SUPADOL comprimés

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SUPADOL comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/9/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : SUPADOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/7/1974
    2. publication JO de l’AMM 9/4/1976
    3. mise sur le marché 15/5/1984
    4. validation de l’AMM 15/11/1995

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 325518-9

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    8
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 28/11/1982
    2. agrément collectivités 4/1/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 5.43 F

    Prix public TTC : 10 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 332885-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    12
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. arrêt de commercialisation 1/9/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A59.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité modérée à intense ou ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques utilisés seuls.
    2. DOULEUR

    1. CONSTIPATION
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    2. SOMNOLENCE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    3. VERTIGE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    4. NAUSEE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    5. VOMISSEMENT
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    6. BRONCHOSPASME
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Lié à la présence de codéine.
      Lié au paracétamol : quelques rares cas d’accidents allergiques se manifestent par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire et nécessitent l’arrêt du traitement.
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    9. SYNDROME DE SEVRAGE
      Lié à la présence de codéine. A des doses supra-thérapeutiques, il existe un risque de dépendance et de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observée chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
    10. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Lié au paracéramol.

    1. MISE EN GARDE
      – Sportifs :

      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

      – Un traitement à forte dose de codéine peut conduire à un état de dépendance.

      – Les douleurs par désafférentation (neurogènes) ne répondent pas à l’association codéine/paracétamol.
    2. SUJET AGE
      La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    4. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence en cas d’hypertension intracranienne qui pourrait être majorée.
    5. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prises de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      La prises de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    7. GROSSESSE
      Il est préférable de ne pas administrer le médicament pendant tout la durée de la grossesse. En cas de prises répétées en fin de grossesse, risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né, lié à l’effet toxicomanogène de la codéine.
    8. ALLAITEMENT
      Par prudence, éviter l’administration pendant l’allaitement (quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères de codéine à des doses supra-thérapeutiques).
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      lié au paracétamol.
    3. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    5. HYPERSENSIBILITE A LA CODEINE
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association avec les agonistes antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine).

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. HEPATITE CYTOLYTIQUE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA
    10. MORTALITE AUGMENTEE
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    12. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    13. CYANOSE
    14. SOMNOLENCE
    15. RASH
    16. PRURIT
    17. ATAXIE
    18. OEDEME PULMONAIRE
    19. MYOSIS
    20. CRISE CONVULSIVE
    21. OEDEME DE LA FACE
    22. URTICAIRE
    23. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    24. RETENTION D’URINE
    25. TACHYCARDIE
    26. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    27. CONFUSION MENTALE
    28. HALLUCINATION
    29. DELIRE

    Traitement

    – Codéine :
    * Signes chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, oedème pulmonaire (plus rare).
    * Signes chez l’enfant : (seuil toxique : 2mg/kg en prise unique),
    bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention urinaire.
    * Traitement :
    assistance respiratoire; naloxone.
    – Paracétamol :
    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés
    et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.
    * Symptômes: nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières
    heures.
    Un surdosage, à patir de 10 g de paracétamol et 150mg/kg de poids corporel chez l’enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépato-cellulaire, une
    acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et entraîner la mort.
    Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine
    pouvant apparaître 12 à 48 heures apres l’ingestion.
    * conduite d’urgence :
    -transfert immédiat en milieu hospitalier,
    – évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique
    – avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire
    le dosage plasmatique du paracétamol
    – le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure
    – un traitement
    symptomatique sera institué.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte :
    – La posologie quotidienne maximale est de 3 grammes de paracétamol et cent vingt milligrammes de codéine.
    – Un comprimé, à renouveler en cas de besoin au bout de quatres heures, sans dépasser six comprimés par
    jour.
    .
    Posologie Particulière :
    En cas d’insuffisance rénale, (clairance de la créatinine inferieure à 10 ml/mn) l’intervalle entre les prises sera au minimum de 8 heures.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les prises doivent être espacées de 4 heures au miminum.


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