RIMIFON LAPHAL 500 mg/5 ml solution injectable

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RIMIFON LAPHAL 500 mg/5 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialis

    Laboratoire : LAPHAL

    Produit(s) : RIMIFON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 31/5/1960
    2. mise sur le march 1/1/1961
    3. validation de l’AMM 2/9/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347798-4

    6
    ampoule(s) bouteille(s)
    5
    ml
    verre
    autocassable

    Evénements :

    1. agrment collectivits 18/3/1994


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 14.27 F

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUBERCULEUX (HYDRAZIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J04A-C01.
      Antibiotique bactricide, agissant lectivement sur les bacilles de Koch.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Aprs administration orale, pic de concentration maximale entre 1 h et 2 h aprs l’ingestion. A la 3me heure, le taux srique efficace doit tre compris entre 1 et 2 mcg/ml. Diffusion excellente dans les tissus, les organes, la salive, les crachats, les fces et dans tous les secteurs interstitiels, crbrospinal, pritonal et pleural.
      L’isoniazide passe la barrire placentaire. La concentration dans le lait est identique celle du plasma.
      – Mtabolisme :
      L’isoniazide est mtabolis essentiellement par actylation en actylisoniazide. Ce mtabolisme est stable chez un sujet donn et gntiquement dtermin. La demi-vie de l’isoniazide peut varier chez des sujets diffrents de 1 h 6 h ; deux pics de frquence dans une population permettent de distinguer les inactivateurs lents et les inactivateurs rapides . La dtermination de la vitesse d’actylation permettrait d’administrer chaque sujet la plus petite dose active : cette dose est de l’ordre de 3 mg/kg pour les actyleurs lents et de l’ordre de 6 mg/kg pour les actyleurs rapides.
      L’actylisoniazide est hydrolys en actylhydrazine qui est, en partie, transforme en un mtabolite instable. Ce mtabolite serait responsable de l’hpatotoxicit de l’isoniazide.
      – Elimination :
      . par voie urinaire sous forme active, 10 30% (actyleurs rapides ou lents),
      . par voie biliaire sous forme mtabolise.

    1. ***
      – Traitement curatif de la tuberculose active pulmonaire ou extra-pulmonaire.
      – Traitement de la primo-infection tuberculeuse symptomatique.
      – Exceptionnellement, traitement des infections mycobactries atypiques sensibles (sensibilit dtermine par la CMI). Ce traitement repose sur une association d’antibiotiques actifs.
    2. TUBERCULOSE
    3. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. FIEVRE
    5. DOULEUR MUSCULAIRE
    6. DOULEUR ARTICULAIRE
    7. ANOREXIE
    8. TOXICITE HEPATIQUE
      Accrue par association avec les inducteurs enzymatiques : Rifampicine, Barbituriques.
    9. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    10. HEPATITE AIGUE (RARE)
      Pouvant tre svre, avec ou sans ictre.
    11. TOXICITE NEUROLOGIQUE
      Elle semble due au principe actif lui-mme par carence en pyridoxine.
    12. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DENUTRITION
      ETHYLIQUE
      ACETYLEUR LENT

      Annonce par des paresthsies distales qui surviennent surtout chez les actyleurs lents, le dnutri et l’thylique.

    13. TROUBLE PSYCHIQUE
      A type d’excitation neurospychique : hyperactivit, euphorie, insomnie.
    14. CRISE CONVULSIVE
    15. NEVRITE OPTIQUE
    16. ATROPHIE DU NERF OPTIQUE
    17. ACCES MANIAQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
    18. DELIRE AIGU
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
    19. DEPRESSION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
    20. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Fivre, ruptions cutanes, acn, ictre ou hpatite, lymphadnite, osinophilie, dyscrasie sanguine.
    21. POLYARTHRITE
    22. ALGODYSTROPHIE
      Syndrome paule-main.
    23. SYNDROME LUPIQUE

