PILOBLOQ collyre

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PILOBLOQ collyre

Introduction dans BIAM : 2/6/1997
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THEA

    Produit(s) : PILOBLOQ

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/3/1996
    2. publication JO de l’AMM 24/10/1996
    3. mise sur le marché 5/5/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340553-6

    1
    flacon(s) compte-gouttes
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/2/1997
    2. inscription SS 8/2/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 30
    jour(s)

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 49.46 F

    Prix public TTC : 66 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYOTIQUE-ANTIGLAUCOMATEUX (BETABLOQUANT) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01E-D51.
      – Sur le plan général :
      Le timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      . bêta-bloquant non sélectif,
      . absence d’activité sympathomimétique intrinsèque (A.S.I.),
      . effet anesthésique local (stabilisant de membrane) : non significatif.
      La pilocarpine est un agent parasympathomimétique à action cholinergique directe (myotique).
      – Sur le plan oculaire :
      ce collyre est une association de maléate de timolol et de chlorhydrate de pilocarpine ; elle abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome. Ces deux composants réduisent l’hypertonie intra-oculaire par des mécanismes différents mais complémentaires.
      . le timolol diminue sa sécrétion d’humeur aqueuse ;
      . la pilocarpine augmente son excrétion hors de la chambre antérieure de l’oeil.

    1. ***
      Ce collyre est indiqué pour réduire la pression intra-oculaire élévée en cas
      – d’hypertonie oculaire,
      – de glaucome chronique à angle ouvert,
      chez les patients dont le tonus oculaire est mal équilibré sous monothérapie par bêta-bloquant ou pilocarpine, ou bien justiciable du traitement associé.
    2. HYPERTENSION OCULAIRE
    3. GLAUCOME CHRONIQUE

    1. DIPLOPIE
    2. PTOSIS
    3. SPASME CILIAIRE
    4. MYOSIS
    5. HEMERALOPIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Liée à la présence de pilocarpine. S’observe surtout chez les sujets agés et les patients porteurs d’opacités cristalliniennes.

    6. DECOLLEMENT DE LA RETINE
      Surtout chez les myopes en bas âge.
    7. CATARACTE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    8. IRRITATION OCULAIRE
      Liée à la présence de pilocarpine.
    9. CONJONCTIVITE
      Liée à la présence de pilocarpine.
    10. BLEPHARITE
      Liée à la présence de pilocarpine.
    11. KERATITE
      Liée à la présence de pilocarpine.
    12. HYPOESTHESIE CORNEENNE
      Liée à la présence de pilocarpine.
    13. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE
      Liée à la présence de pilocarpine.
    14. LARMOIEMENT
      Liée à la présence de pilocarpine.
    15. SECHERESSE DE L’OEIL
      Liée à la présence de pilocarpine.
      II peut être observé une diminution de la sécrrétion lacrymale provoquant une sécheresse oculaire.
    16. EFFETS SYSTEMIQUES
      Il convient de garder à l’esprit les effets indésirables des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu’ils ne soient observées que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
    17. ASTHENIE
    18. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES
    19. BRADYCARDIE (FREQUENT)
      sévère le cas échéant
    20. INSOMNIE
    21. CAUCHEMAR
    22. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    23. NAUSEE
    24. VOMISSEMENT
    25. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (RARE)
      ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire
    26. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION) (RARE)
      intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant
    27. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
    28. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    29. BRONCHOSPASME (RARE)
    30. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    31. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
    32. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      aggravation d’une claudication intermittente existante
    33. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
    34. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
    35. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Au plan biologique :
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    36. HYPERTENSION ARTERIELLE (TRES RARE)
      Lié à la présence de la pilocarpine.
    37. TACHYCARDIE (TRES RARE)
      Lié à la présence de la pilocarpine.
    38. OEDEME PULMONAIRE (TRES RARE)
      Avec spasme bronchiolaire, lié à la présence de la pilocarpine.
    39. SIALORRHEE (TRES RARE)
      lié à la présence de la pilocarpine.
    40. HYPERSUDATION (TRES RARE)
      lié à la présence de la pilocarpine.
    41. DIARRHEE (TRES RARE)
      lié à la présence de la pilocarpine.

