VIVALAN 100 mg/5 ml solution pour perfusion (Hôp)

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VIVALAN 100 mg/5 ml solution pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ZENECA PHARMA

    Produit(s) : VIVALAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/12/1981
    2. publication JO de l’AMM 21/2/1982
    3. mise sur le marché 16/11/1983
    4. rectificatif d’AMM 22/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 553077-7

    10
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/11/1983


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 20.13 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-X09.
      La pharmacologie prévisionnelle de la viloxazine est celle d’un antidépresseur. En revanche, la viloxazine possède des propriétés spécifiques :
      – absence d’effet sédatif,
      – faible toxicité, notamment myocardique.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Distribution : elle se fait selon une courbe de décroissance biexponentielle ; le volume apparent de distribution est d’environ 40 litres (0,55 l/kg).
      Métabolisme important par hydroxylation et glucuroconjugaison au niveau hépatique.
      Demi-vie plasmatique comprise entre 3 et 5 heures (en moyenne 4 heures).
      Elimination rénale complète de la viloxazine inchangée (15%) ou des métabolites inactifs libres ou conjugués.
      En 24 heures, 88 à 97% d’une dose unique sont retrouvés dans les urines.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est à dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. CRISE CONVULSIVE
      Des cas de crises convulsives ont été rapportés chez des patients épileptiques traités ou avec des antécédents de la maladie, voire hors de tout terrain épileptique.
    2. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    3. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
    4. NAUSEE (RARE)
      Leur incidence semble moins élevée lorsqu’il existe une couverture anxiolytique efficace ou chez certains patients lorsque la posologie est instaurée progressivement.
    5. CEPHALEE (RARE)
      Leur incidence diminue en général au cours du traitement.
    6. DIARRHEE (RARE)
      Leur incidence diminue en général au cours du traitement.
    7. VOMISSEMENT (RARE)
      Leur incidence diminue en général au cours du traitement.
    8. DIFFICULTE D’ENDORMISSEMENT (RARE)
      Leur incidence diminue en général au cours du traitement.
    9. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
      Leur incidence diminue en général au cours du traitement.
    10. ANXIETE (RARE)
      L’incidence diminue en général au cours du traitement.
    11. SOMNOLENCE (RARE)
      L’incidence diminue en général au cours du traitement.
    12. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet anticholinergique, de faible fréquence (inférieure à celle observée avec les tricycliques), souvent réversible malgré la poursuite du traitement.
    13. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet anticholinergique, de faible fréquence (inférieure à celle observée avec les tricycliques), souvent réversible malgré la poursuite du traitement.
    14. TACHYCARDIE
      Effet anticholinergique, de faible fréquence (inférieure à celle observée avec les tricycliques), souvent réversible malgré la poursuite du traitement.
    15. CONSTIPATION
      Effet anticholinergique, de faible fréquence (inférieure à celle observée avec les tricycliques), souvent réversible malgré la poursuite du traitement.
    16. TROUBLE DE LA MICTION
      Effet anticholinergique, de faible fréquence (inférieure à celle observée avec les tricycliques), souvent réversible malgré la poursuite du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      – Crises convulsives :
      Des crises convulsives ont été rapportées chez des patients soit épileptiques traités ou avec des antécédents de la maladie, soit en dehors de tout contexte épileptique.

      En outre, la viloxazine entre en compétition avec certains médicaments anticonvulsivants (carbamazépine, phénytoïne) en inhibant leur métabolisme hépatique, ce qui aboutit à des signes de surdosage.

