ULTRAVIST 300 Solution injectable
ULTRAVIST 300 Solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/8/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SCHERINGProduit(s)
Evénements :
- octroi d’AMM 29/4/1968
- publication JO de l’AMM 29/8/1968
- mise sur le marché 15/10/1969
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 308946-6
1
flacon(s)
250
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 24/12/1968
- inscription SS 5/1/1969
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel complémentaire : 1 perfuseur
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 87.61 F
Prix public TTC : 109.10 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 559211-7
10
flacon(s)
100
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 24/12/1968
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel complémentaire : 1 perfuseur
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste II
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- AMIDOTRIZOATE DE SODIUM 3.956 g
sel de sodium de l’acide diacetamino-3,5 triiodo-2,4,6 benzoique - AMIDOTRIZOATE DE MEGLUMINE 26.044 g
sel de meglumine de l’acide diacetyl amino triiodo benzoique
- EDETATE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- PRODUIT DE CONTRASTE IODE DE HAUTE OSMOLARITE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : V08A-A01.
- ***
Urographie par perfusion intraveineuse.
Cystographie rétrograde ou suspubienne. - UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE
- URETRO-CYSTOGRAPHIE
- COMMENTAIRE GENERAL
Une réaction générale grave (un pour mille) ,voire mortelle (un pour vingt mille à un pour cent vingt mille) se traduit par l’ apparition immédiate des effets secondaires ci-dessous (toutefois certaines de ces manifestations peuvent apparaitre plus tardivement jusqu’à 24 à 48 heures) .
Ces accidents graves ne sont pas liés à la dose de produit de contraste utilisée, ni à la vitesse d’injection (ne sont pas cités les accidents spécifiques et locaux propres à certaines explorations vasculaires) .
Une réaction générale mineure, modérée se traduit sans modification cardiovasculaire importante par la survenue immédiate de troubles isolés ou associés.
Habituellement ces troubles initiaux sont mineurs et rapidement résolutifs mais peuvent également représenter les premières manifestations d’accidents graves : - TROUBLE RESPIRATOIRE
- TOUX
- OPPRESSION RESPIRATOIRE
- TROUBLE DIGESTIF
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- SENSATION DE CHALEUR
- ANGOISSE
- AGITATION
- CEPHALEE
- REACTION CUTANEE
- PRURIT
- URTICAIRE
Localisée ou généralisée. - RASH
- OEDEME DES PAUPIERES
- DOULEUR ABDOMINALE
- ARYTHMIE
- LIPOTHYMIE
- HYPERSUDATION
Du visage et des extrêmités. - PALEUR
- CYANOSE
- CHOC
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
- OEDEME AIGU DU POUMON
Peut entrainer le décès. - DYSPNEE
- OEDEME DE LA GLOTTE
- ASTHME
- BRONCHOSPASME
- TETANIE
- CRISE CONVULSIVE
- OEDEME CEREBRAL
- COMA
- TOXICITE RENALE
Condition(s) Favorisante(s) :
DOSES ELEVEES
DESHYDRATATIONCes accidents peuvent se rencontrer lors d’injections successives au cours d’exploration angiographique.
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE
- OLIGURIE
- ANURIE
- GROSSESSE
Il n’a pas été décrit durant la grossesse de toxicité foetale, quelques cas de perturbation thyroïdienne ont cependant été observés chez le nouveau-né. - PHEOCHROMOCYTOME
Chez des malades ayant un phéochromocytome connu ou soupçonné, l’injection intra-vasculaire devra être effectuée en disposant des moyens de réanimation appropriés. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
Quand des doses fortes d’agent de contraste et une vitesse d’ injection rapide sont utiles chez des malades ayant une insuffisance cardiaque congestive, il est nécessaire de surveiller de tels malades pendant plusieurs heures pour se rendre compte d’éventuels troubles hémodynamiques retardés. - DESHYDRATATION
Peut être aggravée par l’action de type osmotique de ces produits. - MYELOME
Sous réserve d’une hydratation correcte, le myélome ne doit pas plus être considéré comme une contre-indication absolue. - DIABETE
Plusieurs cas d’oligo-anurie ont été rapportés chez les sujets déshydratés. - INSUFFISANCE RENALE
L’urographie devra être faite à la fois en hydratation normale et avec de fortes doses de produit de contraste.
Le maximum à ne pas dépasser pour éviter une aggravation de l’ insuffisance rénale est de un gramme d’iode par kilo de poids.
Toute urographie iv devient quasiment impossible quand la clairance glomérulaire devient inférieure à 10ml/min. - NOURRISSON
La restriction hydrique préparatoire peut être dangereuse, elle sera modérée (3 a 5 heures) et totalement absente l’été. - ENFANT
Le risque de voir apparaitre une diarrhée importante entrainant une déshydratation possible est majoré chez l’enfant, il convient donc de diluer les produits normalement concentrés.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Un flacon pour une urographie intra-veineuse en perfusion d’une durée de quatre à six minutes.
.
Posologie Particulière :
Cystographie : adapter la dose au volume de la vessie.
.
Mode d’Emploi :
Perfusion.