    1. EFFETS SYSTEMIQUES
      Il convient de garder à l’esprit les mises en garde et précautions d’emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu’elles ne soient observées que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
    2. MYOPIE
      A n’utiliser chez les myopes qu’après avoir vérifié l’état de la périphérie rétinienne (peut entraîner un décollement de rétine).
    3. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Le myosis provoque des difficultés d’adaptation à l’obscurité. La prudence s’impose lors de la conduite nocturne ou la pratique d’autres activités dangereuses sous faible lumière.
    4. TRAITEMENT PAR LES BETA-BLOQUANTS
      Une surveillance particulière doit être excercée chez des patients prenant un bêta-bloquant par voie orale en plus de Pilobloq collyre, afin d’éviter une potentialisation au niveau du tonus oculaire, ainsi qu’au niveau des effets systémiques.
    5. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Au cours du traitement, le port de lentilles de contact hydrophiles (souples) est déconseillé en raison du risque d’adsorption de certains composés du collyre sur les lentilles de contact.
    6. ENFANT
      Ce collyre n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l’enfant. L’utilisation de ce collyre n’est donc pas recommandé chez ces patients.
    7. ARRET DU TRAITEMENT
      – Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde et la mort subite ;

      – Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire sur une à deux semaines.
    8. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe pouvant induire une réaction positive des tests pratiques lors de contrôles antidopage.
    9. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
      Les bêtabloquants ne doivent pas être utilisés chez les patients insuffisants cardiaques non contrôlés par un traitement.
    10. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné l’effet dromotrope négatif des bêtabloquants, les bêta-bloquants ne doivent être administrés qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    12. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    13. SUJET AGE
      Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    14. INSUFFISANCE RENALE
      Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    15. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Chez ces patients à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    16. DIABETE
      Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    17. REACTION ALLERGIQUE
      – Psoriasis : les bêtabloquants peuvent accroître la sensibilité aux allergènes et aggraver les manifestations anaphylactiques.

      – Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle que soit l’origine, en particulier avec les produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    18. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.

      . Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de quarante-huit heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.

      . Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :

      – chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants.

      – en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      La pilocarpine peut potentialiser l’action des curarisants. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par la pilocarpine.
    19. GROSSESSE
      Aspect tératogène

      Chez l’animal, aucune action tératogène n’a été mise en évidence. Dans l’espèce humaine aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées n’ont pas fait état de malformations à la naissance.

      Aspect foetotoxique

      Les bêtabloquants diminuent la perfusion placentaire, ce qui peut entraîner la mort du foetus in utéro ainsi que des accouchements avant terme et prématurés.

      Aspect néo-natal

      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’actio bêta-bloquante persiste plusieurs jours aprés la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les trois à cinq premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
    20. ALLAITEMENT
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.

      Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué; en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. EFFETS SYSTEMIQUES
      Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observées que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
    2. ASTHME
    3. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
      non contrôlée.
    5. CHOC CARDIOGENIQUE
    6. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
      non appareillés.
    7. ANGOR DE PRINZMETAL
    8. MALADIE DU SINUS
      y compris bloc sino-auriculaire.
    9. BRADYCARDIE
      inférieure à 45-50 contractions par minute.
    10. PHENOMENE DE RAYNAUD
    11. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
    12. PHEOCHROMOCYTOME
      non traité.
    13. HYPOTENSION
    14. HYPERSENSIBILITE
      au timolol, ou à tout autre produit ou traitement ayant auparavent provoqué une réaction anaphylactique.
    15. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      à la floctafénine.
    16. MYOSIS
      Affections dans lesquelles le myosis est indésirable (iridocylites).

    Traitement

    Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l’esprit et la conduite à tenir calquée sur celle habituellement adoptée pour les
    bêta-bloquants et les parasympathomimétiques directs prescrits par voie générale.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Instiller dans l’oeil malade atteint une goutte de collyre Pilobloq, deux fois par jour.
    – La posologie journalière ne doit pas dépasser 2 gouttes.
    – Lorsque Pilobloq est substitué à un autre traitement, celui-çi doit être arrêté
    après une administration normale sur la journée, et le traitement avec Pilobloq commencera le jour suivant.
    .
    Mode d’emploi :
    – Instiller la goutte dans le cul de sac conjonctival inférieur, en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas et en
    regardant vers le haut.


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