CHLORPROPAMIDE
CHLORPROPAMIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/5/1998
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(CHLORO-4 BENZENESULFONYL)-1 PROPYL-3 UREEEnsemble des dénominations
DCF : CHLORPROPAMIDE
DCIR : CHLORPROPAMIDE
autre dnomination : P-607
bordereau : 2Classes Chimiques
- HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Augmente la libration d’insuline par le pancras.
En provoquant la fermeture au niveau des cellules bta pancratiques d’un canal potassique ATP dpendant, le glimpiride induit une dpolarisation membranaire et l’ouverture de canaux calciques. L’entre de calcium dans la cellule dclenche la libration d’insuline par exocytose.
Pourrait galement possder une activit hypoglycmiante extrapancratique, indpendante de la libration d’insuline et impliquant notamment une augmentation de la capture de glucose au niveau des cellules musculaires et adipeuses. - secondaire
Inhibition de la secrtion de glucagon ( confirmer).
Stimule la secrtion de somatostatine.
- HYPOGLYCEMIANT (principal)
L’effet maximal est atteint en 2 4 heures aprs administration orale, et dure 60 heures.
Cent milligrammes de chlorpropamide quivalent cinq milligrammes de glibenclamide, ou un gramme de tolbutamide. - ANTIDIABETIQUE (principal)
- ANTIDIURETIQUE (accessoire)
Chez les sujets atteints de diabte insipide, la diurse est rduite de 10 80%.
- DIABETE NON INSULINODEPENDANT (principale)
- DIABETE INSIPIDE (secondaire)
Chez les sujets sans insuffisance hypophysaire.
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN )
D’origine immuno-allergique ou en rapport avec un dficit en G6PD. - ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN )
- FIBRINOLYSE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
ALCOOLDiabte non insulino-dpendant, habituellement du sujet g :
– Presse Med 1984;13:1249.
– Eur J Clin Pharmacol 1984;26:723. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- LICHEN PLAN (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas rapports :
– Pharmacotherapy 1994;14:561-571. - URTICAIRE (CERTAIN )
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- EFFET ANTABUSE (CERTAIN FREQUENT)
Dbute 3 10 minutes aprs ingestion d’alcool, mme en faible quantit. Atteint un maximum d’intensit en 20 minutes et s’attnue en une heure. Certaines formes plus svres sont prolonges et marques par des cphales, des nauses une tachycardie et une tachypne. - POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN )
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
- INTOXICATION PAR L’EAU (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE7% des cas dans une tude portant sur 799 sujets :
– DICP Ann Pharmacother 1992;26:1243-1244. - HYPONATREMIE DE DILUTION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE7% des cas dans une tude portant sur 799 sujets :
– DICP Ann Pharmacother 1992;26:1243-1244. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Am J Gastroenterol 1984;79:721-724. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Raction d’hypersensibilit :
– Am J Gastroenterol 1984;79:721-724. - BLOC NEUROMUSCULAIRE (A CONFIRMER )
- HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
– JAMA 1976;235:409. - ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
– Clin Haematol 1978;7:431.
- TERATOGENICITE
L’exposition durant le premier trimestre de la grossesse pourrait tre l’origine de diverses malformations graves :
– Lancet 1991;338:866-869. - TOXICITE PERINATALE
- HYPOGLYCEMIE NEONATALE
Risque d’hypoglycmie nonatale svre par stimulation excessive des cellules bta de Langerhans du foetus lors de l’administration la mre, en fin de grossesse, de sulfamides hypoglycmiants.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ALCOOLISME
- OBESITE
- INSUFFISANCE RENALE
- ANESTHESIE GENERALE PAR BARBITURIQUES
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait t dcrit. - SUJET AGE
- DEFICIT EN G6PD
- HYPOGLYCEMIE
- DIABETE INSULINODEPENDANT
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE MEDULLAIRE
- INSUFFISANCE THYROIDIENNE
- ALLERGIE AUX SULFAMIDES
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
- PORPHYRIE CUTANEE
- ACIDOCETOSE
- TROUBLES HEMATOLOGIQUES
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
* Avant traitement:
Contrler la numration formule sanguine, les fonctions hpatiques et l’albuminmie.
