NEORECORMON 500 UI poudre et solvant en flacon pour solution injectable (Hôp)

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NEORECORMON 500 UI poudre et solvant en flacon pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 28/1/1998
Dernière mise à jour : 12/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/97/031/003


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOEHRINGER MANNHEIM FRANCE PHARMA

    Produit(s) : NEORECORMON

    Evénements :

    1. publication JO de l’AMM 1/1/1997
    2. octroi d’AMM 16/7/1997
    3. mise sur le marché 10/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560940-9

    10
    flacon(s) de poudre
    verre

    10
    flacon(s) de solvant
    0.50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/12/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 20 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
    heure(s)

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.50
    ml

    Principes actifs

    • EPOETINE BETA 500 U.I.
      Erythropoïétine humaine recombinante (soit 8.3 microgrammes).

    Principes non-actifs

    1. ANTIANEMIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B03X-A01.
      La composition en hydrates de carbone et en acides aminés de l’époetin bêta est identique à celle de l’érythropoïétine isolée à partir de l’urine des malades anémiques. L’érythropoïétine est une glycoprotéine qui stimule l’érythropoïèse. Elle agit comme un facteur stimulant la mitose et comme une hormone de différenciation.
      L’efficacité biologique de l’époetin bêta a été démontrée dans divers modèles animaux in vivo (rat normal et urémique, souris polycythémique, chien), après administration intraveineuse et sous-cutanée. Après administration d’époetin bêta, une augmentation du nombre d’hématies, de l’hémoglobine et des réticulocytes est observée ainsi qu’une augmentation du taux d’incorporation du 59 Fe.
      In vitro, une augmentation de l’incorporation de 3 H-thymidine dans la rate érythronuclée (culture de cellules spléniques de la souris) a été rapportée après incubation avec l’époetin bêta. L’examen des cultures cellulaires de la moelle osseuse humaine a montré que l’époetin bêta stimule particulièrement l’érythropoïèse sans effet sur la leucopoïèse. Des actions cytotoxiques de l’époetin beta sur la moelle osseuse ou les cellules de la peau humaine n’ont pas été détectées. De même les investigations précliniques et cliniques n’ont montré aucune influence d’époetin bêta sur la progression tumorale.
      Après l’administration d’une dose unique d’époetin bêta, aucun effet sur le comportement ou l’activité locomotrice chez la souris ni sur les fonctions circulatoires ou respiratoires chez le chien n’a été observé.
      Chez l’homme, aucune formation d’anticorps neutralisant l’epoetin beta n’a été détectée à ce jour.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Des études pharmacocinétiques chez des volontaires sains et chez l’insuffisant rénal ont montré que la demi-vie de l’epoetin bêta après administration intraveineuse est de 4 à 12 heures et que le volume de distribution est égal à 1 à 2 fois le volume plasmatique. Des résultats comparables ont été trouvés dans les études chez le rat normal ou urémique.
      Après administration sous-cutanée d’époetin bêta chez l’insuffisant rénal, l’absorption retardée aboutit à une concentration sérique en plateau, le pic étant observé en moyenne entre 12 à 28 heures. La demi-vie terminale est plus longue par voie sous-cutanée qu’après administration intraveineuse, avec une moyenne entre 13 à 28 heures.
      La biodisponibilité de l’époetin bêta par voie sous-cutanée se situe entre 23 et 42 % par rapport à l’administration intraveineuse.

