SOLUDACTONE 100 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral

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SOLUDACTONE 100 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 8109 CB


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SEARLE

    Produit(s) : SOLUDACTONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/9/1967
    2. publication JO de l’AMM 22/10/1967
    3. mise sur le marché 15/1/1971
    4. validation de l’AMM 12/10/1988

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 309739-4

    1
    ampoule(s) de solvant
    2
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/1/1969
    2. inscription SS 5/1/1969


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 10.88 F

    Prix public TTC : 18.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 325224-5

    5
    ampoule(s) de solvant
    2
    ml
    verre

    5
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/1/1969


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    EVITER L’HUMIDITE
    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 44 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DIURETIQUE EPARGNEUR POTASSIQUE (ANTIALDOSTERONE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C03D-A02.
      Activité antialdostérone rénale, natriurétique et épargneur potassique.
      Action inotrope positive.

    1. ***
      Affections médicales et chirurgicales comportant un hyperaldostéronisme et un risque de déplétion potassique.
      – Chirurgie :
      . prophylaxie des troubles électrolytiques post-opératoires et de leurs conséquences.
      . chirurgie cardio-vasculaire : prophylaxie des troubles du rythme secondaires per et post-opératoires (extrasystole auriculaire ou ventriculaire, fibrillation auriculaire).
      – Médecine :
      . oedèmes de l’insuffisance cardiaque,
      . ascites cirrhotiques.
      En thérapeutique adjuvante des états hypokaliémiques en particulier lorsque l’hypokaliémie constitue un facteur aggravant :
      . troubles du rythme avec hyperexcitabilité myocardique,
      . intoxication digitalique.
    2. HYPERALDOSTERONISME PRIMAIRE
    3. HYPOKALIEMIE(PREVENTION)
    4. CHIRURGIE CARDIAQUE(ADJUVANT)
    5. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    6. OEDEME
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    8. OEDEME DES CIRRHOSES
    9. INTOXICATION PAR LES DIGITALIQUES
    10. HYPOKALIEMIE

    1. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
    2. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      en cas d’insuffisance rénale.
    3. SOMNOLENCE
    4. ERUPTION CUTANEE
    5. GYNECOMASTIE
      Comme pour les autres spironolactones, le canrénoate, s’il était utilisé en traitement prolongé, serait suceptible d’être à l’origine de gynécomasties, réversibles en général à l’arrêt du traitement.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      La surveillance de l’ionogramme sanguin (en particulier la kaliémie) et urinaire, un bilan rénal et hépatique, sont indispensables chez les malades graves. Cette surveillance est justifiée chez tous les patients en cas de traitement simultané par un diurétique puissant.
    2. DIABETE
      En cas de diabète, l’hyperglycémie favorise le risque d’hyperkaliémie.
    3. CIRRHOSE
      Déconseillé chez le cirrhotique quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/l.
    4. ACIDOSE
      Déconseillé chez les sujets suceptibles de présenter une acidose.
    5. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
    6. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, toutefois à fortes doses il a été décrit une féminisation des foetus mâles lorsque le canrénoate de potassium était administré en fin de gestation.

      Dans l’espèce humaine le risque n’est pas connu, cependant aucun cas de féminisation n’a été rapporté à ce jour.

      En conséquence, le canrénoate de potassium est déconseillé pendant toute la grossesse et ce d’autant plus que son administration ne se justifie, ni dans le traitement des oedèmes et les états de rétention hydrosodée gravidiques, ni dans l’HTA gravidique.
    7. ALLAITEMENT
      L’allaitement est déconseillé pendant toute la durée du traitement en raison de l’excrétion de la spironolactone et de ses métabolites dans le lait maternel.

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    2. HYPERKALIEMIE
    3. TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULOVENTRICULAIRE
      Troubles graves.
    4. STADE TERMINAL DE L’INSUFFISANCE HEPATIQUE
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiquées : diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium (excepté en cas d’hypokaliémie)
      – Contre-indications relatives : associations déconseillées avec le lithium, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. DIARRHEE
    5. NATREMIE(DIMINUTION)
    6. KALIEMIE(AUGMENTATION)

    Traitement

    – Symptômes : somnolence, nausées, vomissements, diarrhée. Hyponatrémie ou d’hyperkaliémie (éventuelle).
    – Traitement :
    . procéder à un lavage gastrique,
    . correction des variations éventuelles des électrolytes.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie intraveineuse.
    La dose quotidienne moyenne se situe entre quatre cents mg et six cents mg, en IV ou en perfusion. La dose maximale recommandée est de huit cents mg par vingt quatre heures, et quatre cents mg en une seule
    injection.
    La durée de traitement n’excédera pas trois mois.
    .
    Mode d’Emploi :
    L’injection IV lente d’une ampoule ne doit pas se faire en un temps inférieur à trois minutes.
    En raison du pH variable des solutés glucosés à cinq pour cent et isotoniques
    de chlorure de sodium et afin d’éviter les risques de précipitaion de la Soludactone, il est recommandé de ne pas diluer une ampoule de Soludactone dans un volume supérieur à cent ml de soluté glucosé et cinq cents ml de soluté isotonique de chlorure de
    sodium.
    On peut également diluer Soludactone dans un sérum glucosé à cinq pour cent de sérum physiologique.


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