NEOMYCINE DIAMANT 250000 UI comprimés (arrêt de commercialisation)
NEOMYCINE DIAMANT 250000 UI comprimés (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte, enfant + de 6 ans
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : ROUSSEL DIAMANTProduit(s) : NEOMYCINE DIAMANT
Evénements :
- octroi d’AMM 3/2/1955
- mise sur le marché 15/4/1955
- validation de l’AMM 4/3/1998
- arrêt de commercialisation 1/7/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 307111-8
1
plaquette(s) thermoformée(s)
16
unité(s)
poly(chlorure-acétochlorure de vinyle)/alu
blanc crèmeEvénements :
- agrément collectivités 16/12/1960
- inscription SS 28/12/1961
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
EVITER L’HUMIDITERégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
35 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- NEOMYCINE SULFATE 250000 U.I.
- SILICE COLLOIDALE excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- ANTIINFECTIEUX INTESTINAL (ANTIBIOTIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A07A-A01.
Ce médicament est un antiseptique intestinal. La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
Spectre antibactérien :
– Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 2 mg/l) :
Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
Staphylocoques méticilline-sensibles, Campylobacter, Salmonella , Yersinia.
– Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
Escherichia coli, Shigella, Proteus, Providencia, Citrobacter, Enterobacter.
– Espèces résistantes (CMI > 2 mg/l) :
Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
Entérocoques, Staphylocoques méticilline-résistants, bactéries anaérobies strictes.
NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
L’absorption digestive est faible : 0.5% à 2% de la dose ingérée, lorsque la muqueuse intestinale n’est pas altérée.
L’antibiotique n’est pas détruit dans la lumière digestive et est éliminé sans modification dans les fèces.
- ***
Traitement des diarrhées aiguës d’origine bactérienne à germes sensibles, en l’absence de phénomènes invasifs :
Ce traitement ne dispense pas d’une réhydratation si elle est nécessaire.
L’importance de la réhydratation et sa voie d’administration (per os ou IV) doivent être adaptées à l’intensité de la diarrhée, à l’âge et au terrain du sujet. - DIARRHEE INFECTIEUSE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DIARRHEE
Déséquilibre de la flore intestinale. - MALABSORPTION
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEUn syndrome de malabsorption, réversible, notamment à dose forte et en cure prolongée, demeure un risque dans cette famille d’antibiotiques.
- MISE EN GARDE
– Persistance des symptômes :
Si les symptômes persistent à posologie usuelle, la conduite thérapeutique devra être réévaluée.
En cas de diarrhée infectieuse avec des manifestations cliniques suggérant un phénomène invasif (notamment le caractère sanglant et purulent des émissions), seule l’activité des antibactériens à bonne diffusion systémique a été démontrée.
– Traitement prolongé :
Un traitement prolongé ne se justifie pas. Il pourrait exposer à une sélection de souches bactériennes multirésistantes et à une surinfection, notamment chez les sujets en repos digestif. - TRAITEMENT PROLONGE
Malgré un faible pourcentage de résorption sanguine, l’ototoxicité et la néphrotoxicité des aminosides imposent de limiter le traitement, en évitant les administrations répétées ou prolongées (4 jours au maximum). - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Malgré un faible pourcentage de résorption sanguine, l’ototoxicité et la néphrotoxicité des aminosides imposent d’éviter l’administration en cas d’insuffisance rénale sévère. - ALTERATION DE LA MUQUEUSE DIGESTIVE
Malgré un faible pourcentage de résorption sanguine, l’ototoxicité et la néphrotoxicité des aminosides imposent d’éviter l’administration en cas d’altération de la muqueuse digestive. - ANESTHESIE GENERALE
Prudence en cas d’anesthésie générale en cours de traitement (potentialisation des curares, des myorelaxants et des anesthésiques généraux). - ALLAITEMENT
Compte tenu de ses propriétés pharmacocinétiques et de l’immaturité digestive du nouveau-né, la prescription de ce médicament n’est pas recommandée en cas d’allaitement.
- HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES
- GROSSESSE (relative)
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte foetale de l’appareil cochléovestibulaire après administration parentérale de la néomycine.
En clinique, des cas d’atteinte cochléovestibulaire foetale ont été décrits avec d’autres aminosides après administration parentérale.
En conséquence, et par analogie, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans).
– Adulte : 4 à 8 comprimés par jour, en 4 prises.
– Enfant de plus de 20 kg : 25 à 50 mg/kg/jour, soit 1 à 2 comprimés pour 10 kilo de poids et par jour, en 4
prises.
La durée du traitement ne doit pas dépasser 4 jours.