MENOREST 75 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

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MENOREST 75 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 6/11/1995
Dernière mise à jour : 10/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : MENOREST

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/12/1994
    2. publication JO de l’AMM 24/3/1995
    3. mise sur le marché 30/10/1995
    4. rectificatif d’AMM 17/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 338241-0

    8
    sachet(s)
    papier/alu/PE
    22 cm2

    Evénements :

    1. inscription SS 27/8/1995
    2. agrément collectivités 1/10/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 42.06 F

    Prix public TTC : 57.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Menorest libère de l’estradiol, sous forme inchangée et en quantité physiologique, dans la circulation sanguine.
      Menorest élève la concentration d’estradiol à un niveau similaire à celui obtenu dans les phases folliculaires précoce et moyenne.
      L’utilisation de la voie transcutanée évite le premier passage hépatique. Contrairement aux estrogènes per os, il n’y a donc pas de stimulation enzymatique hépatique avec Menorest : celui-ci n’entraîne pas de modification lipidique (triglycérides, cholestérol total, HDL, LDL, VLDL cholestérol) ni des protéines de la coagulation (fibrinopeptide A, fibrinogène de haut poids moléculaire, anti-thrombine III) et il n’y a pas d’effet sur les taux circulants du substrat de la rénine (angiotensinogène), de la TEBG, de la TBG, de la cortisol-binding-globuline.
      Ainsi, Menorest fournit une substitution estrogénique physiologique.
      Dans une étude randomisée en double aveugle chez 203 femmes, le nombre de femmes ne présentant pas de perte osseuse lombaire (de plus de 2%, mesurée par absorptiométrie biphotonique) est de 59% avec le placebo, 83% avec le dosage 25 mcg/24 h, 95% avec le dosage 50 mcg/24 h et 98,4% avec le dosage 75 mcg/24 h et 100 mcg/24 h (traitement en continu).
      Dans une autre étude randomisée en double aveugle chez 254 femmes, le nombre de femmes ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 2 ans (de plus de 2,4%, mesurée par absorptiométrie biphotonique) est de 54% avec le placebo, 96,7% avec le dosage 50 mcg/24 h, et 100 % avec les dosages 75 mcg/24 h et 100 mcg/24 h (traitement 25 jours sur 28).
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Au cours d’études pharmacocinétiques, il a été montré qu’après application de Menorest libérant 37,5 à 100 mcg/jour, des taux plasmatiques physiologiques d’estradiol étaient atteints dans les 2 heures. Les concentrations plasmatiques moyennes d’estradiol se maintiennent ensuite 84 heures avec de faibles fluctuations.
      Les concentrations plasmatiques d’estradiol augmentent proportionnellement aux doses de Menorest appliquées. Après application des dispositifs transdermiques libérant 37,5, 50 et 100 mcg/jour, les concentrations plasmatiques moyennes d’estradiol et les rapports estrone/estradiol sont comparables aux valeurs physiologiques observées chez la femme préménopausée, soit 40 à 100 pcg/ml pour les concentrations plasmatiques en estradiol et un rapport estrone/estradiol d’environ 1. Douze à 22 heures après le retrait du dispositif transdermique, les concentrations plasmatiques d’estradiol et d’estrone reviennent à la valeur de base.
      * Données de Sécurité précliniques :
      Des études de tolérance locale chez l’animal ont montré que le dispositif transdermique Menorest n’était pas irritant en administration prolongée et n’avait pas non plus de potentiel sensibilisant cutané.

    1. ***
      – Correction des carences estrogéniques et des symptômes de déficit en oestrogènes notamment liés à la ménopause naturelle ou artificielle : troubles vasomoteurs (bouffées vasomotrices et sueurs nocturnes), troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvo-vaginale, dyspareunie, incontinence d’urine) et troubles psychiques (troubles du sommeil asthénie…).
      – Prévention de la perte osseuse post-ménopausique.
    2. CARENCE EN ESTROGENES
    3. TROUBLE DE LA MENOPAUSE
    4. OSTEOPOROSE(PREVENTION)

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Par exemple, augmentation d’un fibrome.
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
      Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire.
      Effet essentiellement observé avec les estrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand il apparaît.
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      Persistante.
      Signe d’hypoestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      Banale, migraine.
      Signe d’hypoestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    10. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      Persistante.
      Signe d’hypoestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    11. INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT (FREQUENT)
      Irritation oculaire par les lentilles de contact.
      Signe d’hypoestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    12. NAUSEE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    13. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    14. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    15. FLATULENCE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    16. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    17. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    18. OEDEME (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    19. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie mineur mais plus fréquent, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais conduisant généralement à l’adaptation de la posologie.
    20. METRORRAGIE
      Devant faire rechercher une pathologie sous-jacente en particulier de l’endomètre.
    21. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    22. DERMATITE DE CONTACT
      Allergique.
    23. PRURIT
      Possibilité de démangeaisons pendant le port du dispositif.
    24. ERYTHEME CUTANE
      Erythème modéré et transitoire après le retrait du dispositif.
    25. CHLOASMA
      Ou mélasme qui peut être persistant.
    26. LITHIASE BILIAIRE
      Un risque augmenté de lithiase biliaire a été rapporté chez les femmes recevant des estrogènes.

