ASPIRINE DU RHONE 500 mg comprimés à croquer

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ASPIRINE DU RHONE 500 mg comprimés à croquer

Introduction dans BIAM : 7/9/1993
Dernière mise à jour : 1/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES A CROQUER

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : ASPIRINE DU RHONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/6/1992
    2. publication JO de l’AMM 11/12/1992
    3. mise sur le marché 24/4/1993

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335031-5

    1
    boîte(s)
    24
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/8/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    grand public

    Prix Pharmacien HT : 18.89 F

    Prix public TTC : 31.35 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • ACETYLSALICYLIQUE ACIDE 524 mg
      Enrobé à l’ethylcellulose (Rhodine NCR-P), correspondant à 500 mg d’acide salicylique.

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-A01.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou d’états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Marque de surdosage.
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Marque de surdosage.
    3. CEPHALEE
      Marque de surdosage.
    4. ULCERE GASTRIQUE
      Responsables d’une anémie ferriprive.
    5. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Patentes ou occulente, responsables d’une anémie ferriprive.
    6. HEMATEMESE
      Responsable d’une anémie ferriprive.
    7. MELENA
      Responsable d’une anémie ferriprive.
    8. EPISTAXIS
      Avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après l’arrêt de l’aspirine.
    9. GINGIVORRAGIE
      Avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après l’arrêt de l’aspirine.
    10. PURPURA
      Avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après l’arrêt de l’aspirine.
    11. HEMORRAGIE
      En cas d’intervention chirurgicale.
    12. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    13. URTICAIRE
    14. ASTHME
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    16. DOULEUR ABDOMINALE

    1. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’alcool, augmentant certains effets gênants de l’aspirine, il est conseillé de ne pas prendre d’aspirine en cas de prises importantes de boissons alcoolisées.
    2. GOUTTE
      En cas de goutte, l’aspirine est déconseillée.
    3. METRORRAGIE
      Dans ce cas, l’aspirine est déconseillée car elle risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    4. MENORRAGIE
      Dans ce cas, l’aspirine est déconseillée car elle risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    5. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas.
    6. HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas.
    8. ASTHME
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas.
    9. DISPOSITIF INTRA-UTERIN
      En cas d’utilisation d’un dispositif intra-utérin, l’aspirine peut diminuer l’effet contraceptif.
    10. SYNDROME DE REYE
      Des syndromes de Reye ayant été observés chez des enfants atteints de virose (en particulier varicelle et épisodes d’allure grippale) et recevant de l’aspirine, il est prudent d’éviter l’administration d’aspirine dans ces situations.
    11. ALLAITEMENT
      Déconseillée en cas de prises répétées d’aspirine en raison du risque toxique (acidose, syndrome hémorragique) que des concentrations élevées dans le lait font courir au nouveau-né allaité.

    1. ENFANTS DE MOINS DE 16 ANS
    2. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    3. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
      Antécédents d’hypersensibilité aux salicylés ou aux AINS (bronchospame, réactions anaphylactiques).
    4. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      constitutionnels ou acquis.
    5. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
      1 / Données cliniques concernant l’aspect malformatif (premier trimestre) :
      – aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine, prise au cours du premier trimestre.
      – aspirine en traitement chronique : il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitement chronique au delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse.
      2 / Données cliniques concernant l’aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) :
      * pendant les 4ème et 5ème mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a apparemment révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
      * à partir du 6ème mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires (> ou = 500 mg/prise et par jour), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire;
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement. Cet effet antiagrégant peut se manifester même à très faibles doses.
      En conséquence:
      – pendant les 5 premiers mois de la grossesse :
      . l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin,
      . par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’aspirine en traitement chronique au delà de 150 mg/j.
      – à partir du 6ème mois de la grossesse :
      . en dehors d’utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d’aspirine est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    6. ALLAITEMENT
      L’aspirine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiquées :
      – Méthotrexate :
      L’aspirine est contre-indiquée avec le méthotrexate, si celui-ci est utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine.
      – Anticoagulants oraux :
      Lorsqu’elle est administrée à doses élevées (> ou = 3 g/j), l’aspirine est contre-indiquée avec les anticoagulants oraux.
      2 / Associations déconseillées :
      – anticoagulants oraux (pour des doses d’aspirine < 3 g/j chez l'adulte),
      – d’autres AINS (pour les doses élevées d’aspirine, soit > ou = 3 g/j chez l’adulte),
      – l’héparine,
      – la ticlopidine,
      – les uricosuriques.

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujets agés et, surtout, chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxications accidentelles fréquentes chez les tout-petits) ou elle est dramatique et peut être mortelle.
    – symptômes cliniques :
    .
    Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuite auditive, céphalées, vertiges, nausées, sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par la réduction de la posologie.
    . Intoxication sévère : fièvre,
    hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
    – Traitement :
    . Transfert immediat en milieu hospitalier spécialisé,
    . Evacuation rapide du
    produit ingéré par lavage gastrique,
    . Contrôle de l’équilibre acidobasique,
    . Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Enfants de onze à quinze ans:
    – Un à deux comprimés par prise, sans dépasser cinq comprimés à cinq cents milligrammes par jour, soit deux mille cinq cents milligrammes par jour, à répartir en plusieurs prises dans la journée.

    Adultes et enfants de plus de quinze ans :
    – Un à deux comprimés par prise, sans dépasser six comprimés à cinq cents milligrammes par jour, soit trois grammes par jour, à répartir en plusieurs prises dans la journée.
    – La posologie quotidienne maximale
    chez l’enfant est de cinquante mg par kg et chez l’adulte de trois grammes.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les comprimés sont à avaler après mastication, de préférence avec de l’eau.
    – Les prises seront espacées d’au moins quatre heures.


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