METIXENE CHLORHYDRATE

METIXENE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/7/1999
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de 1-mthyl-3-(9 H-thioxanthn-9-ylmthyl)pipridine

    Ensemble des dénominations

    BANM : METHIXENE HYDROCHLORIDE

    CAS : 1553-34-0 (chlorhydrate de mtixne anhydre)

    CAS : 7081-40-5 (chlorhydrate de mtixne monohydrat)

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE METIXENE

    USAN : METHIXENE HYDROCHLORIDE

    autre dnomination : CHLORHYDRATE DE METIXENE

    autre dnomination : METHIEXENE CHLORHYDRATE

    autre dnomination : METHIXENE CHLORHYDRATE

    bordereau : 582

    rINNM : METIXENE HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : METIXENE

    Regime : liste II

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE PLUS FAIBLE QUE L’ATROPINE SULFATE
    2. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
      EFFETS SENSIBLES A FORTES DOSES .
      ACTION PLUS MARQUEE QU’AVEC L’ATROPINE SULFATE
    3. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      EFFET IMPORTANT SI LA STIMULATION INITIALE EST D’ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE)ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE .
      EFFET MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE .
      EFFET FAIBLE SI LA STIMULATION A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE, ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE OU DE VASOPRESSINE OU COMA INSULINIQUE
    4. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES .
      SI AUGMENTATION DES DOSES,PASSAGE A UN EFFET CURARISANT .
      EFFETS D’ABORD DISCRETS PUIS PLUS INTENSES
    5. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES;EFFET D’AUTANT PLUS INTENSE QUE LES DOSES SONT ELEVEES
    6. MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
      A FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE POUR OBTENIR CET EFFET .
      L’EFFET DURE DE PLUSIEURS HEURES A QUELQUES JOURS SELON LES SUJETS,PLUS INTENSE ET PLUS PROLONGE CHEZ L’ENFANT ET LE VIEILLARD QUE CHEZ L’ADULTE
    7. ANTISECRETOIRE (secondaire certaine)
    8. ANTIHISTAMINIQUE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Parasympatholytique: s’oppose de faon comptitive et surmontable aux effets muscariniques de l’actylcholine:
      Antispasmodique: diminution du tonus de base, de l’amplitude, de la frquence des mouvements pristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi. Ces effets s’observent principalement au niveau de l’intestin grle et du colon.
      Bronchodilatateur: relchement des muscles lisses des bronches et bronchioles.
      Antisecrtoire au niveau de l’estomac: diminution du volume global de la secrtion gastrique, la concentration en acide chlorhydrique tant peu ou pas modifie.
      Diminution nette de l’hypersecrtion provoque par les parasympathomimtiques, diminution partielle de l’hypersecrtion de l’histamine, l’alcool, la cafine.
      Effets oculaires: mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte des reflexes de constriction pupillaire la lmumire et du rflexe d’accomodation-convergence.
      Effets biliaires et urtraux: antispasmodique partiel sur les fibres lisses vsiculaires et choldociennes, peu efficace si le spsme est provoqu par un morphinique ; actif sur les spasmes de l’uretre, bloque la contraction vsicale et l’limination de l’urine.
      Effets sur l’appareil cardio-vasculaire: bradycardie par stimulation inconstatne du noyau du vague et action directe (agoniste partiel), puis tachycardie.
      Augmente l’automatisme sinusal et amliore la conduction auriculoventriculaire; effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le systme nerveux central: dprime la formation rticule ascendante activatrice et le systme pallido-stri (d’o dprime la rgulation du tonus musculaire), action excitante corticale.
      Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques qui provoquent une dpression respiratoire.
      Action excitante centrale plus marque que l’atropine.

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
    2. ANTISPASMODIQUE (principal)
    3. ANTIPARKINSONIEN (principal)
      PLUS ACTIF SUR LE TREMBLEMENT QUE SUR LA RIGIDITE .
      NERVOSITE,INSOMNIES,DEPRESSIONS,HALLUCINATIONS,SONT DIMINUES, AVEC PARFOIS SENSATION DE BIEN-ETRE ET D’EUPHORIE .
      BR.J.PHARMAC.CHEMOTER.1966,26:365

    1. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
    2. ULCERE GASTRIQUE (principale)
    3. ULCERE DUODENAL (principale)
    4. GASTRODUODENITE (principale)
    5. DOULEUR EPIGASTRIQUE (principale)
    6. SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
    7. SYNDROME PARKINSONIEN (principale)
      Si la rigidit n’est pas suffisamment contrle, il est ncessaire d’associer un antiparkinsonnien actif principalement sur la rigidit.

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
    2. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
    3. NAUSEE (CERTAIN )
    4. ASTHENIE (CERTAIN )
    5. TROUBLE DE L’ATTENTION (CERTAIN )
    6. VERTIGE (CERTAIN )
    7. FLOU VISUEL (CERTAIN )
    8. CEPHALEE (CERTAIN )
    9. ATAXIE (CERTAIN )
    10. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERTHERMIE AMBIANTE

      Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses ou chez l’enfant, pour des doses modres surtout si la temprature ambiante est leve.
      Le mcanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrtion sudorale interviendrait dans une large part. On a galement suggr un mcanisme central par action sur les centres de la thermorgulation.

    11. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Trs frquent chez les sujets anatomiquement prdisposs la fermeture de l’angle iridocornen.
    12. RASH (A CONFIRMER )
      Deux cas dcrits :
      – Br Med J 1964;2:688.
      – J Clin Pharmacol 1967;7:214.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Risque de tachycardie, d’arythmie et de provoquer un infarctus du myocarde.
    2. BRONCHITE CHRONIQUE
      Tarissement des scrtions bronchiques.
    3. HYPERTHERMIE AMBIANTE
      RISQUE IMPORTANT DE PROVOQUER UNE HYPERPYREXIE CHEZ LES MALADES, SURTOUT LES ENFANTS
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Les effets sont augments et prolongs.
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Les effets sont augments et prolongs.
    6. SUJETS HYPERSENSIBLES
      Des effets gnraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer mme faibles doses.
    7. ENFANT
      Des effets gnraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer mme faibles doses.
    8. TRISOMIQUE 21
      Des effets gnraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer mme faibles doses.
    9. ALLAITEMENT
    10. GROSSESSE

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. HYPERTHYROIDIE
      Risque de dcompensation cardiaque.
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Risque de rtention aigu des urines.
    4. ILEUS PARALYTIQUE
      Aggravation de l’ileus.
    5. STENOSE DU PYLORE
      Risque d’occlusion complte.
    6. TACHYCARDIE
    7. OEDEME AIGU DU POUMON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    8. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      OEDEME AIGU DU POUMON
    9. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
      FORME SEVERE
    10. MYASTHENIE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Trois six milligrammes par jour en 3 prises.
    – chez l’enfant de 1 15 ans:
    0,06 milligramme par kilo et par jour.
    POsologie toujours progressive, sous surveillance clinique du pouls, de l’tat de
    conscience.

    Dans le traitement des ysndromes Parkinsoniens, doses journalires de quinze soixante milligrammes, atteintes progressivement par prises de deux milligrammes et demi 3 6 fois par jour en fonction de la svrit des symptmes et de la
    rponse clinique.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Il existe une rsorption par le tractus gastro-intestinal.
    La quantit rsorbe n’est pas connue.

    Métabolisme
    Sulfoxydation et N-dmthylation.

    Elimination
    Voie rnale.
    SOus forme inchange et de mtabolites.

    Bibliographie

    – J Clin Pharmacol 1967;7:214 (Effets secondaires).

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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