    1. ***
      – Traitement de l’anémie des insuffisants rénaux chroniques dialysés.
      – Traitement de l’anémie symptomatique de l’insuffisance rénale chez les malades non encore dialysés.
      – Prévention et traitement de l’anémie des adultes atteints de tumeurs solides et traités par chimiothérapie à base de platine susceptible d’entraîner une anémie (cisplatine : 75 mg/m 2/cycle ; carboplatine : 350 mg/m 2/cycle).
      – Augmentation des dons de sang autologues chez des malades participant à un programme de transfusions autologues différées. L’utilisation dans cette indication doit tenir compte du risque accru d’accidents thromboemboliques. Le traitement est indiqué chez les malades présentant une anémie modérée (Hb 10-13 g/dl soit 6.21-8.07 mmol/l et sans carence martiale), s’il n’existe pas ou peu de méthodes de récupération du sang lorsqu’une intervention chirurgicale programmée importante nécessite de grandes quantités de sang (4 unités de sang ou plus chez les femmes et 5 unités de sang ou plus chez les hommes).
      – Prévention de l’anémie du nouveau-né prématuré, de poids de naissance compris entre 750 et 1500 g et dont l’âge gestationnel est inférieur à 34 semaines
    2. ANEMIE DES DIALYSES
    3. ANEMIE DE L’INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
    4. ANEMIE DES PREMATURES

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (FREQUENT)
      – Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      L’effet indésirable le plus fréquent lors du traitement par NeoRecormon est une augmentation de la pression artérielle, surtout en cas d’élévation rapide de l’hématocrite. L’augmentation de la pression artérielle peut être contrôlée par un traitement. Si elle ne l’était pas, l’arrêt temporaire du traitement par NeoRecormon serait conseillé. Une surveillance régulière de la tension est recommandée, tout particulièrement en début de traitement, mais également entre les séances de dialyse.
      – Patients ayant une tumeur solide :
      Dans certains cas, une augmentation de la pression artérielle peut être observée et contrôlée par un traitement. Une surveillance régulière de la tension est alors recommandée, tout particulièrement au début du traitement.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    2. CRISE HYPERTENSIVE
      Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Des crises hypertensives avec signes d’encéphalopathie tels que les céphalées et état confusionnel. Elles peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    3. TROUBLE DE L’ELOCUTION
      Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Ils peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    4. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Ils peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    5. CRISE CONVULSIVE
      Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Elles peuvent survenir isolément chez des patients normo ou hypertendus.
      Une prise en charge médicale intensive doit-être immédiatement instituée.
    6. CEPHALEE
      Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Il convient de repérer d’éventuels signes d’alerte tels qu’une céphalée brutale pseudomigraineuse.
    7. THROMBOCYTOSE (TRES RARE)
      – Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie : une augmentation modérée et dose-dépendante du nombre des plaquettes dans les limites de la normale peut être observée surtout après l’administration intraveineuse de NeoRecormon. Ce phénomène régresse au cours d’un traitement prolongé. Le développement d’une thrombocytose est très rare. Il est recommandé de contrôler la numération plaquettaire régulièrement au cours des 8 premières semaines de traitement.
      Une augmentation des doses d’héparine au cours de l’hémodialyse est habituellement nécessaire lors du traitement par NeoRecormon, ceci résulte de l’augmentation de l’hématocrite. Une héparinisation insuffisante peut entraîner une coagulation du circuit.
      – Malades inclus dans un programme de transfusions autologues :
      Une augmentation du nombre des plaquettes le plus souvent dans les limites des valeurs normales peut être observée dans certains cas. Dès lors, il est recommandé de contrôler la numération plaquettaire au moins une fois par semaine. Si l’augmentation des plaquettes est supérieure à 150 x 10 9 /l ou si le nombre des plaquettes dépasse la normale supérieure, le traitement par NeoRecormon doit être interrompu.
      – Prématurés :
      En raison d’un risque d’augmentation modérée des plaquettes, en particulier jusqu’au 12 ème -14 ème jour après la naissance, la numération plaquettaire doit être surveillée régulièrement.
    8. THROMBOSE VASCULAIRE
      – Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Une thrombose de la fistule artério-veineuse peut survenir, en particulier chez les malades hypotendus ou dont la fistule présente des complications (sténose ou anévrisme). Une révision de la fistule et des mesures préventives par l’administration d’acide acétylsalicylique sont recommandées.
    9. FERRITINE(DIMINUTION)
      – Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d’une anémie :
      Dans la majorité des cas, on observe une baisse de la ferritinémie de façon concomitante à l’élévation de l’hématocrite. Dès lors, une supplémentation en fer ferreux de 200 à 300 mg/jour est recommandée lorsque la ferritinémie est inférieure à 100 microg/l ou la saturation de la transferrine inférieure à 20 %. De plus, une élévation transitoire de la kaliémie et de la phosphatémie a pu être observée dans des cas isolés. Ces paramètres doivent être contrôlés régulièrement.
      – Prématurés :
      Dans la plupart des cas, une diminution de la ferritinémie est observée. C’est pourquoi il est recommandé de débuter une supplémentation en fer le plus tôt possible (au plus tard le 14 ème jour après la naissance) par 2 mg/jour de fer ferreux per os. Les apports en fer seront modifiés en fonction de la ferritinémie. Si la ferritinémie est inférieure à 100 microg/l ou si d’autres signes de carence martiale surviennent, l’administration de fer ferreux doit être portée à 5 à 10 mg/jour. Le traitement doit être poursuivi jusqu’à la normalisation de la ferritinémie.
      – Patients ayant une tumeur solide :
      Chez certains patients, une diminution de la ferritinémie est observée. Par conséquent, une supplémentation en fer ferreux de 200 à 300 mg/jour per os est recommandée lorsque la ferritinémie est inférieure à 100 microg/l ou la saturation de la transferrine inférieure à 20 %.
      Il est recommandé de supplémenter tous les malades en fer ferreux per os par 300 mg/jour du début du traitement par NeoRecormon jusqu’à normalisation de la ferritinémie. Si une carence martiale survient en dépit du traitement substitutif (ferritinémie inférieure ou égale à 20 microg/l ou une saturation de la transferrine inférieure à 20 %), une administration supplémentaire de fer par voie intraveineuse est conseillée.
    10. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Cas isolés.

