CLIVARINE 1432 UI anti Xa/0.25 ml solution injectable SC

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CLIVARINE 1432 UI anti Xa/0.25 ml solution injectable SC

Introduction dans BIAM : 6/1/1995
Dernière mise à jour : 25/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : KNOLL FRANCE

    Produit(s) : CLIVARINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 31/3/1992
    2. publication JO de l’AMM 30/9/1992
    3. mise sur le marché 1/11/1994
    4. rectificatif d’AMM 18/5/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 335176-3

    2
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.25
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 28/1/1995
    2. agrément collectivités 1/2/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    CONSERVER DANS SON EMBALLAGE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 27.80 F

    Prix public TTC : 40.70 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 336449-3

    6
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.25
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 28/1/1995
    2. agrément collectivités 1/2/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    CONSERVER DANS SON EMBALLAGE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 83.39 F

    Prix public TTC : 104.40 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 334950-7

    10
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.25
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/8/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.25
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITHROMBOTIQUE (HEPARINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-B08.
      La réviparine est une héparine de bas poids moléculaire dans laquelle l’intensité des activités antithrombotique et anticoagulante de l’héparine standard ont été dissociées.
      Elle est caractérisée par une activité anti-Xa élevée (130 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombinique (40 UI/mg). Le rapport entre ces deux activités est de 3.25.
      Aux doses préconisées dans les différentes indications, la réviparine n’allonge pas le temps de saignement. Aux doses prophylactiques, elle n’entraîne pas de modification notable du TCA.
      (correspondant en nouvelles unités à 143 UI anti-Xa/kg/j). L’HNF a été administrée en bolus IV de 5000 UI suivi d’une perfusion de 1250 UI/heure (ajustée en fonction des valeurs de TCA maintenues entre 1.5 et 2.5 fois la valeur témoin). La durée de traitement a été de 6 jours en moyenne, avec un relais précoce par antivitamine K poursuivi pendant 12 semaines.
      . A l’inclusion, parmi les 1021 patients randomisés, 750 (73%) présentaient une thrombose veineuse profonde (TVP) et 271 patients (27%) une embolie pulmonaire associée

      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Les paramètres pharmacocinétiques sont étudiés à partir de l’évolution des activités anti-Xa plasmatiques.
      Biodisponibilité :
      Après injection par voie sous-cutanée, la résorption du produit est rapide et proche de 100% ; l’activité plasmatique maximale est observée entre la 3ème et la 4ème heure.
      Distribution :
      Après injection par voie sous-cutanée, la demi-vie de l’activité anti-Xa est supérieure pour les héparines de bas poids moléculaire, comparativement aux héparines non fractionnées.
      Cette demi-vie est de l’ordre de 3 heures.
      Quant à l’activité anti-IIa, elle disparaît plus rapidement du plasma que l’activité anti-Xa avec les héparines de bas poids moléculaire.
      Elimination :
      L’élimination s’effectue principalement par voie rénale sous forme peu ou pas métabolisée.
      Populations à risque :
      Chez le sujet âgé :
      L’élimination est légèrement ralentie (demi-vie : 4.8 heures). Cette modification n’a pas d’influence sur les doses et le rythme des injections en traitement préventif tant que la fonction rénale de ces patients reste dans des limites acceptables, c’est-à-dire faiblement altérée.
      Dans l’insuffisance rénale :
      La demi-vie d’élimination est de 5 heures mais ne nécessite pas d’ajustement posologique dans le cadre d’un traitement préventif.
      Hémodialysé :
      L’héparine de bas poids moléculaire est injectée dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, à des doses suffisantes pour éviter la coagulation du circuit.
      Les paramètres pharmacocinétiques sont peu modifiés par l’insuffisance rénale (demi-vie voisine de celle du sujet sain).
      L’épuration de la réviparine est influencée par le type de membrane, la demi-vie étant diminuée en cas d’utilisation d’une membrane à haute perméabilité.
      Pendant la grossesse :
      Le passage transplacentaire des héparines de bas poids moléculaire est peu probable, mais à l’heure actuelle encore insuffisamment documenté.