      Compte tenu du potentiel épileptogène de la viloxazine, la précaution d’emploi classique consistant à réduire la posologie de l’anticonvulsivant ne doit se faire que sous surveillance médicale étroite.
    2. TENDANCE SUICIDAIRE
      Le suicide constitue un risque inhérent à l’état dépressif. Ce risque est accru, comme avec tous les autres antidépresseurs, avant que n’appaisse l’amélioration clinique. Une surveillance toute particulière des patients devra donc être assurée en début de traitement.
    3. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      En l’absence d’études, l’utilisation de la viloxacine chez l’enfant de moins de 15 ans est déconseillée.
    4. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      La viloxazine n’occasionnant que très rarement une sédation, l’adjonction éventuelle d’un traitement anxiolytique est rendue plus aisée de ce point de vue.
    5. BOISSONS ALCOOLISEES
      En règle générale, la viloxazine ne potentialise pas les effets centraux de l’alcool et notamment le versant sédatif. Toutefois, par mesure de prudence, l’absorption d’alcool devra être évitée pour certains sujets chez lesquels une sédation peut malgré tout s’observer.
    6. SUJET AGE
      Chez les patients âgés, le métabolisme de la viloxazine est ralenti et donne lieu à une augmentation de la demi-vie et des concentrations à l’équilibre.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Le traitement est possible chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Cependant, la surveillance de tels patients est recommandée.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Le traitement est possible chez des patients souffrant d’insuffisance hépatique. Cependant, la surveillance de tels patients est recommandée.
    9. INSUFFISANCE RENALE
      Le traitement est possible chez des patients souffrant d’insuffisance rénale. Cependant, la surveillance de tels patients est recommandée.
    10. ANESTHESIE GENERALE
      En cas d’anesthésie générale, le traitement ne doit pas être interrompu systématiquement, l’anesthésiste étant seul juge de l’indication.
    11. GLAUCOME
      La viloxazine devra être utilisée avec prudence chez les patients souffrant ou à risque de glaucome par fermeture de l’angle. Bien que les études cliniques n’aient pas mis en évidence, chez des sujets glaucomateux, d’aggravation ou de décompensation de leur pathologie, le risque de glaucome par fermeture de l’angle ne doit pas être écarté du fait des propriétés anticholinergiques de la viloxazine.
    12. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      La viloxazine devra être utilisée avec prudence chez les patients souffrant ou à risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques. Bien que les études cliniques n’aient pas mis en évidence, chez des sujets prostatiques, d’aggravation ou de décompensation de leur pathologie, le risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques ne doit pas être écarté du fait des propriétés anticholinergiques de la viloxazine.
    13. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène hez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la viloxazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la viloxazine pendant la grossesse.
    14. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Bien que la viloxazine n’occasionne que très rarement une sédation, l’utilisateur doit être averti de l’éventualité, dans certain cas, d’une baisse de la vigilance et de ses capacités à conduire un véhicule ou à exécuter des travaux dangereux.

    1. ASSOCIATION AVEC LA THEOPHYLLINE (relative)
      Et ses dérivés.
    2. ALLAITEMENT (relative)
      La viloxazine est excrétée dans le lait maternel. Bien qu’aucun effet préjudiciable n’ait été observé, en l’absence de données suffisantes, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par la viloxazine.

    Traitement

    Dans les cas rapportés à ce jour, aucun trouble cardiaque grave (trouble du rythme, de la conduction, chute de la tension artérielle), aucun trouble respiratoire n’ont été constatés.
    En cas de surdosage accidentel, procéder à un lavage gastrique dans la
    première heure suivant l’absorption et accélérer l’élimination par diurèse forcée. Il n’existe pas d’antidote spécifique. La viloxazine est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Perfusion IV lente dans un soluté de préférence isotonique.
    Commencer par une ampoule dosée à 100 mg le premier jour, puis augmenter d’une ampoule chaque jour jusqu’à 2 à 4 ampoules par jour (soit 200 à 400 mg de viloxazine
    base).
    Maintenir cette posologie pendant 10à 20 jours jusqu’à l’obtention d’un effet thérapeutique net.
    Ensuite, prendre le relais avec à l’aide de comprimés dosés à 100 mg, à raison de un comprimé et demi pour une ampoule.
    Vivalan injectable est stable
    sur au moins 48 h dans les sérums isotoniques glucosé (50 g/l), salé (9 g/l), bicarbonaté (14 g/l), ainsi que dans le glucose hypotonique (10 g/l) supplementé ou non en chlorure de potassium (6 g/l) ou de sodium (8 g/l).


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