ISOPTINE 40 mg comprims enrobs

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ISOPTINE 40 mg comprims enrobs

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialis

    Laboratoire : KNOLL FRANCE

    Produit(s) : ISOPTINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/12/1967
    2. mise sur le march 15/5/1969
    3. validation de l’AMM 20/2/1989
    4. rectificatif d’AMM 9/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 305458-0

    5
    plaquette(s) thermoforme(s)
    15
    unit(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 28/10/1968
    2. inscription SS 3/3/1969
    3. agrment collectivits 27/1/1971


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 18.37 F

    Prix public TTC : 28.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF (PHENYLALKYLAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C08D-A01.
      Le vrapamil est un antagoniste calcique spcifique, c’est–dire qu’il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations reprsentatives des concentrations thrapeutiques, les mouvements des autres ions.
      Au niveau cardiaque :
      – dpression de l’activit du noeud sinusal ;
      – ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des priodes rfractaires au niveau du noeud auriculoventriculaire proportionnels aux concentrations. Ces effets expliquent que le vrapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe IV et qu’il soit efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculoventriculaire ;
      – le vrapamil ne modifie ni la vitesse de conduction ni les priodes rfractaires des oreillettes, du systme His-Purkinje, des ventricules, des voies accessoires ;
      – le vrapamil dprime la contractilit du myocarde (effet inotrope ngatif).
      Au niveau artriel :
      – le vrapamil entrane une relaxation et s’oppose la contraction des fibres musculaires lisses artrielles.
      L’abaissement des rsistances s’observe dans tous les territoires et entrane une baisse de la pression artrielle.
      La bradycardie (habituellement modre), la dpression de la contractilit, la diminution de la postcharge concourent une diminution du travail cardiaque et donc une diminution de la consommation d’oxygne par le myocarde. La vasodilatation coronaire entrane une augmentation du dbit coronaire sans effet de vol ;
      – le dbit sanguin rnal est augment ;
      – chez la plupart des malades, l’effet dpresseur myocardique est contrebalanc par la diminution de la postcharge et par la mise en jeu rflexe du systme sympathique, comme en tmoigne l’absence de diminution de l’index cardiaque. Cependant, chez les sujets fonction cardiaque altre, une dtrioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise de bta-bloquants ou d’autres mdicaments dpresseurs cardiaques.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Le vrapamil administr par voie orale :
      – est absorb plus de 90 % ;
      – subit un intense effet de premier passage hpatique expliquant sa faible biodisponibilit absolue (20 35 %) ;
      – le pic de concentration est tabli entre1 et 2 heures ;
      – la demi-vie apparente d’limination, aprs prise unique, est comprise entre 3 et 7 heures, aprs administration ritre (toutes les 6 heures) elle se situe entre 4.5 et 12 heures ;
      – liaison aux protines plasmatiques : 90 % ;
      – la trs forte mtabolisation hpatique conduit de nombreux mtabolites (plus de 12) dont le plus important est le norvrapamil qui peut atteindre, l’quilibre, des concentrations voisines de celles de la substance mre. Il s’agit d’un mtabolite actif ;
      – l’limination, presque exclusivement sous forme de mtabolites, est rnale pour 70 %, digestive pour 20 25 %.


    1. – Traitement de l’angor sous toutes ses formes.
      – Traitement et prvention des tachycardies paroxystiques supraventriculaires.
    2. ANGOR
    3. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE
    4. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE(PREVENTION)

