CEREDASE 400 U/5 ml solution injectable IV (arrêt de commercialisation)

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CEREDASE 400 U/5 ml solution injectable IV (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 30/9/1994
Dernière mise à jour : 20/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : GENZYME

    Produit(s) : CEREDASE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/7/1994
    2. mise sur le marché 20/9/1994
    3. publication JO de l’AMM 5/11/1994
    4. arrêt de commercialisation 15/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558501-1

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 10/8/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 12
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 18
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 11520 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • ALGLUCERASE 400 U
      Une unité est la quantité d’enzyme requise pour hydrolyser une micromole du substrat synthétique paranitrophényl-û-D-glucopyranoside en une minute.

    Principes non-actifs

    1. ENZYMOTHERAPIE SUBSTITUTIVE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A16A-B01.
      Cérédase catalyse l’hydrolyse du glucocérébroside en glucose et céramide, en remplacement de la glucocérébrosidase (enzyme lysosomiale). Le glucocérébroside est un glycolipide constituant des membranes cellulaires, issu principalement de la dégradation des globules rouges.
      La maladie de Gaucher est caractérisée par une déficience fonctionnelle de l’activité enzymatique de la û-glucocérébrosidase entraînant l’accumulation de glucocérébroside dans les macrophages qui se transforment ainsi en cellules de Gaucher.
      Les cellules de Gaucher sont retrouvées essentiellement dans le foie, la rate, et la moelle osseuse et parfois dans les poumons, les reins et les intestins. Les séquelles hématologiques secondaires comprennent, outre une hépatosplénomégalie progressive caractéristique, une anémie sévère et une thrombocytopénie. Les complications osseuses, comprenant ostéonécrose et ostéopénie avec fractures pathologiques secondaires, sont une caractéristique fréquente de la maladie de Gaucher.
      L’administration chronique de Cérédase à 13 patients atteints de la maladie de Gaucher de Type I a entraîné les effets suivants :
      1 – Une diminution significative de la splénomégalie et de l’hépatomégalie, vraisemblablement imputable à la destruction des sites de stockage des lysosomes et du métabolisme du glucocérébroside dans les cellules de Gaucher. Cet effet a été démontré dans les six mois suivant le début du traitement.
      2 – Une amélioration significative des signes hématologiques (taux d’hémoglobine, hématocrite, numération des globules rouges et des plaquettes). Chez la plupart des patients, le premier effet visible a été une amélioration du taux d’hémoglobine. Dans certains cas, ce taux s’est normalisé après six mois de traitement.
      3 – Une amélioration de la minéralisation osseuse a été observée chez trois patients après traitement prolongé en raison d’une diminution de l’action ostéolytique des cellules de Gaucher dans la moelle osseuse.
      4 – Une diminution de la cachexie et de la dégradation de l’état général chez les enfants.


    1. * Cérédase est un traitement enzymatique substitutif de longue durée indiqué chez des patients atteints de maladie de Gaucher de type I et présentant des manifestations sévères de la maladie.
      * Manifestations cliniques de la maladie de Gaucher de type I
      Les Manifestations cliniques sévères de la maladie de Gaucher de type I comportent un ou plusieurs des signes suivants :
      – anémie modérée ou sévère après avoir exclu une autre cause (anémie ferriprive…) ;
      – thrombocytopénie avec tendance aux saignements;
      – maladie osseuse après avoir exclu une autre cause possible (insuffisance en vitamine D…) ;
      -hépatomégalie ou splénomégalie.

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Dans de rares cas, une hypotension associée à des réactions d’hypersensibilité a été signalée.
      Interrompre le traitement et contacter le médecin traitant.
    2. PRURIT
      Interrompre le traitement et contacter le médecin traitant.
    3. URTICAIRE
      Interrompre le traitement et contacter le médecin traitant.
    4. OEDEME
      Angio-oedème (avec atteinte de voies aériennes supérieures chez un petit nombre de patients).
    5. TROUBLE RESPIRATOIRE
      Interrompre le traitement et contacter le médecin traitant.
    6. DOULEUR
      Interrompre le traitement et contacter le médecin traitant.
    7. CRAMPE ABDOMINALE
      Interrompre le traitement et contacter le médecin traitant.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Le traitement par Cérédase doit être réalisé par des spécialistes.

      La mise en route et le suivi du traitement par Cérédase devront être réalisés sous la responsabilité d’un centre spécialisé par des médecins ayant l’expérience de la prise en charge de la maladie de Gaucher.
    2. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Présence de hCG

      La gonadostimuline (hCG), hormone naturellement présente dans le placenta humain, a été détectée dans la Cérédase. Il s’agit probablement d’une hCG partiellement déglycosylée et les études initiales suggèrent que la vitesse d’élimination est d’environ 40 fois supérieure à celle de la hCG native.

      L’administration d’hCG liée à l’utilisation de Cérédase à des patients de sexe masculin peut se traduire par une production accrue de testostérone. A ce jour, il n’existe aucune preuve clinique de l’existence d’effets secondaires associés à la testostérone.

      Chez les femmes devant subir un test de grossesse, il est recommandé d’attendre 48 heures après la perfusion, la présence d’hCG pouvant entraîner un résultat faussement positif.
    3. HYPERSENSIBILITE
      La prudence s’impose chez les patients présentant des réactions connues d’hypersensibilité aux constituants de ce produit.

      Si un patient présente une telle réaction, il conviendra de faire un prélèvement sanguin dans les deux heures afin de pratiquer une recherche du complément et un test de dégranulation mastocytaire.

      Les perfusions suivantes de Cédérase devront être réalisées avec précaution. La plupart des patients ont repris le traitement avec succès après avoir reçu des antihistaminiques et/ou des corticostéroïdes et après diminution de la vitesse de perfusion ou de la dose de médicament.

      Il conviendra également de rechercher des anticorps antialglucérase.

      Environ 13% des patients traités ont développé des anticorps (IgG) anticérébrosidase duran la première année de traitement. Les patients présentant des anticorps sont les plus exposés au risque de réaction d’hypersensibilité. Il est conseillé de pratiquer régulièrement une recherche de survenue d’IgG.

      – Présence d’IgG et d’IgA (immunoglobulines G et A)

      Cérédase contient de faibles concentrations d’immunoglobulines IgG et IgA. Les conséquences cliniques ne sont pas connues. L’administration intraveineuse d’IgG peut provoquer des réactions d’hypersensibilité. La prudence s’impose lors de l’administration chez des patients ayant présenté des réactions d’hypersensibilité après administration de produits sanguins, en particulier les patients présentant un déficit associé en IgA.
    4. MISE EN GARDE
      Sécurité virale

      Cérédase est une enzyme extraite de pools de placentas humains. Aucune recherche virale n’a été pratiquée chez les donneurs ni sur les placentas. Des études de validation virale ont été réalisées sur des modèles permettant de démontrer in vitro l’efficacité du procédé de fabrication sur l’éradication des principaux virus pathogènes et notamment HIV et virus des hépatites.

      Chaque lot de produit est par ailleurs contrôlé en cours de fabrication et au stade de produit fini pour les anticorps anti VIH 1 et 2, pour l’antigène du VIH 1 et pour l’antigène de surface de l’hépatite B ainsi que pour l’anticorps de l’hépatite C (en cours de fabrication).

      Bien que ces tests aient été négatifs, il est conseillé de mettre en balance le bénéfice attendu et les risques encourus par le patient avant l’administration du traitement. Le risque de contamination par des virus d’action lente ou par des agents transmissibles non conventionnels (notamment le virus de Creutzfeldt-Jacob), bien que minime, ne peut être totalement exclu.
    5. PRECAUTION GENERALE
      Fertilité : aucune étude n’a été réalisée chez l’animal ou chez l’homme.
    6. GROSSESSE
      – Utilisation pendant la grossesse : aucune étude n’a été réalisée chez l’animal.

      – En l’absence de données chez la femme enceinte, Cérédase ne doit être administré qu’en cas de nécessité absolue.
    7. ALLAITEMENT
      En raison du passage de nombreux produits dans le lait maternel et, en l’absence de données concernant la Cédérase, la prudence s’impose lors de l’administration chez une femme qui allaite.

    1. CANCER DE LA PROSTATE
      Les tumeurs malignes sensibles aux androgènes sont une contre-indication connue.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes, enfants et sujets âgés
    La posologie sera adaptée à chaque patient.
    La dose initiale pourra être de soixante Unités par kilo de poids corporel par perfusion. Le rythme habituel d’administration est de une perfusion tous les
    quinze jours.
    En fonction de la sévérité de la maladie et du confort du malade, cette fréquence peut varier d’une perfusion tous les deux jours à une perfusion toutes les quatre semaines.
    Des doses initiales plus faibles peuvent également être
    efficaces.
    L’administration de deux Unités trois (2.3) par kilo trois fois par semaine améliore les paramètres hématologiques et l’atteinte organique.
    En traitement d’entretien, la dose efficace peut être progressivement diminuée tous les six ou douze
    mois en fonction de l’évolution des signes cliniques et biologiques.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Chaque flacon de Cérédase devra être vérifié avant utilisation afin de détecter la présence de particules anormales ou un changement de coloration. Les flacons
    présentant ces signes ne devront pas être utilisés.
    – On veillera à ne pas utiliser les flacons après la date de péremption imprimée sur l’étiquette.
    – Il n’existe aucune incompatibilité connue avec Cérédase. Celui-ci doit être dilué dans du chlorure
    de sodium à 0.9 % pour solution intraveineuse (diluant) et amené à température ambiante avant son administration. Cérédase ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments.

    * Dilution : utiliser une technique aseptique
    Diluer la dose de Cérédase
    correspondant à chaque patient en l’ajoutant au diluant jusqu’à obtention d’un volume final de cent millilitres, en mélangeant doucement.
    Il est recommandé d’administrer Cérédase dans les trois heures qui suivent sa dilution.
    La préparation est
    administrée par perfusion intraveineuse en une à deux heures.
    Il est recommandé d’utiliser un filtre standard pour perfusion.
    Toute solution inutilisée doit être jetée. La posologie peut être ramenée à la dose contenue dans un flacon entier afin de ne
    pas avoir à jeter le flacon partiellement utilisé, sachant que la posologie mensuelle ne doit pas changer.


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