CLOFIBRATE

CLOFIBRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/1/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-(4-chlorophnoxy)-2-mthylpropionate d’thyle

    Ensemble des dénominations

    BAN : CLOFIBRATE

    CAS : 637-07-0

    DCF : CLOFIBRATE

    DCIR : CLOFIBRATE

    USAN : CLOFIBRATE

    autre dnomination : CHLORPHENISATE

    autre dnomination : CPIB

    bordereau : 1105

    code exprimentation : ICI 28257

    rINN : CLOFIBRATE

    sel ou driv : CIPROFIBRATE

    sel ou driv : CLOFIBRATE CALCIQUE

    sel ou driv : CLOFIBRATE D’ALUMINIUM

    sel ou driv : CLOFIBRATE DE PYRIDOXINE

    sel ou driv : CLOFIBRIDE

    sel ou driv : FENOFIBRATE

    sel ou driv : BEZAFIBRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CLOFIBRATE

    Regime : liste II

    1. HYPOLIPIDEMIANT (principale certaine)
    2. HYPOTRIGLYCERIDEMIANT (principale certaine)
    3. HYPOCHOLESTEROLEMIANT (principale certaine)
    4. ANTIDIURETIQUE (secondaire certaine)
    5. ANTIATHEROMATEUX ( confirmer)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Diminution de la synthse hpatique et augmentation du catabolisme des triglycrides expliquant la diminution des taux plasmatiques des chylomicrons et des pr-bta-lipoprotines (VLDL).
      Effet antilipolytique au niveau du tissu adipeux.
      Diminution de la synthse hpatique du cholesterol et augmentation de la secrtion bilaire du cholesterol.
      Inhibition de la secrtion pancrtique d’insuline et de glucagon induite par l’arginine.
    2. secondaire
      Antidiurtique par potentialisation de l’hormone antidiurtique(mode d’action non confirm).
      Anticoagulant par diminution de l’adhsivit et de l’agrgabilit plaquettaires, du taux de fibrinogne, et augmentation de l’activateur du plasminogne.

    1. NORMOLIPEMIANT (principal)
      – REDUCTION DE VINGT A TRENTE POUR CENT DES TRIGLYCERIDES PLASMATIQUES
      – REDUCTION DE QUATRE A DIX POUR CENT DU CHOLESTEROL PLASMATIQUE
      – L’EFFET HYPOLIPEMIANT NECESSITE PLUSIEURS SEMAINES DE TRAITEMENT AVANT DE SE MANIFESTER
      – CONCENTRATION PLASMATIQUE THERAPEUTIQUE EST DE SOIXANTE A CENT MICROGRAMMES PAR MILLILITRE D’ACIDE CHLOROPHENOXYHYDROXYBUTYRIQUE
    2. ANTIATHEROMATEUX (principal)
    3. ANTIDIURETIQUE (accessoire)

    1. HYPERLIPIDEMIE (principale)
      Traitement symptomatique, en association au rgime alimentaire, des hypertriglycridmies et des hypercholestrolmies endognes de l’adulte, isoles ou associes.
      – Lorsqu’un rgime adapt et assidu s’est avr insuffisant.
      – Lorsque la cholestrolmie aprs rgime reste leve et/ou qu’il existe des facteurs de risque associs.
    2. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (principale)
      Traitement symptomatique, en association au rgime alimentaire, des hypertriglycridmies endognes de l’adulte.
    3. HYPERCHOLESTEROLEMIE (principale)
      Traitement symptomatique, en association au rgime alimentaire, des hypercholestrolmies endognes de l’adulte.
    4. HYPERLIPIDEMIE MIXTE (principale)
      Traitement symptomatique de l’hyperlipidmie de type III.
    5. DIABETE INSIPIDE (secondaire)
    6. ICTERE NEONATAL (secondaire)
      Particulirement chez les prmaturs
      Pediatrics 1990;86,647-48.

    1. RHABDOMYOLYSE (CERTAIN )
    2. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    3. HYPERHIDROSE (CERTAIN TRES RARE)
    4. BOULIMIE (CERTAIN TRES RARE)
    5. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Modre, due l’effet anti-diurtique.
    6. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    7. INSUFFISANCE RENALE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
    8. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      – Periton Dial Bull 1983;3:15.
    9. MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPOTHYROIDIE
      INSUFFISANCE RENALE
      SYNDROME NEPHROTIQUE

      En rapport, le plus souvent, avec un surdosage. Associe myalgies, faiblesse musculaire, crampes, augmentation des transaminases et de la cratine phosphokinase. Au plan histologique, on note des aspects de hyalinisation, de vacuolisation et de phagocytose de fibres musculaires.