    1. ***
      – Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque modéré ou élevé.
      – Prévention de la coagulation du circuit de circulation extra-corporelle au cours de l’hémodialyse (séance d’une durée inférieure ou égale à 4 heures).
    2. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION)
    3. CIRCULATION EXTRACORPORELLE(ADJUVANT)

    1. THROMBOPENIE
      D’authentiques thrombocytopénies, parfois thrombosantes, ont été rapportées. Leur prévalence est encore mal évaluée, leur prévention repose essentiellement sur l’interrogatoire et sur la surveillance systématique et régulière de la numération plaquettaire, ainsi que sur l’arrêt de l’héparine de bas poids moléculaire avant le 10ème jour.
    2. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      Manifestations hémorragiques : elles surviennent essentiellement en présence de facteurs de risque associés ; lésions organiques susceptibles de saigner, certaines associations médicamenteuses.
    3. HEMATOME EPIDURAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      RACHIANESTHESIE
      ANESTHESIE PERIDURALE DE NIVEAU ELEVE

      De rares cas d’hématomes intrarachidiens ont été rapportés lors de l’administration d’héparine de bas poids moléculaire au cours d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale et lors de l’utilisation postopératoire prolongée de cathéters périduraux.
      Ces événements ont entraîné des lésions neurologiques de gravité variable dont des paralysies prolongées ou permanentes.

    4. NECROSE CUTANEE (RARE)
      Quelques rares observations de nécrose cutanée survenant généralement au point d’injection ont été signalées avec les héparines non fractionnées et les héparines de bas poids moléculaire. Ces phénomènes sont précédés par l’apparition de purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et douloureux, avec ou sans signes généraux. Dans ce cas, il est nécessaire de suspendre immédiatement le traitement.
    5. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      L’administration par voie sous-cutanée peut entraîner l’apparition de petits hématomes au point d’injection. L’importance et la fréquence de ces derniers sont majorées par le non-respect de la technique d’injection préconisée. Dans certains cas, on peut noter, au niveau des points d’injection, la formation de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    6. NODULE AU POINT D’INJECTION
      Dans certains cas, on peut noter, au niveau des points d’injection, la formation de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Rares manifestations allergiques cutanées, susceptibles, dans certains cas, de conduire à l’arrêt du médicament.
    8. REACTION ALLERGIQUE GENERALE (RARE)
      Rares manifestations allergiques générales, susceptibles, dans certains cas, de conduire à l’arrêt du médicament.
    9. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Ce risque ne peut être exclu, comme avec les héparines non fractionnées, lors de traitements de plusieurs mois.

    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)

    1. MISE EN GARDE
      * Quantification :
      les différentes spécialités d’héparines de bas poids moléculaire ont des concentrations exprimées dans des systèmes différents : unités non identiques ou mg. Il y a donc lieu d’être particulièrement vigilant et de respecter le mode d’emploi spécifique de chacune des spécialités.
      * Rachianesthésie/anesthésie péridurale :
      Comme avec les autres anticoagulants, de rares cas d’hématomes intrarachidiens entraînant une paralysie prolongée ou permanente ont été rapportés lors d’administration de daltéparine sodique au cours d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale.
      Le risque de ces événements rares peut être augmenté par l’utilisation post-opératoire prolongée de cathéters périduraux.
      Une surveillance neurologique s’impose.
      * Risque hémorragique :
      Il est impératif de ne pas dépasser les posologies recommandées. Dans le cas contraire, des accidents hémorragiques peuvent s’observer, surtout chez les sujets à risque (sujets âgés, insuffisant rénaux..).
      Les accidents hémorragiques graves ont notamment ête observés :
      – chez le sujet âgé, du fait de la détérioration rénale liée à l’âge.
      – en cas d’insuffisance rénale,
      – en cas de traitement prolongé au-delà de la durée moyenne préconisée de 10 jours,
      – en cas de non-respect des modalités thérapeutiques conseillées,
      Dans tous les cas, une surveillance particulière est indispensable chez les patients âgés et/ou insuffisants rénaux, ainsi qu’en cas de traitement prolongé au-delà de 10 jours.
      Pour détecter une accumulation, une mesure de l’activité anti-Xa peut être utile dans certains cas (cf Surveillance biologique).
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Ne pas administrer par voie IM.
      Prudence en cas de rachianesthésie ou d’anesthésie péridurale, en l’absence de schèma théraptique validé.
    3. SUJETS DE PLUS DE 75 ANS
      Avant d’instaurer un traitement par HBPM, il est indispensable d’évaluer la fonction rénale chez le sujet âgé de 75 ans ou plus, à l’aide de la formule de Cockroft :
      Clcr = (140 -âge) x poids / (0.814 x creatininémie) avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en micromol/l.
      Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.
      La prescription de Clivarine 1432 UI anti-Xa/0.25 ml est déconeillée en cas d’insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/min).
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      A – Surveillance plaquettaire :

