NAPROXENE SODIQUE
NAPROXENE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/6/2000
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(+)-(METHOXY-6 NAPHTALENE-2)-2 PROPIONATE DE SODIUMEnsemble des dénominations
CAS : 26159-34-2
sel ou driv : PIRPROFENE
sel ou driv : NAPROXENEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : NAPROXENE
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygnase et de la synthse des prostaglandines.
Action analgsique priphrique de type aspirine.
Action anti-inflammatoire au stade aig de l’inflammation, explique en partie par l’inhibition de la biosynthse des prostaglandines.
Inhibition de l’augmentation de la permabilit capillaire.
Au stade cellulaire, inhibition partielle de la migration des leucocytes.
N’empche pas la formation du tissu de granulation. - secondaire
Effet anti-agrgant plaquettaire confirmer.
Activit fibrinolytique.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
– Br J Clin Pract 1981;35:143-146. - SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (principale)
- ARTHROSE (principale)
Traitement des pousses aiges d’arthrose, dont coxarthrose et gonarthrose. - CERVICALGIE (principale)
- DOULEUR LOMBAIRE (principale)
- SCIATIQUE (principale)
- TENDINITE (principale)
– Curr Ther Res 1981;30:292-301. - BURSITE (principale)
– Curr Ther Res 1981;30:292-301. - PERIARTHRITE SCAPULOHUMERALE (principale)
– Rheumatol Rehabil 1981;20:54-59. - RHUMATISME PSORIASIQUE (principale)
- GOUTTE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (secondaire)
- DOULEUR POSTOPERATOIRE (secondaire)
– Curr Ther Res 1980;27:293-301. - DOULEUR POST-TRAUMATIQUE (secondaire)
– Br J Sports Med 1982;16:91-95. - DOULEUR OBSTETRICALE (secondaire)
Tranches utrines
– Clin Pharmacol Ther 1977;21:414-421. - DYSMENORRHEE (secondaire)
– Am J Obstet Gynecol 1977;127:818-823.
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
li la rtention hydrosode. - OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
Li la rtention hydrosode. - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’un syndrome nphrotique. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSENSIBILITE (CERTAIN )
– Am J Med 1990;89:526-527. - COLITE AIGUE (CERTAIN )
A osinophiles :
– Am J Med 1990;89:526-27. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
DESHYDRATATION
CIRRHOSE DECOMPENSEE
TRAITEMENT DIURETIQUE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINEQuelques cas d’oligoanurie en rapport avec l’effet inhibiteur sur la synthse des prostaglandines, empchant ainsi l’adaptation circulatoire rnale l’hypotension. Elles sont favorises par les tats d’hypoperfusion rnale et/ou d’hypovolmie :
– JAMA 1982;248:2864-2867.
– Am J Med 1978;64:804-807.
Elle peut plus rarement signer une nphropathie intersticielle par hypersensibilit :
– N Engl J Med 1979;301:1271-1273.
– Drugs 1982;23:115. - SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Rvlant une nphropathie intersticielle aigu par mcanisme d’hypersensibilit, un cas :
– N Engl J Med 1979;301:1271-1273. - PHOTODERMITE (CERTAIN )
Chez 21 cas d’enfants traits au long cours pour une arthrite rhumatode :
– J Pediatr 1990;117:660-664. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilit :
– N Engl J Med 1979;301:1271-1273.
Un cas :
– Pediatrics 1987;80:904-908. - GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN )
Rfrence :
– JAMA 1996;276:466-469. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilit, ruption de type maculopapuleux.
Un cas d’oedeme des glandes salivaires associ un rash cutan gnralis (sel de naproxene non precise) :
– Br J Dermatol 1995,133:647-649. - URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Rfrence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Rfrence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUXIl peut se compliquer de perforation et ncessite l’arrt du traitement.
- GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
A type de mlna ou d’hmatmse, en rapport avec une gastrite ou un ulcre gastroduodnal, ncessite l’arrt du traitement. - STENOSE DE L’INTESTIN GRELE (A CONFIRMER )
– Gastroenterology 1988;94:1070-1074. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent on n’observe qu’une lvation modre et transitoire des transaminases. Les hpatites symptmatiques sont exceptionnelles. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent modre et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas, rversible l’arrt du traitement (sel ou base non prcis) :
– J Clin Gastroenterol 1995;21:258. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
A prdominence cholestatique, elle est rversible l’arrt dfinitif du traitement qu’elle ncessite. - ANEMIE (CERTAIN RARE)
Le plus souvent anmie hypochrome en rapport avec un saignement digestif occulte, plus rarement anmie hmolytique. - ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Sept cas connus dont deux avec test de Coombs positif :
– BMJ 1986;292:1430. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- MALADIE DE PARKINSON(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Un cas dcrit avec preuve de rintroduction positive; le mcanisme est inconnu (sel de naproxne non prcis) :
– BMJ 1995;311:422. - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Peut provoquer une HTA modre.