    10. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPOTHYROIDIE
      INSUFFISANCE RENALE
      SYNDROME NEPHROTIQUE
    11. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPOTHYROIDIE
      INSUFFISANCE RENALE
      SYNDROME NEPHROTIQUE
    12. CRAMPE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPOTHYROIDIE
      INSUFFISANCE RENALE
      SYNDROME NEPHROTIQUE
    13. CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SYNDROME NEPHROTIQUE
    14. ALDOLASE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    16. PHOSPHATASES ALCALINES(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      – N Engl J Med 1976;297:669.
    17. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Raction d’hypersensibilit type d’rythme.
    18. PRURIT (CERTAIN RARE)
    19. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    20. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    21. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    22. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    23. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HEMODIALYSE
    24. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    25. IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
      De l’ordre de 1% :
      – Br Heart J 1978;40:1069-1118.
      3% 4% des sujets :
      – Drug Saf 1993;8:414-426.
    26. MASTODYNIE (CERTAIN TRES RARE)
    27. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    28. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    29. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    30. LITHIASE BILIAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Augmentation de la frquence des calculs biliaires.
    31. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1973;226:1358.
    32. HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
      – N Engl J Med 1978;299:314.
    33. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – N Engl J Med 1979;301:1345.
    34. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1980;281:1529.
    35. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1980;281:1529.
    36. ARTERITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
    37. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      Un cas, aprs dix jours de traitement (sel de clofibrate non prcis) :
      – Acta Derm Venereol 1994;74:475.

    1. RISQUE A LONG TERME CHEZ L’ANIMAL
      L’acide chlorophenoxyhydroxybutirique s’accumule dans le foetus chez le lapin.
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME

    1. ENFANT
      A N’UTILISER QU’EN CAS DE NECESSITE ABSOLU, L’INNOCUITE N’ETANT PAS DEMONTREE
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. SYNDROME NEPHROTIQUE
    4. HYPOALBUMINEMIE

    1. ALLAITEMENT
    2. GROSSESSE
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    5. CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE
      – Gastroenterology 1969;57:253.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte dans les hyperlipidmies:
    Mille cinq cents milligrammes deux grammes par jour en 2 ou 3 prises la fin des repas.
    En cas de traitement associ par les antivitamines K, rduire la posologie des anticoagulants,
    en gnral de moiti, sous couvert des contrles habituels.
    Le clofibrate potentialise galement les effets de l’insuline, il est donc prudent , chez le diabtique insulino-dpendant, de rduire les doses sous contrle de la glycmie.
    – chez
    l’insuffisant rnal (en l’absence d’alternative, emploi dconseill)
    Cratinine 50mg/l: rduire la posologie de 50%.
    Cratinine 80 mg/l: rduire de 75%.
    – chez le cirrhotique (emploi dconseill): rduire la posologie de 50%.

    Dose usuelle par voie
    orale chez l’adulte et l’enfant dans le diabte insipide:
    Deux grammes vingt cinq par jour en plusieurs prises.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    15
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption gastro-intestinale lente mais complte en 2 4 heures.
    Le taux plasmatique maximal d’acide chlorophenohydroxyisobutyrique est atteint en 3 6 h avec de trs importantes variations individuelles.

    Répartition
    Liaison aux protines plasmatiques comprise entre 92 et 97% pour des taux plasmatiques de 100 microgrammes par ml.
    Augmentation de la fraction non lie pour des taux plasmatiques de 150 Mcg/ml.
    Taux plasmatique voisin de 100 180 Mcg/ml pour une dose
    journalire de 2 g.
    Diffusion tissulaire peu importante.
    Chez le sujet nphrotique, diminution de la fraction lie: 88%.
    Chez l’insuffisant rnal: diminution de la fraction lie (91%); augmentation des taux plasmatiques des fractions lies et non
    lies.
    Chez le cirrhotique: diminution de la fraction lie: 92%.
    Dans ces cas, une diminution de posologie peut s’avrer ncessaire.

    Demi-Vie
    15 h
    Importante variation individuelle : 6 25 h.
    La demi-vie plasmatique chez des sujets hyperlipidmiques rpondant au traitement serait plus importante (22 h ) que chez des sujets ne rpondant pas au clofibrate (15 h).
    Chez le sujet nphrotique:
    rduction de la demi-vie , sans consquences cliniques.
    Chez l’insuffisant rnal : demi-vie considrablement allonge, pouvant atteindre 100 h.
    Pas de modification chez le cirrhotique.

    Métabolisme
    Hydrolys immdiatament dans le sang en acide chlorophenohydroxyisobutyrique qui semble tre le mtabolite actif:
    – Drugs 1982;24:519-542.
    Glucuroconjugaison au niveau hpatique.

    Elimination
    Voie rnale.
    Essentiellment sous forme glucuroconjugue.
    10 20% sous forme d’acide chlorophenohydroxyisobutyrique.
    La clearance rnale de l’acide clofibrique est rduite de plus de 75% par le probenecid.:
    – Clin Pharm Ther 1981;29:351.
    Peu ou pas
    d’limination biliaire.

    Bibliographie

    – Circulation 1967;36,3:337-339.
    – J Clin Invest 1969;48,6:33A.
    – Ann Endocr 1970;31,2:299-308.
    – N Engl J Med 1978;299,24:1360.
    – Therapie 1980;35;1:5-22.
    – Drug Ther Bull 1982;20:41.
    – Lancet 1984;8403:600.
    – Pharm Ther 1985;29:157-204
    (PHARMACOCINETIQUE).
    – Inpharma 1979;218:20.
    – Drug Safety 1991;6:118-130 (ESETA).

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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