      Le risque de thrombocytopénie grave, parfois thrombosante, induite sous héparine et d’origine immunologique, existe aussi avec les héparines de bas poids moléculaire ; il apparaît essentiellement entre le 5ème et le 21ème jour suivant l’instauration du traitement héparinique (avec un pic de fréquence aux environs du 10ème jour) mais peut survenir beaucoup plus précocément lorsqu’existent des antécédents de thrombocytopénie sous héparine. Pour cette raison, ceux-ci seront systématiquement recherchés au cours d’un interrogatoire approfondi.

      En outre, le risque de récidive, en cas de réintroduction de l’héparine, peut persister plusieurs années, voire indéfiniment.

      En conséquence, une surveillance de la numération plaquettaire est requise, quelles que soient l’indication du traitement et la posologie administrée.

      Trois situations peuvent se présenter :
      1/ Sujet sans antécédent de thrombocytopénie sous héparine :

      Pratiquer une numération plaquettaire avant traitement puis deux fois par semaine pendant 21 jours; au delà de cette période, si un traitement prolongé s’avère nécessaire dans certains cas particuliers, ce rythme de contrôle peut être porté à une fois par semaine, et cela jusqu’à l’arrêt du traitement.

      En pratique, toute baisse significative (30 à 40% de la valeur initiale) de la numération plaquettaire doit donner l’alerte, et cela avant même que cette valeur n’atteigne un seuil critique. La constatation d’une diminution du nombre des plaquettes impose dans tous les cas :
      . un contrôle immédiat de cette numération,

      . la suspension du traitement héparinique, si la baisse est confirmée voire accentuée lors de ce contrôle,

      . le relais par les anticoagulants oraux, si une protection antithrombotique est encore nécessaire à ce stade.
      2/ Sujet avec antécédent de thrombocytopénie sous héparine :

      La récidive éventuellement gravissime, peut alors survenir après un délai très bref, et ce quels que soient l’intervalle entre la thrombocytopénie induite par l’héparine dans le passé et la situation conduisant à la réexposition, d’une part, et la nature de l’héparine auparavant responsable, d’autre part. Les tests d’aggrégation plaquettaire in vitro peuvent être pratiqués mais leur sensibilité ne leur permet pas d’être prédictifs de façon absolue.

      Il convient donc :

      . à chaque fois que cela est possible, de recourir à d’autres moyens antithrombotiques;

      . si l’option d’un traitement par héparine de bas poids moléculaire est néanmoins retenue, de renforcer dès le premier jour la surveillance clinique et biologique (numérations au moins quotidiennes), et de limiter le plus possible la durée du traitement, en débutant immédiatement, si besoin, le traitement par les antivitamines K.

      . de se mettre en relation avec un laboratoire d’hématologie spécialisé.
      3 / Phase aiguë d’une thrombocytopénie sous héparine :

      Dans tous les cas, elle constitue une situation d’urgence.

      Dans ces conditions, la conduite à tenir ne repose pas sur le résultat des tests d’aggrégation plaquettaire in vitro; en effet, seuls quelques laboratoires spécialisés les pratiquent en routine et le résultat est obtenu, dans le meilleur des cas, au bout de plusieurs heures. Le risque majeur est donc de poursuivre un traitement héparinique à l’origine de thrombocytopénie et pouvant évoluer vers la thrombose.

      * Si la poursuite de l’héparinisation semble indispensable :

      Exceptionnellement, on peut tenter la substitution par une autre héparine d bas poids moléculaire. Toutefois, même si le résultat du test d’aggrégation croisée in vitro est négatif, l’entretien ou l’aggravation de la thrombopénie et/ou de la thrombose reste possible.

