METHYLDOPA MSD 250 mg comprimés enrobés

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METHYLDOPA MSD 250 mg comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 15/1/1997
Dernière mise à jour : 23/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : METHYLDOPA MSD

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/4/1996
    2. publication JO de l’AMM 25/10/1996
    3. mise sur le marché 9/1/1997
    4. rectificatif d’AMM 29/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 340889-4

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 30/11/1996
    2. agrément collectivités 3/1/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.96 F

    Prix public TTC : 15.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 340890-2

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 30/11/1996
    2. agrément collectivités 3/1/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 25.66 F

    Prix public TTC : 38 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • METHYLDOPA 250 mg
      Sous forme de 282.5 mg de Méthyldopa sesquihydraté.

    Principes non-actifs

    1. ANTIHYPERTENSEUR CENTRAL (METHYLDOPA) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C02A-B01.
      La méthyldopa est un antihypertenseur central qui inhibe le tonus sympathique : la baisse de la pression artérielle résulte de la stimulation des récepteurs alpha-2-adrénergiques centraux, éventuellement par l’intermédiaire de ‘faux neurotransmetteurs’.
      L’effet de la méthyldopa sur l’équilibre des amines adrénergiques dû, semble-t-il, exclusivement à l’isomère gauche, est réversible.
      Elle n’a pas d’effet direct sur les fonctions cardiaque ou rénale, ne réduit pas habituellement la filtration glomérulaire, le débit sanguin rénal, la fraction de filtration.
      L’arrêt du traitement est suivi, habituellement dans les 48 heures, d’un retour progressif aux chiffres tensionnels antérieurs, en général sans rebond hypertensif.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – L’absorption de la méthyldopa montre des variations interindividuelles importantes et se situe en moyenne autour de 50%.
      – La baisse maximale de la pression artérielle a lieu entre 4 et 6 heures après l’administration orale.
      – L’excrétion de la méthyldopa est essentiellement rénale. Environ 70% de la quantité de produit absorbé sont excrétés dans les urines sous forme de méthyldopa et de son métabolite sulfoconjugué. La clairance rénale est de l’ordre de 130 ml/min chez le sujet normal ; elle est diminuée chez l’insuffisant rénal. Après administration orale, l’excrétion est quasi complète au bout de 36 heures.
      – La méthyldopa traverse le placenta et passe dans le lait maternel.

    1. ***
      Hypertension artérielle modérée ou sévère.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. SEDATION
      Habituellement transitoire surtout en début de traitement ou lors de l’augmentation des doses.
    2. CEPHALEE
    3. ASTHENIE
      Ou sensation de faiblesse.
    4. PARESTHESIE
    5. SYNDROME PARKINSONIEN
    6. PARALYSIE FACIALE
      Périphérique.
    7. MOUVEMENT CHOREOATHETOSIQUE
    8. TROUBLE PSYCHIQUE
      Avec perturbation de l’acuité mentale.
    9. CAUCHEMAR
    10. PSYCHOSE
      Transitoire.
    11. DEPRESSION
      Réversible.
    12. SENSATION DE VERTIGE
      Ou sensation de tête vide et symptômes d’insuffisance vasculaire cérébrale pouvant être en rapport avec la baisse de la pression artérielle.
    13. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    14. BRADYCARDIE
    15. ANGOR(AGGRAVATION)
    16. OEDEME
      Régressant habituellement sous l’effet d’un diurétique.
      Arrêter le traitement par la méthyldopa si les oedèmes s’accentuent ou s’il apparaît des signes d’insuffisance cardiaque.
    17. POIDS(AUGMENTATION)
      Régressant habituellement sous l’effet d’un diurétique.
      Arrêter le traitement par la méthyldopa si les oedèmes s’accentuent ou s’il apparaît des signes d’insuffisance cardiaque.
    18. NAUSEE
    19. VOMISSEMENT
    20. METEORISME
    21. CONSTIPATION
    22. FLATULENCE
    23. DIARRHEE
    24. COLITE
    25. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Modérée.
    26. COLORATION DE LA LANGUE
      Coloration noire ou langue saburrale.
    27. PANCREATITE
    28. GLANDES SALIVAIRES(INFLAMMATION)
    29. TEST DE COOMBS POSITIF
    30. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    31. APLASIE MEDULLAIRE
    32. LEUCOPENIE
    33. GRANULOPENIE
    34. THROMBOPENIE
    35. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION)
    36. CELLULES LE
    37. FACTEUR RHUMATOIDE(AUGMENTATION)
    38. EOSINOPHILIE (EXCEPTIONNEL)
    39. FIEVRE
      Médicamenteuse.
    40. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    41. ICTERE
    42. TROUBLE HEPATIQUE
      Lésions hépatocellulaires.
    43. SYNDROME LUPIQUE
    44. MYOCARDITE
    45. PERICARDITE
    46. HEPATITE CYTOLYTIQUE
      Aiguë.
    47. HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
      Avec ou sans fièvre, au cours des 2 ou 3 premiers mois du traitement. Cet ictère est habituellement dû à une nécrose hépatocellulaire.
      On a rapporté quelques rares cas mortels. Les biopsies hépatiques effectuées chez plusieurs malades ayant des troubles fonctionnels hépatiques ont révélé une nécrose focale microscopique compatible avec une hypersensibilité médicamenteuse. Dans quelques cas, un ictère cholestatique a été observé.
    48. REACTION CUTANEE
      De type eczémateux ou lichenoïde, nécrose épidermique toxique.
    49. CONGESTION NASALE
    50. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
    51. TENSION MAMMAIRE
    52. GYNECOMASTIE
    53. GALACTORRHEE
    54. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
    55. AMENORRHEE
    56. IMPUISSANCE
    57. LIBIDO(DIMINUTION)
    58. DOULEUR ARTICULAIRE
      Discrètes, avec ou sans tuméfaction de l’articulation.
    59. DOULEUR MUSCULAIRE

