ZINNAT 750 mg IM poudre et solution pour usage parentéral

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ZINNAT 750 mg IM poudre et solution pour usage parentéral

Introduction dans BIAM : 23/9/1997
Dernière mise à jour : 12/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : ZINNAT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/2/1979
    2. publication JO de l’AMM 1/11/1980
    3. mise sur le marché 9/9/1997
    4. rectificatif d’AMM 8/6/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 338421-9

    -1- 2
    flacon(s)
    verre

    -2- 2
    ampoule(s) de solvant
    3
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 3/9/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 33.23 F

    Prix public TTC : 47.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Forme 1
    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs


    Forme 2
    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 3
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A06.
      La céfuroxime est un antibiotique semi synthétique de la famille des bêta- lactamines, du groupe des céphalosporines dites de 2ème génération, à large sprectre d’action et stable vis-à-vis de nombreuses bêta – lactamases. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne (fixation aux protéines de liaison aux pénicillines).
      Activité antibactérienne :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 8 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
      – Staphylocoques méti-S, Streptocoques, S. pneumoniae péni-S,
      – N. gonorrhoeae, H. influenzae, B. catarrhalis,
      – E. coli, P. mirabilis, C. diversus,
      – Peptostreptococcus, P. acnes, C. perfringens, Actinomyces,
      – Prevotella.
      2 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 32 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      – Staphylocoques méti-R, Entérocoques, L. monocytogenes,
      – Vibrio, Campylobacter,
      – Y. enterolitica, Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., autres bacilles à Gram négatif non fermentaires,
      – Mycobactéries, Mycoplasma, Chlamydiae, Legionella,
      – Serratia, P. vulgaris, M. morganii, B. fragilis.
      3 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      – K. pneumoniae, Clostridium sp., S. pneumoniae péni-I ou R,
      – K. oxytoca, C. freundii, E. cloacae, E. aerogenes,
      – Providencia sp., Eubacterium, Fusobacterium, Veillonella.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      . Après injection intramusculaire, l’absorption du produit est rapide et complète : la biodisponibilité de la céfuroxime administrée à la posologie de 500 mg est de 92%.
      . Chez l’adulte, après administration intramusculaire d’une dose unique de 750 mg, la concentration plasmatique moyenne est de 17 mg/l et après une injection de 500 mg de 12.3 mg/l ; elle est atteinte en moyenne en 60 minutes.
      . Après administration IM de doses multiples, les paramètres pharmacocinétiques sériques de la céfuroxime ne sont pas modifiés, traduisant une absence d’accumulation du principe actif.
      – Distribution :
      . Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, de l’ordre de 33%.
      . Le volume apparent de distribution de la céfuroxime est de 25-30 l chez le sujet sain.
      . Diffusion tissulaire : la céfuroxime a une bonne diffusion dans les tissus de l’appareil respiratoire permettant d’obtenir des concentrations supérieures à la CMI des germes habituellement responsables d’infections respiratoires. Une à 4 heures après une injection IM d’une dose unique de 500 mg, les concentrations varient de 1,6 à 13.7 mg/l dans le parenchyme pulmonaire et de 0.4 à 5.6 mg/l dans les sécrétions bronchiques.
      . Elle traverse facilement la barrière foeto-placentaire. Le passage dans le lait maternel est extrêmement faible.
      . Elle ne traverse pas la barrière hémato-méningée sauf en cas d’inflammation des méninges.
      – Elimination :
      La céfuroxime n’est pas métabolisée dans l’organisme et est éliminée à plus de 95% par voie rénale sous forme inchangée. L’élimination se fait à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire, cette dernière étant ralentie par le probénécide.
      . Chez l’adulte, après administration de 750 mg par voie IM, la demi-vie d’élimination plasmatique est en moyenne de 1.6 heures.
      . Chez le sujet âgé à fonction rénale normale, la demi-vie d’élimination plasmatique est légèrement augmentée ne justifiant aucune réduction de la posologie tant que la clairance de la créatinine est supérieure à 20 ml/min. En cas d’insuffisance rénale, la demi-vie d’élimination augmente proportionnellement à la clairance de la créatinine justifiant une réduction de la posologie de moitié dès que la clairance de la créatinine devient inférieure à 20 ml/min.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfuroxime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées chez l’adulte aux infections respiratoires basses acquises en villes, de gravité modérée, dues aux germes sensibles à la céfuroxime notamment :
      – suppurations bronchiques aiguës des sujets à risque (notamment : alcooliques, tabagiques, sujets de plus de 65 ans …),
      – exacerbations des broncho-pneumopathies chroniques obstructives, en particulier lors de poussées itératives ou chez les sujets à risque.
      – pneumopathies bactériennes, en particulier chez les sujets à risque.