      * Si la poursuite de l’héparinisation peut être évitée :

      On veillera à ce qu’elle soit immédiatement relayée par les anticoagulants oraux; un traitement anti-agrégant plaquettaire peut être envisagé durant le temps nécessaire à l’équilibration par l’antivitamine K.

      B – Relais de l’héparine par les anticoagulants oraux :

      Renforcer alors la surveillance clinique et biologique (temps de Quick exprimé en INR) pour contrôler l’effet des anticoagulants oraux .

      En raison du temps de latence précédant le plein effet de l’antivitamine K considéré, l’héparine doit être maintenue pendant toute la durée nécessaire pour que l’INR soit dans la zone thérapeutique souhaitable, c’est à dire compris entre 2 et 3.

      C – Contrôle de l’activité anti-facteur Xa :

      Hémodialyse :

      Les doses devront être ajustées si l’activité ant-X est inférieure à 0.4 UI anti-Xa/ml ou supérieure à 1.2 UI anti-Xa/ml.

    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence dans ce cas.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence dans ce cas. (Cf infra).
    7. ANTECEDENTS ULCEREUX
      Antécédents d’ulcères digestifs. Prudence dans ce cas.
    8. MALADIE VASCULAIRE DE LA CHORIORETINE
      Prudence dans ce cas.
    9. PERIODE POST-OPERATOIRE
      Après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière. Prudence dans ce cas.
    10. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène des HBPM. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la réviparine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la réviparine pendant la grossesse.
      Si une anesthésie péridurale est envisagée, il convient dans la mesure du possible, de suspendre le traitement héparinique, au plus tard dans les 12 heures qui précèdent l’anesthésie, pour un traitement préventif.
    11. ALLAITEMENT
      La résorption digestive chez le nouveau-né étant à priori improbable, un traitement par une héparine de bas poids moléculaire n’est pas contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    1. THROMBOCYTOPENIE
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations d’antécédents de thrombocytopénie sous enoxaparine ou sous une autre héparine, fractionnée ou non : l’utilisation est à éviter chaque fois que possible. Toutefois, si l’héparinisation apparaît indispensable, se reporter aux précautions d’emploi : surveillance plaquettaire, sujet avec antécédent de thrombocytopénie sous héparine.
    2. MANIFESTATIONS HEMORRAGIQUES
      Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations de manifestations ou de tendances hémorragiques liées à des troubles de l’hémostase (les coagulations intravasculaires disséminées peuvent être une exception à cette règle, lorsqu’elles ne sont pas liées à un traitement par l’héparine, Cf précautions d’emploi : surveillance plaquettaire).
    3. LESIONS ORGANIQUES SUSCEPTIBLES DE SAIGNER
    4. ENDOCARDITE BACTERIENNE AIGUE
      En dehors de celle survenant sur prothèse mécanique.
    5. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité à la révirapine.
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’insuffisance rénale sévère définie par une clairance de la créatinine < 30 ml/min.
    7. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé dans ce cas.
    8. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé dans ce cas.
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’association avec :
      – l’acide acétylsalicylique,
      – les AINS,
      – le dextran,
      – la ticlopidine,
      – les antiagrégants plaquettaires ou les anticoagulants, dans l’indication ªhémodialyseº.