    1. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      – Une anémie hémolytique acquise a rarement été rapportée en association avec un traitement par la méthyldopa.
      Devant des symptômes évoquant une anémie, la mesure de l’hémoglobine et (ou) de l’hématocrite doit être effectuée. En cas d’anémie, les examens biologiques appropriés doivent être faits afin de déterminer l’existence d’une hémolyse.
      Une anémie hémolytique est une indication à l’arrêt du traitement. L’arrêt de la méthyldopa ou l’instauration d’une corticothérapie entraîne habituellement une rémission rapide de l’anémie. Cependant, des décès ont été rapportés.
      – La fréquence d’un test de Coombs positif chez les malades sous méthyldopa au long cours est de 10 à 20 %. Il est peu probable de l’observer lors d’une administration continue s’il ne se développe pas dans les 12 premiers mois.
      La pratique d’un test de Coombs direct peut être utile à titre systématique pour détecter une auto-immunisation latente. Elle est indispensable en cas d’anémie pour confirmer le mécanisme auto-immun de l’hémolyse.
      Ce phénomène est dose-dépendant : l’incidence la plus basse est observée chez les patients recevant une dose inférieure ou égale à 1 g/jour de méthyldopa.
      La négativation du test de Coombs survient dans les semaines ou dans les mois qui suivent l’arrêt du traitement.
      En cas de test de Coombs direct positif avant une transfusion sanguine, réaliser un test de Coombs indirect. S’il est négatif, la transfusion peut être entreprise ; dans le cas contraire, il convient de prendre un avis spécialisé.
      – Rarement, une diminution réversible du nombre des globules blancs portant principalement sur les granulocytes a été observée. Le nombre de granulocytes est rapidement retourné à la normale après l’arrêt du traitement. Une thrombopénie réversible a rarement été rapportée.
    2. SURVEILLANCE DE LA FONCTION HEPATIQUE
      – Occasionnellement, une fièvre est survenue pendant les trois premières semaines de traitement par la méthyldopa. Dans quelques cas, cette fièvre a été associée à une hyperéosinophilie ou à des anomalies d’un ou de plusieurs tests fonctionnels hépatiques. Un ictère, avec ou sans fièvre, peut également survenir ; il débute habituellement dans les deux ou trois premiers mois de traitement. Chez quelques malades, les résultats des examens sont compatibles avec ceux d’une cholestase. De rares cas de nécroses hépatiques mortelles ont été rapportés. Des biopsies hépatiques effectuées chez plusieurs patients ayant des anomalies de la fonction hépatique ont montré une nécrose focale microscopique, compatible avec une hypersensibilité médicamenteuse.
      – Explorer la fonction hépatique (transaminases) et faire pratiquer une numération et une formule sanguines à intervalles réguliers au cours des 6 à 12 premières semaines de traitement ou s’il apparaît une fièvre inexpliquée. La survenue d’une fièvre, d’anomalies des tests fonctionnels hépatiques ou d’un ictère doit entraîner l’arrêt du traitement par la méthyldopa. La fièvre et les anomalies des tests fonctionnels hépatiques liées à la prise de méthyldopa sont normalisées à l’arrêt du traitement, qui ne doit pas être réintroduit chez ces malades. La méthyldopa doit être employée avec précaution chez les malades avec des antécédents d’affection hépatique.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rénale, diminuer les doses.
      Par ailleurs, la dialyse éliminant la méthyldopa, elle peut être suivie d’une réapparition de l’hypertension artérielle.
    4. SUJET AGE
      Chez les sujets âgés, en raison d’une sensibilité accrue (syncope), utiliser des doses faibles.
    5. TROUBLES VASCULAIRES CEREBRAUX
      Chez les malades atteints d’une affection vasculaire cérébrale bilatérale grave, on a pu observer de façon rare des mouvements choréoathétosiques. En pareil cas, arrêter le traitement.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’emploi de la méthyldopa n’est pas recommandé chez les malades atteints d’un phéochromocytome.
    7. ANESTHESIE
      Des doses moindres d’anesthésiques peuvent être nécessaires chez les patients traités par la méthyldopa ; si une hypotension survenait pendant l’anesthésie, elle devrait être contrôlée par des vasopresseurs. Les récepteurs adrénergiques restent sensibles pendant le traitement avec la méthyldopa.
    8. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel existe est faible. Malgré l’absence de suivi épidémiologique, aucun effet indésirable particulier n’a été rapporté à ce jour chez le nouveau-né de mère traitée.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. ETAT DEPRESSIF
      Grave.
    2. ANTECEDENT D’HEPATITE MEDICAMENTEUSE
      Ou de troubles hépatiques associés à la méthyldopa.
    3. HEPATITE CHRONIQUE
      Ou toute maladie hépatique évolutive.
    4. HEPATITE AIGUE
    5. CIRRHOSE
    6. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    7. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    8. ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’association à l’alcool et aux médicaments contenant de l’alcool.