    1. MISE EN GARDE
      – Crise convulsive :
      L’Isoniazide seul peut provoquer des crises convulsives, en cas de surdosage (actyleurs lents) ou sur terrain prdispos. Une surveillance et l’administration concomitante d’anticonvulsivants sont essentielles en cas de risque.
    2. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      La toxicit hpatique possible de l’isoniazide (en particulier au cours des trois premiers mois de traitement, et surtout en association avec la rifampicine et le pyrazinamide) doit entraner une surveillance rgulire des fonctions hpatiques : dosage hedomadaire le premier mois, puis mensuel les mois suivants, des transaminases, ou d’autres tests de cytolyse.
      Une lvation modre (3 fois la normale) ne ncessite pas l’interruption du traitement. Si l’augmentation du taux des transaminases est plus importante, il est ncessaire d’arrter immdiatement le traitement.
    3. SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
      Due la neurotoxicit de l’isoniazide : examen clinique neurologique rgulier et prudence particulire en cas d’administration chez l’thylique.
      Administration de pyridoxine (vitamine B6) en cas de neuropathies priphriques.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Rduire la dose et adapter la posologie partir de l’isoniazidmie.
    5. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne de l’isoniazide. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les susbtances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, l’utilisation de l’isoniazide au cours d’un nombre limit de grossesses n’a apparemment rvl aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier ce jour. Toutefois, des tudes complmentaires sont ncessaires pour valuer les consquences d’une exposition en cours de grossesse.
      En consquence, l’utilisation de l’isoniazide ne doit tre envisage au cours de la grossesse que si ncessaire, tout en sachant que, chez la femme enceinte, le traitement efficace d’une tuberculose active doit tre maintenu tel qu’il tait prescrit avant la grossesse. Une association avec la pyridoxine est souhaitable.
      Lorsqu’il est administr en fin de grossesse, l’isoniazide peut entraner des hmorragies postnatales chez la mre et l’enfant. Le risque hmorragique est augment en association avec la rifampicine. Une prvention par la vitamine K1 per os chez la mre dans le mois prcdant l’accouchement, et un apport adapt au moment de la naissance chez le nouveau-n, semblent efficaces.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    3. ALLAITEMENT (relative)
      L’isoniazide est faiblement li aux protines plasmatiques et le passage dans le lait maternel est dmontr, avec des concentrations quivalentes aux concentrations plasmatiques maternelles, ce qui correspond une ingestion quotidienne par le nourrisson d’environ 5 mg d’isoniazide (soit la moiti de la dose thrapeutique de l’enfant).
      Dans la mesure o il existe un risque potentiel de dfaut d’actylation chez le nouveau-n et compte tenu de la neurotoxicit et de l’hpatotoxicit de l’isoniazide, l’allaitement est dconseill.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations dconseilles :
      – Carbamazpine :
      Augmentation des taux plasmatiques de carbamazpine avec signes de surdosage. Mcanisme invoqu : inhibition du mtabolisme hpatique de la carbamazpine.
      – Disulfirame :
      Troubles du comportement et de la coordination.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. VERTIGE
    4. TROUBLE DE LA VISION
    5. HALLUCINATION
    6. COMA
    7. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    Dose ltale suprieure 200 mg/kg.
    L’absorption de dose massive entrane des signes dont l’apparition se situe entre une demi-heure et trois heures : nauses, vomissements, vertiges, troubles visuels, hallucinations. Possibilit d’installation d’un coma
    convulsif, responsable d’anoxie pouvant entraner la mort.
    Sur le plan biologique, il existe une acidose mtabolique, une ctonurie et une hyperglycmie.
    Le traitement se fait en centre spcialis. Il comprend : lutte contre l’acidose, ranimation
    cardio-respiratoire, administration d’anticonvulsivants et de fortes doses de pyridoxine. Dans les cas svres, on peut raliser une puration par hmodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    En perfusion intraveineuse, ventuellement voie intramusculaire.
    * Rgles gnrales du traitement de la tuberculose :
    Le traitement curatif de la tuberculose doit respecter les principales rgles suivantes :
    – un traitement bien
    conduit et bien suivi est, avec la ngativation durable des examens bactriologiques, le critre de gurison essentiel;
    – le traitement ne doit tre administr qu’aprs la preuve bactriologique de la tuberculose.
    L’examen bactriologique comprend
    systmatiquement l’examen direct, la mise en culture et l’antibiogramme.
    Toutefois, s’il y a urgence ou si les lsions sont typiques et la bacilloscopie ngative malgr sa rptition, le traitement peut tre institu et sera reconsidr lorsque l’on
    disposera de la culture.
    * Un traitement efficace doit :
    – associer trois antituberculeux (traitement d’attaque) jusqu’aux rsultats de l’antibiogramme et pendant au moins deux mois pour viter l’mergence d’une rsistance, puis deux antituberculeux
    (traitement d’entretien);
    – associer quatre antituberculeux en cas d’antcdent de tuberculose traite ou de rechute;
    – la phase d’attaque peut tre poursuivie jusqu’ trois mois si le rsultat de l’antibiogramme n’est pas disponible;
    – utiliser les
    antituberculeux les plus actifs (bactricides des doses efficaces, mais adaptes pour viter tout surdosage);
    – tre administr en une seule prise quotidienne, de manire continue et pendant au moins six mois en cas de tri ou quadrithrapie initiale
    de deux mois incluant au moins la rifampicine et le pyrazinamide; de neuf mois en cas de trithrapie initiale de deux mois n’incluant pas ces deux antibiotiques.
    * Posologie :
    Quatre cinq milligrammes par kilogramme par jour chez l’adulte et dix
    milligrammes par kilogramme par jour chez l’enfant en dbut de traitement.
    La mesure de la concentration srique la troisime heure en isoniazide actif (taux srique efficace entre un et deux microgrammes par millilitre) permet d’ajuster la posologie
    chaque malade.
    * Rduction des doses en cas d’insuffisance rnale ou hpatique.


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