S’il y a une hypoalbuminmie, rduire la posologie dans les mmes proportions que l’albumine.
Toujours accompagner le traitement d’un rgime
hypoglucidique.* Equilibrage de la posologie dans le diabte sucr:
Posologie progressive :
Dbuter par cent vingt cinq milligrammes par jour, en 1 prise le matin, puis augmenter par paliers de cent vingt cinq milligrammes tous les 5 6 jours,
avec contrle de la glycosurie post-prandiale,et en augmentant la posologie tant que la glycosurie persiste.
Nanmoins, si la glycosurie persiste avec une dose de cinq cents milligrammes, il est inutile, voire dangereux de dpasser cette posologie,
ainsi que d’associer un autre sulfamide hypoglycmiant.
Lorsque la glycosurie devient nulle, pratiquer le lendemain matin, jeun, une glycmie qui doit tre comprise entre 0,8 et 1,20 gramme.
Si la glycmie est <0,8 g, diminuer la posologie quotidienne de 125 250 milligrammes. * Surveillance d’un traitement au long cours:
– Glycosurie des 24 heures hebdomadaire,
– Glycmie jeun et 2 heures aprs le repas tous les 2 mois.
Surveiller l’apparition d’une ventuelle ctonurie, pouvant traduire une
acido-ctose, ncessitant alors le passage l’insuline.
– NFS tous les 6 mois.Prvenir le patient des risques d’hypoglycmie, notamment dans les situations suivantes:
– Prise simultane d’autres mdicaments;
– Apport glucidique insuffisant.
– Effort
physique intense.
– Intoxication alcoolique aige.L’informer galement de la conduite tenir lors d’apparition de signes d’hypoglycmie (2 4 morceaux de sucre, renouveler toutes les demi-heures pendant 2 heures.)
Dose usuelle par voie orale chez
l’adulte dans le diabte insipide:
Cent cinq cents milligrammes par jour en une seule prise, une demi-heure avant le repas.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
36
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rnale
– 3 –
ELIMINATION
voie fcale
– 4 –
REPARTITION
lait
– 5 –
REPARTITION
83
à 95
%
lien protines plasmatiquesAbsorption
Rsorption rapide, en 2 4 heures, et complte par voie digestive (au niveau intestinal).
Taux sanguin maximum aprs 3 heures.
Répartition
Districution rgulire dans les liquides extracellulaires et interstitiels.
Fixation aux protines plasmatiques: 83 95%.
Les concentrations tissulaires sont relativement faibles, sauf dans le foie.
Distribution rgulire.
Traverse la barrire
placentaire.
Passe dans le lait.
Demi-Vie
Environ 36 heures.
Métabolisme
Cycle entro-hpatique.
Peu mtabolis: formation de parachlorobenznesulfonamide.
10% de la dose administre sont transforms.
Elimination
Voie rnale:
Elimination lente: 90% en 4 jours.
Voie fcale:
3% de la dose administre.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- BIDIARE (ITALIE)
- CATANIL (ITALIE)
- CHLORONASE (PAYS-BAS)
- CLORDIABET (ESPAGNE)
- CLORPROPAMIDE (ITALIE)
- DIABET ROBERT (ESPAGNE)
- DIABETABS (AUTRES PAYS)
- DIABETEX (AUTRES PAYS)
- DIABETORAL (ALLEMAGNE)
- DIABINESE (ANGLETERRE)
- DIABINESE (BELGIQUE)
- DIABINESE (SUISSE)
- DIABINESE (USA)
- DIABINESE (ESPAGNE)
- DIABITEX (ISRAEL)
- DIALANE (AUTRES PAYS)
- DIATRON (AUTRES PAYS)
- MELLINESE (ITALIE)
- MELORMIN (FINLANDE)
- UPIDIAMIN (AUTRES PAYS)