DEXTROPROPOXYPHENE CHLORHYDRATE
DEXTROPROPOXYPHENE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/3/2000
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de (+)-propionate de benzyl-1 dimthylamino-3 mthyl-2 phnyl-1 propyleEnsemble des dénominations
BANM : DEXTROPROPOXYPHENE HYDROCHLORIDE
CAS : 1639-60-7
USAN : PROPOXYPHENE HYDROCHLORIDE
autre dnomination : CHLORHYDRATE DE DEXTROPROPOXYPHENE
bordereau : 58 et 2298
rINNM : DEXTROPROPOXYPHENE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : DEXTROPROPOXYPHENE
- MORPHINIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE CENTRAL (principale certaine)
- SEDATIF (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action analgsique de type morphine; agoniste des rcepteurs mu.
Bloque les synapses dans le cheminement central de la douleur.Inhibe les projections corticales et les relais thalamiques.Exerce un effet modrateur sur la formation rticule, avec un certain degr de slectivit pour l’activation engendre par les stimuli nociceptifs.
Dpresseur du centre respiratoire bulbaire par diminution de la sensibilit au gaz carbonique.
- ANALGESIQUE (principal)
- DOULEUR (principale)
- SYNDROME DE SEVRAGE DES OPIACES ( confirmer)
- ULCERATION RECTALE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
SUPPOSITOIRESDeux cas, avec une prparation associant le dextropropoxyphne au paractamol :
– Gastroenterol Clin Biol 1990;14:102-103.
Au moins 46 cas rapports (association paractamol dextropropoxyphne) :
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452. - BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
– Drug Ther Bull 1983;21:17. - OEDEME PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- FIBROSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTIONS FREQUENTESQuelques cas rapports chez des toxicomanes.
Deux cas chez des sujets utilisant rgulirement le dextropropoxyphne par voie IV des fins illicites :
– J Rheumatol 1993;20:596-597. - ABCES AU POINT D’INJECTION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE
INJECTIONS FREQUENTESA type d’abcs aseptique.
- THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSEQuelques cas rapports chez des toxicomanes.
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Neuf cas dcrits (15 autres auraient t rapports auparavant) :
– J Hepatol 1993;19:470-474.
Deux nouveaux cas, dont un avec preuve de rintroduction positive :
– Therapie 1994;49:521-522. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
– Surg Gyn Obstetr 1977;145:105.
– Lancet 1978;1:706. - AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
INSUFFISANCE RENALE
HEROINOMANIEUn cas :
– Sem Hop Paris 1991; 67:1964-1966.
14 cas dcrits :
– Presse Med 1993;22:133. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- EUPHORIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE L’HUMEUR (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
Lger le plus souvent, aprs traitement prolong fortes doses. Deux cas rapports de syndrome de sevrage prononc :
– Lancet 1979;2:1743.
Un cas, aprs utilisation pendant un an de 1 3 grammes par jour :
– Ann Intern Med 1995;123:473.
Un cas dcrit, se manifestant par une confusion, des hallucinations et des sueurs :
– Ann Intern Med 1995;123:473. - BRONCHOCONSTRICTION (CERTAIN TRES RARE)
Peut dclencher une crise d’asthme. - PSYCHOSE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas rapport lors du sevrage d’un sujet dpendant :
– Lancet 1979;2:744. - HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- ARTERITE (A CONFIRMER )
Un cas d’obstruction artrielle radiale progressive par injection intra-artrielle chez un toxicomane :
– Forschr Gels Rontgenstr Nuklear Med 1981;135:245.
– In Dukes 1983;7:84. - AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
Un cas rapport avec gurison aprs arrt et traitement par corticodes :
– Ugeskr Laeg 1979;141:3309.
