CORGARD 80 mg comprimés sécables

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CORGARD 80 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – SQ 11 725


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : CORGARD

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/7/1980
    2. publication JO de l’AMM 4/12/1980
    3. mise sur le marché 15/3/1982

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347832-8

    2
    poche(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 23/7/1999
    2. inscription SS 23/7/1999
    3. mise sur le marché 4/11/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 27.24 F

    Prix public TTC : 37.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT NON SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-A12.
      Le nadolol se caractérise par deux propriétés pharmacologiques :
      – l’absence d’activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective.
      – l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathique intrinsèque).

    1. ***
      – Hypertension artérielle,
      – Prophylaxie des crises d’angor d’effort
      – Signes fonctionnels des myocardiopathies obstructives.
      – Troubles de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardies ventriculaires).
      – Manifestations cardio-vasculaires des hyperthyroïdies.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    4. MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
    5. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    6. CARDIOTHYREOSE

    1. ASTHENIE
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES
    3. BRADYCARDIE
      Sévère le cas échéant.
    4. TROUBLE DIGESTIF
    5. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    6. NAUSEE
    7. VOMISSEMENT
    8. IMPUISSANCE
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Ralentissement de la conduction auriculoventriculaire.
    10. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION)
    11. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    12. HYPOTENSION ARTERIELLE
    13. BRONCHOSPASME
    14. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    15. SYNDROME DE RAYNAUD
    16. CLAUDICATION INTERMITTENTE
    17. ERUPTION PSORIASIFORME
    18. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION)
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est à dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le nadolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    4. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    7. SUJET AGE
      Le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale.
    10. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    11. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    12. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf interactions médicamenteuses) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    13. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensiblité aux catécholamines.

      – Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      * le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    14. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    15. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    16. GROSSESSE
      – Aspect tératogène :

      Chez l’animal : aucune action tératogène n’a été mise en évidence.

      Dans l’espèce humaine, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées n’ont pas fait état de malformations à l naissance.

      – Aspect néonatal :

      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf. surdosage), en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
    17. ALLAITEMENT
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.

      Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
    7. MALADIE DES SINUS
      y compris bloc sino-auriculaire.
    8. BRADYCARDIE SEVERE
      < 45-50 contractions par minute.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
    10. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
    12. HYPOTENSION ARTERIELLE
    13. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    15. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association contre-indiquée avec la floctafénine :
      En cas de choc ou d’hypotension dus à ce produit, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
      – Sultopride : association contre-indiquée.
      Toubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
      – Association avec l’amiodarone : contre-indication relative.
      Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppresion des mécanismes sympathiques compensateurs).

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
    . d’atropine, 1 à 2 mg IV.
    . de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
    . suivie, si nécessaire d’isoprénaline 25 microgrammes en injection lente ou de
    dobutamine 2.5 à 10 microgrammes par kilo par minute.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg
    . hospitalisation en soins intensifs
    . isoprénaline et dobutamine : les
    posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d’angor d’effort : quatre vingt milligrammes, soit un comprimé par jour.
    – Troubles du rythme, hyperthyroïdies : en général, quarante à quatre vingt milligrammes, soit un demi à un
    comprimé par jour.
    – Cardiomyopathies obstructives : les doses sont très variables d’un sujet à un autre et le plus souvent comprises entre quatre vingt et trois cent vingt milligrammes par jour, soit un à quatre comprimés en une ou plusieurs
    prises.
    .
    Posologies particulières :
    En cas d’insuffisance rénale, la posologie sera adaptée en fonction de la valeur de la clairance de la créatinine.
    * lorsqu’elle est supérieure à 50 ml/min, l’intervalle entre les doses est de 24 heures.
    * quand la
    clairance est comprise entre 31 et 50 ml/min, l’intervalle entre les doses est compris entre 24 et 36 heures.
    * quand la clairance est comprise entre 10 et 30 ml/min, l’intervalle entre les doses est compris entre 24 et 48 heures.
    * lorsqu’elle est
    inférieure à 10 ml/min, l’intervalle entre les doses est compris entre 40 et 60 heures.
    .
    Mode d’Emploi :
    – Le nadolol est administré en prise unique matinale.


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