    Traitement

    En cas d’ingestion massive d’héparine de bas poids moléculaire (aucun cas rapporté), aucune conséquence grave n’est, a priori, à redouter, compte tenu de la très faible résorption du produit aux niveaux gastrique et intestinal.
    Le surdosage accidentel
    après administration sous-cutanée de doses massives d’héparine de bas poids moléculaire pourrait entraîner des complications hémorragiques.
    La neutralisation peut être effectuée par l’injection intraveineuse lente de protamine (sulfate ou
    chlorhydrate). La dose de protamine utile est fonction :
    – de la dose d’héparine injectée (on peut utiliser 100 UAH de protamine pour neutraliser l’activité de 100 UI anti-Xa d’héparine de bas poids moléculaire),
    – du temps écoulé depuis l’injection de
    l’héparine, avec éventuellement une réduction des doses de l’antidote.
    Néanmoins, il n’est pas possible de neutraliser totalement l’activité anti-Xa.
    Par ailleurs, la cinétique de résorption de l’héparine de bas poids moléculaire peut rendre cette
    neutralisation transitoire et nécessiter de fragmenter la dose totale calculée de protamine en plusieurs injections (2 à 4), réparties sur 24 heures.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAARTERIELLE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La réviparine doit être injectée par voie sous-cutanée en traitement prophylactique et curatif, et par voie intravasculaire en hémodialyse.
    Ne pas injecter par voie IM.
    1/ Traitement prophylactique :
    Ces recommandations s’appliquent
    en règle générale aux interventions chirurgicales effectuées sous anesthésie générale.
    Pour les techniques de rachianesthésie et d’anesthésie péridurale, l’injection préopératoire doit être évaluée en raison du risque théorique accru d’hématome
    intrarachidien.
    – Fréquence d’administration :
    Une injection par jour.
    – Dose administrée :
    * Chirurgie à risque thrombogène modéré :
    Dans le cas d’une chirurgie à risque thrombogène modéré et lorsque les patients ne présentent pas de risque
    thrombo-embolique élevé, la prévention efficace de la maladie thrombo-embolique est obtenue par une injection quotidienne d’une dose de 1432 UI (soit 0.25 ml).
    La première injection sera effectuée 2 heures environ avant l’intervention.
    * Chirurgie à
    risque thrombogène élevé : chirurgie de la hanche et du genou :
    La posologie est de 3436 UI (soit 0.60 ml) à raison d’une injection quotidienne, le soir.
    La première injection sera pratiquée 12 heures avant l’intervention.
    * Autres situations :
    Lorsque
    le risque thrombo-embolique lié au type de chirurgie (notamment cancérologique) et/ou au patient (notamment antécédents de maladie thrombo-embolique) paraît majoré, on peut envisager le recours à une posologie prophylactique plus élevée.
    – Durée de
    traitement :
    La durée du traitement anticoagulant doit coïncider avec celle du risque thrombo-embolique ; dans tous les cas, ce traitement, accompagné des techniques habituelles de contention élastique des membres inférieurs, doit être maintenu jusqu’à
    déambulation active et complète du patient.
    En chirurgie générale, la durée moyenne de l’héparinothérapie sera inférieure à 10 jours.
    Si un traitement anticoagulant de longue durée est nécessaire, ce qui est le cas en chirurgie orthopédique de hanche
    notamment, il pourra être poursuivi par l’héparine ou relayé par les anticoagulants oraux. Toutefois, le risque relatif de chacune de ces thérapeutiques n’est pas évalué à l’heure actuelle.
    – Surveillance biologique :
    La surveillance de la numération
    plaquettaire est impérative pendant toute la durée de l’héparinothérapie.
    Dans les conditions normales d’utilisation, la réviparine aux doses prophylactiques ne modifie pas le temps de céphaline avec activateur (TCA). Toute surveillance du traitement
    basée sur ce test est donc inutile.
    De plus, en traitement prophylactique, la mesure de l’activité anti-Xa n’est pas nécessaire.
    2/ Hémodialyse :
    Injection par voie intravasculaire.
    Chez les patients bénéficiant de séances d’hémodialyse itératives
    d’une durée inférieure ou égale à 4 heures, la prévention de la coagulation dans le circuit d’épuration extrarénale sera obtenue en injectant une dose initiale de 70 UI/kg dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
    Cette dose
    est adaptée aux premières séances mais est susceptible d’être modifiée ultérieurement en raison de l’importante variabilité intra et interindividuelle.
    La posologie maximale recommandée est de 82 UI/kg.
    .
    Mode d’emploi :
    Technique de l’injection
    sous-cutanée :
    L’utilisation de seringues de haute précision et d’aiguilles de très fin calibre (au maximum 0.5 mm de diamètre) est recommandée.
    L’injection sous-cutanée de la réviparine doit être réalisée de préférence chez le patient en décubitus,
    dans le tissu cellulaire sous-cutané de la ceinture abdominale antérolatérale et postérolatérale, alternativement du côté droit et du côté gauche.
    L’injection proprement dite consiste à introduire l’aiguille perpendiculairement et non tangentiellement,
    sur toute sa longueur, dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index de l’opérateur. Ce pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection.
    .
    – Incompatibilités physico-chimiques :
    Les héparines ont tendance à
    former des sels et à précipiter avec toutes les bases organiques particulièrement en présence des ammoniums quaternaires.


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