CEFUROXIME SODIQUE

CEFUROXIME SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/5/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (CARBAMOYLOXYMETHYL)-3 [(FURYL-2)-2 METHOXYIMINO-2 ACETAMIDO-(2Z)]-7 OXO-8 THIA-5 AZA-1 BICYCLO[4.2.0] OCTENE-2 CARBOXYLATE-2-(6R,7R) DESODIUM

    Ensemble des dénominations


    bordereau : 2589
    sel ou dérivé : CEFUROXIME AXETIL

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CEFUROXIME

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE
      Spectre antibactérien determiné par la commission d’AMM:

      * Espèces habituellement sensibles:
      Staphylocoques méticilline-sensibles; streptocoques, Streptococcus pneumoniae peni-S, Neisseria gonorrheae, Haemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis, Escherichia coli, Proteus mirabilis, Clostridium diversus; peptostreptococcus, Propionebacterium acnes, Clostridium perfringens, actinomyces, prevotella.

      * Espèces résistantes:
      Straphylocoques méticilline-résistants, entérocoques, Listeria monocytogènes, vibrio, campylobacter, Yersinia enterolitica, pseudomonas sp.; acinetobacter sp.; autres bacilles Gram négatif non fermentants, mycobactéries, mycoplasma, chlamydiae, legionella, serratia, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Bacteroïdes fragilis.

      * Espèces inconstamment sensibles:
      Klebsiella pneumoniae, clostridium sp.; Streptococcus pnaumoniae peni-I ou-R, Klebsiella oxytoca, Citrobacter freundii, Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, providencia sp., eubacterium, fusobacterium, veilonella.

      En France, au moins 10 à 30% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline; cette diminution d’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables, et devra être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité, et des otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20%.

    2. ANTIBACTERIEN
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Céphalosporine de 2ème génération présentant une activité contre de nombreuses bactéries Gram moins , ainsi qu’une résistance accrue vis-à-vis des bêta lactamases.
      Inhibition de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne par inactivation des carboxypeptidases et des transpeptidases.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
      Essentiellement infections récidivantes ou chroniques de la sphère ORL chez l’adulte et l’enfant, sinusites de l’adulte,et infections respiratoires basses aigües ou chroniques.
    2. INFECTION CHIRURGICALE(PREVENTION) (principale)
      Prévention des infections en chirurgie cardio-vasculaire et orthopédique.

    1. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    3. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    4. PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    5. DIARRHEE (A CONFIRMER )
    6. NAUSEE (A CONFIRMER )
    7. VOMISSEMENT (A CONFIRMER )
    8. VERTIGE (A CONFIRMER )
    9. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas de fièvre non liée à l’infection (sel de céfuroxime non précisé) :
      – Ann Pharmacother 1993;27:881-882.
    10. CANDIDOSE CUTANEE (A CONFIRMER )
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      – Curr Med Res Opin 1980;6:466.
    12. SOMNOLENCE (A CONFIRMER )
    13. PSYCHOSE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Lancet 1984;1:965.
    14. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN )
      5 cas réversibles à l’arrêt dont 4 chezdes patients surdosés ou insuffisants rénaux (sel non précisé):
      – Neurology 1998;50:1873-1875.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etudes effectuées chez les rongeurs: rat, souris, lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Ajuster la posologie et l’intervalle entre les prises en fonction de la clairance de la créatinine.
    2. GROSSESSE
      Risque non évalué: nombre de cas documentés trop faible;
      pas d’effet tératogène ou tératotoxique chez l’animal, mesurer le rapport bénéfice/risque avant l’utilisation du produit.

    1. ALLAITEMENT
    2. ALLERGIE AUX BETALACTAMINES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse ,directe ou en perfusion:
    – chez l’adulte:
    Un gramme et demi à deux grammes vingt cinq par jour en moyenne, en 3 injections.
    Jusqu’à six grammes par jour dans les infections sévères.

    – chez l’enfant
    et le nourrisson:
    Trente à soixante milligrammes par kilo et par jour , en 3 injections.
    Jusqu’à cent milligrammes par kilo et par jour dans les infections sévères.

    – chez l’insuffisant rénal:
    Adapter l’intervalle entre les prises à la créatininémie:
    *
    Créatininémie <25 mg/l: Sept cent cinquante à mille cinq cents milligrammes 3 fois par jour.
    * Créatininémie entre 25 mg/l et 60 mg/l: Sept cent cinquante à mille cinq cents milligrammes 2 fois par jour.
    * Créatininémie >60 mg/l : Sept cent cinquante
    à mille cinq cents milligrammes 1 fois par jour.
    * Hémodialyse: Sept cent cinquante à mille cinq cents milligrammes 1 fois par jour, plus une dose identique en fin de dialyse.

    Ne pas mélanger dans la même seringue avec un aminoside, ne pas perfuser
    dans un flacon de bicarbonates.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Administré en IM ou en IV.
    Les taux plasmatiques maximum sont compris entre 26 et 34 microgrammes par ml 30 à 45 mns après administration IM.

    Répartition
    Bonne diffusion dans les secrétions bronchiques, le LCR, la bile, l’os, l’oeil et la peau.
    Faible liaison aux protéines plasmatiques.
    Des concentrations bactériologiquement actives sont maintenues 3 à 6 heures après l’administration de 750 mg
    IM.
    Franchit rapidement la barrière placentaire, permettant l’obtention de taux bactériologiquement actifs chez le foetus.
    – Am J Obstet Gynecol 1982;142:823.
    – Curr Ther Res 1982;32:712.

    Demi-Vie
    1 heure.
    Augmentée chez l’insuffisant rénal.

    Métabolisme
    Ne serait pas métabolisé par le foie.

    Elimination
    Voie rénale:
    Sous forme active non métabolisée.
    90% de la dose est éliminé en 6 heures, la totalité en 24 heures.

    Bibliographie

    – Pharmacotherapy 1983;3:82.
    REFERENCES GENERALES:
    – Inpharma 1981;310:20.
    – Inpharma 1982;345:19.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts