CIBACALCINE 0.50 mg/1 ml solution injectable

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CIBACALCINE 0.50 mg/1 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – BA 47175


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : CIBACALCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/7/1983
    2. publication JO de l’AMM 19/8/1983
    3. mise sur le marché 15/6/1984

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326483-4

    5
    ampoule(s)
    verre

    5
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 25/7/1983
    2. agrément collectivités 13/5/1984
    3. inscription SS 13/5/1984


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 145.74 F

    Prix public TTC : 173.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HORMONE HYPOCALCEMIANTE (CALCITONINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H05B-A03.
      L’action de la calcitonine est essentiellement osseuse : la calcitonine diminue la résorption osseuse ostéoclastique en diminuant immédiatement l’activité et, à plus long terme, le nombre d’ostéoclastes.
      La calcitonine a également une action antalgique par un double mécanisme, périphérique d’une part et vraisemblablement aussi central :
      – soit directement par augmentation des béta-endorphines,
      – soit indirectement par fixation sur les récepteurs spécifiques et effet neuro-modulateur.
      Elle a des propriétés vasomotrices.
      La calcitonine augmente à court terme la formation osseuse.
      La Cibacalcine est un polypeptide synthétique constitué de trente deux acides aminés, reproduisant la séquence de la calcitonine monomère humaine.

    1. ***
      – Maladie de Paget de l’adulte, en poussée évolutive, compliquée, ou douloureuse.
      L’efficacité du traitement est évaluée biologiquement par diminution du taux des phosphatases alcalines sériques et de l’excrétion urinaire de l’hydroxyproline sur 24 heures.
      – Algodystrophies.
      – Hyperphosphatasémies familiales.
      – Hypercalcémies d’origines diverses : hypercalcémies idiopathiques du nourrisson, hypervitaminose D, hypercalcémie d’immobilisation, hyperparathyroïdie, hyperthyroïdie, myelome et métastases osseuses.
      – Traitement du syndrome fracturaire au cours du tassement vertébral ostéoporotique, aigu, récent et douloureux.
      – Prévention de la perte osseuse lors d’une immobilisation prolongée, notamment au cours des paraplégies.
      – Intolérance et/ou perte d’activité secondaire des calcitonines extractives ou synthétiques de séquence animale.
    2. MALADIE DE PAGET
    3. ALGODYSTROPHIE
    4. HYPERPHOSPHATASEMIE FAMILIALE
    5. HYPERCALCEMIE
    6. HYPERCALCEMIE D’IMMOBILISATION
    7. HYPERPARATHYROIDIE PRIMITIVE
    8. METASTASE OSSEUSE
    9. PARAPLEGIE

    1. NAUSEE (FREQUENT)
      Lors des premières injections s’atténuent ou disparaissent généralement avec la poursuite du traitement.
      Ces effets deviennent moins gênants si l’injection est faite en soirée.
    2. VOMISSEMENT (RARE)
      Lors des premières injections s’atténuent ou disparaissent généralement avec la poursuite du traitement.
      Ces effets deviennent moins gênants si l’injection est faite en soirée.
    3. DOULEUR ABDOMINALE (RARE)
      Lors des premières injections s’atténuent ou disparaissent généralement avec la poursuite du traitement.
      Ces effets deviennent moins gênants si l’injection est faite en soirée.
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    5. ANOREXIE
    6. GOUT METALLIQUE
    7. BOUFFEE VASOMOTRICE (FREQUENT)
      Ces effets s’atténuent dans la plupart des cas lors de la poursuite du traitement. La tolérance est améliorée lorsque l’injection est pratiquée en soirée (en décubitus et en période post-prandiale).
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Ces effets s’atténuent dans la plupart des cas lors de la poursuite du traitement. La tolérance est améliorée lorsque l’injection est pratiquée en soirée (en décubitus et en période post-prandiale).
    9. HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Ces effets s’atténuent dans la plupart des cas lors de la poursuite du traitement. La tolérance est améliorée lorsque l’injection est pratiquée en soirée (en décubitus et en période post-prandiale).
    10. TACHYCARDIE (RARE)
      Ces effets s’atténuent dans la plupart des cas lors de la poursuite du traitement. La tolérance est améliorée lorsque l’injection est pratiquée en soirée (en décubitus et en période post-prandiale).
    11. CEPHALEE
    12. VERTIGE
    13. PARESTHESIE
    14. FIEVRE
    15. FRISSON
    16. SENSATION DE FROID
    17. TREMBLEMENT
    18. REACTION AU POINT D’INJECTION
    19. ERUPTION CUTANEE
    20. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    21. OEDEME DE LA FACE
    22. BRONCHOSPASME
    23. POLYURIE
    24. POLLAKIURIE
    25. CALCEMIE(MODIFICATION)
      Des cas d’hypocalcémie ont été rapportés, exceptionnellement symptomatiques.

    1. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence de tératogenicité. On ne dispose d’aucune expérience permettant d’évaluer la sécurité de Cibacalcine chez la femme enceinte.

      Cibacalcine ne doit être utilisée chez la femme enceinte qu’après avoir soigneusement mesuré le bnéfice thérapeutique attendu.
    2. ALLAITEMENT
      La prudence est recommandée en période d’allaitement.
    3. ENFANT
      Chez les enfants, existe un risque théorique de troubles de la croissance osseuse. Néanmoins, l’expérience clinique de la calcitonine humaine chez l’enfant, bien que limitée, n’a pas mis en évidence de telles perturbations.
    4. INSUFFISANCE RENALE AVANCEE
      La clairance métabolique de la calcitonine est nettement diminuée chez l’insuffisant rénal en phase terminale.

    1. HYPERSENSIBILITE
      A la calcitonine à séquence humaine.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAVEINEUSE

    – 4 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Prévention de la perte osseuse lors d’une immobilisation prolongée, notamment au cours des paraplégies : zéro mg cinq soit une ampoule trois fois par semaine, la durée du traitement dépendant de la cause de l’immobilisation.
    Cependant, l’effet n’a pas été établi au delà de trois mois.
    – Maladie osseuse de Paget :
    . traitement d’attaque ou lorsque la poussée évolutive le nécessite : zéro milligramme cinq (0.5) à un milligramme par jour.
    . traitement d’entretien : la
    posologie sera ensuite ajustée en fonction des résultats cliniques et biologiques, en général : zéro milligramme cinq (0.5) une à trois fois par semaine.
    – Algodystrophies :
    . traitement d’attaque pendant dix jours à trois semaines : zéro milligramme
    cinq (0.5) par jour.
    . traitement d’entretien : zéro milligramme cinq (0.5) par jour, trois jours par semaine.
    – Hyperphosphatasémie familiale :
    Pendant toute la durée nécessaire en général zéro milligramme cinq (0.5) par jour.
    – Hypercalcémie : zéro
    milligramme cinq (0.5) à quatre milligrammes par jour.
    – Traitement du syndrome fracturaire au cours du tassement vertébral ostéoporotique, aigu, récent et douloureux : zéro mg cinq par jour pendant quinze jours, ou zéro mg vingt cinq par jour pendant
    quinze jour en cas d’intolérance.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le solvant est injecté dans l’ampoule de Cibacalcine et dissout le lyophilisat.
    La préparation reconstituée ainsi obtenue doit être utilisée dans les six heures qui suivent, et est administrée par
    voie intramusculaire, sous-cutanée, intraveineuse lente directe ou perfusion dans cinq cents ml de soluté, glucosé isotonique ou de sérum physiologique à passer en six heures. La voie sous cutanée est classiquement choisie pour les traitements au long
    cours.


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