    1. DIARRHEE
    2. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    3. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    4. URTICAIRE
    5. PRURIT
    6. FIEVRE
    7. MALADIE SERIQUE
    8. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    9. ERYTHEME POLYMORPHE (TRES RARE)
    10. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    11. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    12. EOSINOPHILIE (RARE)
      Réversible.
    13. LEUCOPENIE (RARE)
      Réversible.
    14. NEUTROPENIE (RARE)
      Réversible. Parfois sévère.
    15. THROMBOPENIE (RARE)
      Parfois sévère.
    16. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      ASAT, ALAT, élévation transitoire.
    17. LDH(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    18. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    19. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    20. TOXICITE RENALE
      Des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
    21. ENCEPHALOPATHIE METABOLIQUE
      L’administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l’insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
    22. REACTION AU POINT D’INJECTION
      – Douleurs, gênes, induration au point d’injection I.M.

    1. MISE EN GARDE
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
      – La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.

      – L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :

      . L’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration;

      . L’emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines.

      En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible.

      – Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    4. SURVEILLANCE RENALE
      Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d’association de la céfuroxime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou à des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
    5. DIARRHEE
      La survenue exeptionnelle d’une diarrhée grave et persistante pendant ou après l’emploi de l’antibiotique peut être symptomatique d’une colite pseudo-membraneuse et impose l’arrêt du traitement. Le diagnostic établi après coloscopie nécessite la mise en route d’une antibiothérapie spécifique.
    6. TRAITEMENT PROLONGE
      Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation prolongée du céfuroxime sodique peut causer la sélection de germes sensibles (par exemple entérocoque, clostridium difficile, candida), ce qui peut nécessiter l’interruption du traitement.
    7. REGIME DESODE
      La teneur en sodium par gramme de céfuroxime est de 51.5 mg soit 38.62 mg par flacon de 750 mg.
    8. GROSSESSE
      Les études effectuées sur plusieurs espèces animales n’ont pas montré d’action tératogène ou foetotoxique.

      Chez la femme enceinte, le nombre de grossesses documentées exposées au céfuroxime sodique est encore trop faible pour évaluer le risque.

      Par précaution, il est recommandé de n’utiliser la céfuroxime sodique durant le premier trimestre de la grossesse qu’en cas de réelle nécessité, c’est à dire lorsque le bénéfice attendu pour la mère et/ou l’enfant, compte tenu de la pathologie en cause, est supérieur au risque potentiel lié à l’utilisation de ce produit.
    9. ALLAITEMENT
      La céfuroxime passe dans le lait maternel, en conséquence, l’allaitement est déconseillé.
    10. NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVEINEUSE
      du fait de la présence de lidocaïne dans le solvant.
    11. SPORTIFS
      Cette spécialité contient un solvant, la lidocaïne, pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
    2. ALLERGIE A LA LIDOCAINE

    1. TEST DE COOMBS
      – Une positivité du test de Coombs a été observée au cours du traitement par les céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfuroxime.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Il peut se produire une réaction faussement positive avec les méthodes de dosage biochimique utilisant des substances réductrices ; en revanche il n’y a pas d’interférence avec les méthodes enzymatiques type ‘glucose oxydase’ ou ‘hexokinase’.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Sept cent cinquante milligrammes en injection intra-musculaire toutes les douze heures (soit un gramme cinq par jour).
    .
    Posologie particulière :
    -En cas d’insuffisance rénale, lorsque la clairance de la créatinine est inférieur à
    20 ml/min, la dose doit être diminuée de moitié : soit une seule injection de Sept cent cinquante milligrammes par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les injections IM peuvent être poursuivies durant tout le traitement mais elles peuvent être relayées en moyenne
    au 4ème jour par la forme orale de céfuroxime.
    – Pour l’injection IM, la suspension doit être préparée par adjonction de 3 ml de solvant. Fraîchement préparée, cette suspension est jaunâtre : des variations dans l’intensité de cette couleur n’indiquent
    aucun changement dans l’activité du produit.
    – La suspension reconstituée doit être utilisée extemporanément.


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