– In Dukes 1981;5:64-66. - HYPOSECRETION LACRYMALE (A CONFIRMER )
Un cas rapport chez un porteur de lentilles cornennes :
– J Am Optom Ass 1981;52:257. - ANORECTITE NECROSANTE (A CONFIRMER )
Quelques cas rapports chez des malades sous traitement prolong par l’association dextropropoxyphne et paractamol en suppositoires. Rgresse l’arrt du traitement. Il n’a pas t dtermin si cet effet est provoqu par l’association ou bien par l’une des substances. Possibilit de squelles fibreuses, un cas de stnose anorectale :
– Therapie 1982;37:321-326.
– Gastroenterol Clin Biol 1984;8:579-580. - RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas :
– JAMA 1986;255:1709. - FRACTURE (A CONFIRMER )
Le dextropropoxyphne augmenterait la frquence des fractures de la hanche chez les sujets gs (enqute sur 4500 sujets) :
– J Gerontol 1992;47:M111-M115.
- SYNDROME DE SEVRAGE
Ne pas administrer prs du terme. - DEPRESSION RESPIRATOIRE NEONATALE
Ne pas administrer prs du terme.
- RISQUE MODERE
Risque minime de dpendance de type alcool-barbiturique:
– JAMA 1974;230:1440.
– Bulletin de l’OMS 1970;Suppl 43:Dependence liability of non narcotic drugs.
– OMS 1970; Comit OMS d’experts de la pharmacodpendance.
- UTILISATEUR DE MACHINE
En raison du risque de somnolence. - CONDUCTEUR DE VEHICULE
En raison du risque de somnolence. - GROSSESSE
En raison du risque de dpression respiratoire et de syndrome de sevrage chez le nouveau-n. - ALLAITEMENT
Les concentrations dans le lait humain sont faibles.Pas d’accident rapport chez l’enfant.
- ENFANT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Cent quatre vingt quinze trois cent quatre vingt dix milligrammes par jour en 3 6 prises.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rnale
– 2 –
REPARTITION
lait
– 3 –
DEMI VIE
6
à 12
heure(s)Absorption
Rsorption rapide par le tube digestif.
Répartition
Concentration dans le cerveau, le foie, le rein.
Passe la barrire placentaire.
Passe dans le lait.
Taux plasmatiques anormalement levs responsables d’une importante sdation chez les sujets porteurs d’une cirrhose hpatique.
– Clin Pharmacol Ther
1980;28:417.
Demi-Vie
6 12 heures.
Métabolisme
N-demethylation hpatique.
Le mtabolite N-dmthyl (norpropoxyphne) est probablement toxique.
– Drugs 1982;24:519-542.
– Drug Intell Clin Pharm 1987;21:773-783.
Elimination
Rein.
Prsence de dextropropoxyphne libre en 6 heures, driv N-dmthyl entre 6 et 48 heures.
Lait.
Rapport lait/plasma voisin de 0,5.
Non dialysable.
– Clin Pharmacol Ther 1980;27:508.
Bibliographie
– Drugs 1983;29:70*.
– Eur J Clin Pharmacol 1985;29:79-84.(PHACI)*
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- ALGAFAN (SUISSE)
- DARVON (USA)
- DARVON (PAYS-BAS)
- DEPRONAL (ANGLETERRE)
- DEPRONAL (BELGIQUE)
- DEPRONAL RETARD (SUISSE)
- DEVELIN (ALLEMAGNE)
- DISTALGESIC (ANGLETERRE)
- DOLENE (USA)
- DOLOCAP (USA)
- DOLOPHEN (PAYS-BAS)
- DOLOXENE (ANGLETERRE)
- ERANTIN (PAYS-BAS)
- FEMIDOL (ITALIE)
- FEMIDOL (SUISSE)
- HARMAR (USA)
- LIBEREN (ITALIE)
- PRO-GESIC (AUTRES PAYS)
- PROPOX (USA)
- PROPOXYCHEL (USA)
- PROYAGESIC (USA)
- SK-PROPOXYPHENE (USA)
- VANDAR-65 (USA)