    1. MISE EN GARDE
      – Persistance des symptômes :
      Chez certaines patientes (1 femme sur 4 ou 5), l’absorption de l’estradiol étant insuffisante lors de l’administration transcutanée, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte ou de passer à une autre forme ou à une autre voie d’administration.
      – Traitement prolongé :
      Les risques de cancer de l’endomètre et de pathologie mammaire augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes, il est donc hautement recommandé d’aasocier un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      – Surveillance du traitement :
      Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complets (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Un examen des seins et/ou une mammographie seront également réalisés si nécessaire en fonction de chaque patiente.
      – Risque de cancer du sein :
      Les résultats d’une métaanalyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      – Risque d’accidents thrombo-emboliques :
      Des études de cas-témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé à un risque accru d’accidents thrombo-emboliques veineux, de 1 cas par an pour 10000 femmes dans la population générale, à 2 à 3 cas par an pour 10000 femmes sous THS.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement estrogénique ; les contrôles porteront essentiellement sur : sein, utérus, tension artérielle, poids.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de l’accident vasculaire cérébral lié à l’athérosclérose et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    5. ACCIDENTS OCULAIRES D’ORIGINE VASCULAIRE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    6. OBESITE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas, en raison du risque thrombotique veineux.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant.
    9. DIABETE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas, en particulier en cas de diabète compliqué par une microangiopathie.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    11. ENDOMETRIOSE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    12. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    13. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    14. TUMEUR BENIGNE DU SEIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    15. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    16. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      A prolactine.
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    17. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ces patientes.
    18. CHOLESTASE
      Récurrente.
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    19. PRURIT GRAVIDIQUE(ANTECEDENTS)
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    20. INSUFFISANCE RENALE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    21. EPILEPSIE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    22. ASTHME
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    23. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS FAMILIAUX)
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    24. TROUBLES HEPATIQUES
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    25. OTOSPONGIOSE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez ces patientes.
    26. GROSSESSE
      Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    1. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
      – Accident thromboembolique veineux en évolution.
      – Accident thrombotique artériel en évolution (notamment coronarien ou cérébral).
    2. CANCER DU SEIN
      Cancer estrogéno-dépendant connu ou suspecté.
    3. CANCER DE L’UTERUS
      Cancer estrogéno-dépendant connu ou suspecté.
    4. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    5. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
    6. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    7. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
      Bien que sous traitement les facteurs de la coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est généralement déconseillé par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes.
    8. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES (relative)
      Veineux récents et documentés.
      Bien que sous traitement les facteurs de la coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est généralement déconseillé par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes.

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. OEDEME
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement : sensation de tension mammaire, gonflement abdominopelvien, anxiété, irritabilité. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif ou lorsque la dose est réduite.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Appliquer Menorest 75 microgrammes/24 h deux fois par semaine, c’est-à-dire renouveler le dispositif tous les 3 à 4 jours.
    Le traitement débute en général avec Menorest 50 microgrammes/24 h, mais l’analyse de la sévérité de la
    symptomatologie présentée par la patiente peut orienter le choix initial quant à la quantité d’estradiol à prescrire.
    En fonction de l’évolution clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension
    des seins, d’une irritabilité indique en général que la dose est trop élevée et doit être abaissée. Si la dose choisie n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique, il faut l’augmenter.
    Dans tous les cas, le traitement sera poursuivi à la
    posologie minimale efficace.
    Le nombre de femmes dont la densité osseuse ne diminue pas sous traitement est variable selon la dose.
    Menorest 75 microgrammes/24h peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    – Discontinu (de façon cyclique), pendant
    21 à 28 jours, suivis d’un intervalle libre de tout traitement de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître.
    – Continu, sans aucune période d’arrêt du traitement.
    Un traitement continu, non cyclique, peut être
    indiqué dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer au
    développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    – Si Menorest 75 microgrammes/24h est administré de façon discontinue, le progestatif sera
    administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estradiol.
    Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle.
    – Si Menorest 75 microgrammes/24h est administré de façon continue, il est
    recommandé de prendre le progestatif au moins 12 jours chaque mois.
    Dans les deux cas, des hémorragies de privation peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles réguliers
    (tous les 6 mois) pour adapter ou arrêter le traitement, si nécessaire, pendant toute la durée du traitement par Menorest 75 microgrammes/24h ou s’il s’agit d’un passage (switch) d’un autre traitement hormonal substitutif au traitement par Menorest 75
    microgrammes/24h.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    L’application de Menorest 75 microgrammes/24 h doit se faire avec le plus grand soin. Menorest 75microgrammes/24 h doit être appliqué sur une peau propre et sèche, sans crème, lait ou produit huileux, non irritée,
    ni écorchée.
    Après ouverture du sachet, détacher la moitié de la surface de protection en prenant soin de ne pas poser les doigts sur la partie adhésive du dispositif transdermique. Appliquer immédiatement sur la peau. Détacher l’autre partie de la
    surface de protection et appliquer fermement en lissant environ 10 secondes en insistant sur les bords.
    La pose doit se faire sur la partie inférieure du corps : fesses, partie basse de l’abdomen, région lombaire, partie supérieure des cuisses (éviter
    le tour de taille), à un endroit ne présentant pas de plis importants et qui ne soit pas le siège de frottements vestimentaires.
    Menorest 75 microgrammes/24 h ne doit en aucun cas être appliqué sur les seins. Il est recommandé de ne pas l’appliquer deux
    fois de suite au même endroit.
    Dans l’éventualité exceptionnelle où le dispositif transdermique se détacherait (activité physique importante, hypersudation, frottement anormal de vêtements), il est recommandé d’essayer de le coller à nouveau à un autre
    endroit ou d’utiliser un autre dispositif transdermique. Dans ce cas, le rythme prévu d’administration sera maintenu. Il est possible de se baigner, de se doucher ou d’aller au sauna en gardant le dispositif transdermique en place. Une fois appliqué, le
    dispositif transdermique ne doit pas être exposé au soleil.


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