    1. ACIDE URIQUE URINAIRE
      Méthode :
      PHOSPHOTUNGSTENE

      La méthyldopa peut fausser le dosage de l’acide urique urinaire par la méthode du phosphotungstène.

    2. CREATININE PLASMATIQUE
      Méthode :
      PICRATE ALCALIN

      La méthyldopa peut fausser le dosage la créatinine sérique par la méthode du picrate alcalin.

    3. SGOT
      Méthode :
      COLORIMETRIE

      La méthyldopa peut fausser le dosage des SGOT par colorimétrie.
      On n’a pas signalé d’interférence avec les méthodes spectrophotométriques pour l’analyse des SGOT.

    4. CATECHOLAMINES URINAIRES
      Méthode :
      FLUORESCENCE

      La méthyldopa peut donner lieu à des valeurs faussement positives lors du dosage des catécholamines urinaires : la méthyldopa résonne en fluorescence dans les mêmes longueurs d’onde que les catécholamines, ce qui peut brouiller le diagnostic d’un phéochromocytome.
      Dans de rares cas, les urines exposées à l’air peuvent noircir du fait de la décomposition de la méthyldopa ou de ses métabolites.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. SEDATION
    3. BRADYCARDIE
    4. VERTIGE
    5. CONSTIPATION
    6. METEORISME
    7. FLATULENCE
    8. DIARRHEE
    9. NAUSEE
    10. VOMISSEMENT

    Traitement

    Un surdosage peut entraîner une hypotension marquée ainsi que des signes neurologiques et digestifs (effet sédatif excessif, sensation de faiblesse ou de tête vide, bradycardie, étourdissements, constipation, ballonement abdominal, flatulence, diarrhée,
    nausée, vomissements).
    * Traitement :
    – Pas d’antidote spécifique;
    – Lavage gastrique ou induction de vomissements si l’ingestion est récente;
    – Perfusion si l’ingestion est moins récente afin de favoriser l’excrétion urinaire;
    – Veiller au maintien du
    rythme et du débit cardiaques, de la volémie, de l’équilibre électrolytique, de la fonction urinaire et de l’activité cérébrale
    – Surveiller la survenue d’un ileus paralytique;
    – Administrer si besoin des sympathomimétiques: noradrénaline, adrénaline,
    bitartrate de métaraminol.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Chez l’adulte :
    – Débuter habituellement par 250 mg de méthyldopa 2 ou 3 fois par jour pendant les 48 premières heures.
    – Ensuite, adapter la posologie quotidienne en augmentant, si besoin, par paliers de 48 heures au moins,
    jusqu’à obtention d’un résultat thérapeutique satisfaisant. La posologie habituelle est de 750 mg à 1.5 g/jour sans dépasser 3 g par jour.
    – On peut commencer le traitement par la méthyldopa chez la plupart des malades déjà traités par d’autres
    antihypertenseurs, en cessant l’administration de ces médicaments, d’une façon progressive si nécessaire. Lorsque la méthyldopa prend le relais d’un autre antihypertenseur, sa posologie devra être limitée au début à 500 mg au plus par jour, puis
    augmentée en fonction des besoins, chaque augmentation des doses devant être séparée de la précédente par un intervalle d’au moins 2 jours.
    * Chez l’enfant :
    – Administrer au début 10 mg/kg de poids corporel et par jour, en 2 à 4 prises.
    – Ensuite,
    adapter la posologie – augmenter ou réduire les doses – de façon à obtenir un résultat satisfaisant. La posologie maximale est de 65 mg/kg sans dépasser une dose totale de 3 g/jour.
    .
    Posologie particulière :
    On peut commencer le traitement par la
    méthyldopa chez la plupart des malades traités par d’autres antihypertenseurs, en cessant l’administration de ces médicaments, d’une façon progressive si nécessaire. Lorsque la méthyldopa prend le relais d’un autre antihypertenseur, sa posologie devra
    être limitée au début à 500 mg au plus par jour, puis augmentée en fonction des besoins, chaque augmentation des doses devant être séparée de la précédente par un intervalle d’au moins 2 jours.
    .
    Mode d’emploi :
    De nombreux malades ressentent un effet
    sédatif, au moins au début du traitement ou lors de l’augmentation des doses de médicament. En conséquence, il apparait souhaitable que l’augmentation des doses porte d’abord sur la prise du soir.
    .
    Grossesse :
    Les études chez l’animal n’ont pas mis en
    évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées
    tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique de la méthyldopa. Toutefois, seules des études
    épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, la méthyldopa peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.


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