dans leurs formes sévères. - CHOC CARDIOGENIQUE
- ASSOCIATION AUX IMAO
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
- ANGOR DE PRINZMETAL
dans les formes pures et en monothérapie. - MALADIE DU SINUS
- BLOC SINO-AURICULAIRE
- BRADYCARDIE IMPORTANTE
Inférieure à 45 à 50 battements/minute. - PHENOMENE DE RAYNAUD
- TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
dans leurs formes sévères. - PHEOCHROMOCYTOME
non traité. - HYPOTENSION
- HYPERSENSIBILITE
au métoprolol. - REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Contre-indications:
– association à la floctafénine.
– association avec le sultopride : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
Contre-indication relative : association avec l’amiodarone.
Traitement
En cas de bradycardie ou de baisses tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
. d’atropine, 1 à 2 mg IV,
. de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
. suivie, si nécessaire d’isoprénaline 25 microgrammes en injection lente ou de
dobutamine 2.5 à 10 microgrammes/kg/min.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
. glucagon sur la base de 0.3 mg/kg
. hospitalisation en soins intensifs,
. isoprénaline et dobutamine : les posologies
en général élevées et le traitement prolongé nécessite une surveillance spécialisée.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Troubles du rythme :
injection IV très lente d’une dose initiale de cinq mg : un à deux ml (soit un à deux mg ) par minute.
Cette dose peut être répétée toutes les deux à cinq minutes, sans excéder une dose totale de vingt mg
(quatre ampoules).
La dose efficace est généralement comprise entre dix et quinze mg.
– Infarctus du myocarde en phase aiguë (avant la douzième heure) :
pratiquer trois injections de cinq mg, à deux minutes d’intervalle, en contrôlant la tolérance
hémodynamique.
Le traitement est poursuivi avec la forme orale.
.
. Mode d’Emploi :
L’administration intraveineuse d’un bêta-bloquant doit se faire sous contrôle ECG, de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.
L’injetion doit être
interrompue devant l’apparition d’une chute tensionnelle (systolique < 90 mm Hg), d'une bradycardie (< 45 battements/minute), d'un bloc auriculo-ventriculaire (PR > 0.26 sec).