    1. NERVOSITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. ASTHENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. OEDEME PERIPHERIQUE
    5. BRADYCARDIE
    6. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
    8. CHOC CARDIOGENIQUE
    9. CONSTIPATION
    10. TOXICITE HEPATIQUE
      Des atteintes hpatiques cytolytiques et/ou cholestatiques d’origine immunoallergique traduction clinique (ictre et/ou douleurs abdominales, malaise, fivre) ou purement biologique (augmentation des transaminases et/ou des phosphatases alcalines) rversibles l’arrt du traitement ont t rapportes.
    11. ICTERE
      Rversible l’arrt du traitement.
    12. DOULEUR ABDOMINALE
      Rversible l’arrt du traitement.
    13. MALAISE
      Rversible l’arrt du traitement.
    14. FIEVRE
      Rversible l’arrt du traitement.
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Rversible l’arrt du traitement.
    16. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Rversible l’arrt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      – Association aux btabloquants :
      Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et de dfaillance cardiaque (synergie des effets).
      Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG troite en particulier chez le sujet g et en dbut de traitement.
      – Insuffisance cardiaque :
      Celle-ci doit tre contrle avant la mise en route du traitement. Dans le cas o un digitalique est prescrit, il est ncessaire de :
      . surveiller troitement la conduction auriculoventriculaire (effets additifs) ;
      . contrler les concentrations de digoxine et adapter la posologie (car le vrapamil peut augmenter de faon importante les concentrations plasmatiques de digoxine).
      – Bloc auriculoventriculaire du 1er degr :
      Celui-ci peut tre major et conduire un bloc complet (en particulier au pic de concentration).
      – Fibrillation auriculaire :
      Le vrapamil peut faciliter la conduction antrograde dans la voie accessoire, aboutissant une acclration marque de la frquence ventriculaire.
      – Flutter auriculaire + voie accessoire :
      Le vrapamil peut faciliter la conduction antrograde dans la voie accessoire, aboutissant une acclration marque de la frquence ventriculaire.
      – Insuffisance hpatique :
      La mtabolisation est dans ce cas considrablement ralentie ; la demi-vie apparente d’limination est trs allonge. La posologie doit tre fortement diminue, par exemple par un facteur 5.
      – Sujet g :
      Le volume de distribution et la clairance totale sont fortement diminus. Par ailleurs, la biodisponibilit du vrapamil est plus leve chez ces sujets que chez l’adulte. Il faut donc rduire la posologie et ne l’augmenter que progressivement.
    2. ATTEINTE HEPATIQUE
      Des atteintes cytolytiques et cholestatiques d’origine immuno-allergique, accompagnes ou non de symptmes cliniques type de malaise, fivre, ictre et/ou douleurs du quadrant suprieur droit de l’abdomen ont t rarement rapportes chez les patients recevant du vrapamil. Si de tels symptmes apparaissent, il est recommand de procder un dosage des enzymes hpatiques. En cas d’lvation des enzymes hpatiques et plus forte raison, en cas d’ictre, le traitement doit tre interrompu de manire dfinitive.
    3. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du vrapamil lorsqu’il est administr pendant les premier et deuxime trimestres de la grossesse. En consquence, par mesure de prcaution, il est prfrable de ne pas utiliser le vrapamil pendant les premier et deuxime trimestres de la grossesse.
      Pendant le troisime trimestre de la grossesse, l’utilisation du vrapamil au cours d’un nombre limit de grossesses n’a apparemment rvl aucun effet foetotoxique particulier ce jour. En consquence, l’utilisation du vrapamil ne doit tre envisage au cours du troisime trimestre de la grossesse que si ncessaire.

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      Blocs auriculo-ventriculaires du 2me et du 3me degr non appareills.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Systolique infrieure 90 mm Hg.
    4. DYSFONCTIONNEMENT SINUSAL
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Association contre-indique (par mesure de prudence) :
      – Dantrolne (perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observs lors de l’administration de vrapamil et de dantrolne par voie IV. L’association de vrapamil et de dantrolne est donc potentiellement dangereuse.
      2 / Associations dconseilles :
      – Antiarythmiques : le vrapamil a des proprits antiarythmiques et, du point de vue des interactions mdicamenteuses, il est considr comme tel. Leur coprescription est dconseille du fait de l’augmentation possible des effets indsirables cardiaques par effets additifs. Son association un autre antiarythmique est trs dlicate, ncessitant une surveillance clinique troite et un contrle de l’ECG.
      – Esmolol (en cas d’altration de la fonction ventriculaire gauche) : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrt sinusal), troubles de la conduction sinoauriculaire et auriculoventriculaire et dfaillance cardiaque (synergie des effets).

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. CHOC CARDIOGENIQUE

    Traitement

    En cas de surdosage peuvent tre constats des troubles conductionnels graves : hypotension marque, voire choc cardiognique.
    L’antidote est represent par l’ isoprnaline (voie I.V.).
    Les troubles conductionnels peuvent bnficier d’un entrainement
    lectrosystolique ; le glucagon et les sels de calcium peuvent tre utiliss en cas de choc cardiognique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement et prvention des tachycardies paroxystiques supraventriculaires :
    Un deux comprims ( quarante milligrammes) trois fois par jour de prfrence au cours du repas.
    – Traitement de l’angor sous toutes ses formes :
    La
    posologie initiale est de deux cent quarante milligrammes par jour soit deux comprims ( quarante milligrammes), trois fois par jour. En cas d’efficacit insuffisante, la posologie peut tre augmente quatre cent quatre vingt milligrammes par jour
    sous la forme libration prolonge de vrapamil raison d’une prise deux cent quarante milligrammes deux fois par jour.
    – Chez le sujet g de plus de soixante dix ans : la posologie sera de cent vingt deux cent quarante milligrammes par jour,
    soit un deux comprims ( quarante milligrammes) trois fois par jour.
    * Enfant :
    Cinq milligrammes par kilo en moyenne. Si la posologie doit tre augmente, il ne faut pas dpasser dix milligrammes par kilo.


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