Antagonise les effets des anti-hypertenseurs et augmente la morbidit de l’HTA:
– Ann Intern Med 1994;121:289-300. - SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- GLANDES SALIVAIRES(TUMEFACTION) (A CONFIRMER )
Un cas d’oedeme des glandes salivaires associ un rash cutan gnralis (sel de naproxene non precise) :
– Br J Dermatol 1995,133:647-649. - KERATOPATHIE (A CONFIRMER )
Un cas rversible l’arrt du traitement :
– Am J Ophtalmol 1985;99:598. - SYNDROME DE LOEFFLER (CERTAIN TRES RARE)
Un cas dcrit sous naproxne, rversible l’arrt du traitement, et revue de 28 cas :
– Arch Intern Med 1992;152:1521-1524. - ALOPECIE (A CONFIRMER )
Un cas chez un jeune enfant :
– BMJ 1989;298:325. - CAUCHEMAR (A CONFIRMER )
Un cas avec le naproxne :
– South Med J 1991;84:1271-1273. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
Rcidive d’un lupus sous naproxne. Un cas :
– JAMA 1992;268:51-52. - CYSTITE (A CONFIRMER )
Trois cas (sel de naproxne non prcis) :
– N Z Med J 1993;106:501-503. - LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
Un cas rapport (sel ou base de naproxene non prcis) :
– Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
Un cas de lichen plan bulleux observ aprs une semaine de traitement chez une malade ayant des antcdents de lichen plan:
Acta Derm Venereol 1999:79:329-330 - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas, au cours d’un exercice physique, chez une adolescente sans antcdents allergiques (sel de naproxne non prcis) :
– Allergy 1995;50:992-994. - PARESTHESIE (CERTAIN )
Rversible l’arrt du traitement, 28 cas rapports la pharmacovigilance australienne (sel de naproxne non prcis) :
– Aust Adv Drug React Bull 1997;16:7.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisime trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthse des prostaglandines peuvent exposer le foetus une toxicit cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prmature du canal artriel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
En raison du risque de dcompensation et d’insuffisance rnale. - CIRRHOSE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
- SUJET AGE
Risque accru d’insuffisance rnale aigu. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
En raison de l’absence d’tudes systmatiques chez la femme enceinte. - GROSSESSE(DERNIER MOIS)
En raison de son effet inhibiteur sur la synthse des prostaglandines, le naproxne peut entrainer un retard dans le dclenchement du travail. - ALLAITEMENT
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associe entre l’aspirine et les antiinflammatoires non strodiens chez les sujets prsentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) dclench par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilit connue au naproxne. - ENFANT
Absence d’tudes controles chez l’enfant.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Cinq cents milligrammes par jour.
Dbuter le traitement par une dose d’attaque de mille milligrammes par jour.
Dose maximale: mille trois cent soixante quinze milligrammes par jour en 4 prises.Dans les tats
inflammatoires nonarticulaires, le traitement sera de courte dure.
Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des dfenses naturelles de l’organisme contre l’infection.Surveillance du
traitement:
Surveillance de la fonction rnale chez les sujets en tat d’hypoperfusion rnale ou d’hypovolmie.
Surveillance hmatologique et hpatique en cas de traitement prolong.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
14
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rnale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Rsorption complte par voie digestive;
Aprs une prise de 250 mg per os, concentration plasmatique maximale de 34 microgrammes par ml obtenue en 30 90 mns.
Rsorption rectale rapide, mais la concentration plasmatique maximale est suprieure par voie
orale pour une mme dose.
Répartition
Liaison l’albumine plasmatique: 99,9%.
La concentration de drogue non lie est plus leve chez les patients gs.
– Br J Clin Pharmacol 1984;18:207-214.
Taux sanguins stables et proportionnels aux doses administres pour des doses infrieures 300
milligrammes.
Pour des doses suprieures 300 mg,les taux sanguins tendent vers une asymptote, ce qui limite le risque de surdosage.Traverse la barrire foetoplacentaire.
Passe dans le lait: concentration dans le lait gale environ 1% de la
concentration plasmatique maternelle.Demi-Vie
14 heures;
Allonge en cas d’insuffisance hpatique. (20 heures).
– Int J Clin Pharmacol Ther Toxicol 1980;18:242.
Métabolisme
Dmthylation et/ou glycuroconjugaison.
Elimination
Voie rnale:
Par filtration glomrulaire et scrtion tubulaire.
50% de la dose administre sont limins en 24 heures, 94% en 5 jours, sous forme active et surtout glycuroconjugue. (98%). Voie biliaire:
Aprs excrtion biliaire, 0,5 2,5% sont
limins dans les fcs.
Bibliographie
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- ANAPROX (USA)
- ANAPROX DS (USA)
- NAIXAN (JAPON)
- NAROCIN (ISRAEL)
- SYNFLEX (ANGLETERRE)