    1. ANEMIE REFRACTAIRE
      NeoRecormon doit être utilisé avec prudence en cas d’anémie réfractaire avec excès de blastes en évolution.
    2. EPILEPSIE
      NeoRecormon doit être utilisé avec prudence en cas d’épilepsie.
    3. THROMBOCYTOSE
      NeoRecormon doit être utilisé avec prudence en cas de thrombocytose.
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      NeoRecormon doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique chronique.
    5. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      – Il convient d’éliminer une carence en acide folique et en vitamine B 12 susceptible de diminuer l’efficacité de NeoRecormon.

      – Une surcharge aluminique sévère due au traitement de l’insuffisance rénale peut entraîner une diminution d’efficacité de NeoRecormon.
    6. NEPHROPATHIE
      L’administration de NeoRecormon chez des malades présentant une néphrosclérose et non encore dialysés doit être évaluée individuellement : en effet, une dégradation accélérée de la fonction rénale ne peut être totalement écartée.
    7. SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
      Au cours du traitement par NeoRecormon, la kaliémie doit être surveillée régulièrement. En effet, une augmentation de la kaliémie a été rapportée chez certains patients urémiques traités par NeoRecormon, bien que l’imputabilité au traitement n’ait pu être établie. En cas d’élévation de la kaliémie ou de kaliémie élevée, l’interruption du traitement par NeoRecormon doit être envisagée jusqu’à normalisation du taux de potassium sérique.
    8. TRANSFUSION SANGUINE
      Si NeoRecormon est administré dans le cadre d’un programme de transfusions autologues, il convient de respecter les recommandations officielles relatives aux dons de sang, et en particulier :

      – dons réservés aux malades ayant un hématocrite inférieur ou égal à 33 % (hémoglobine inférieure ou égale à 11 g/dl soit 6.9 mmol/l),

      – sujets de moins de 50 kg : ils doivent faire l’objet d’une attention particulière,

      – chaque don ne doit pas excéder 12 % du volume sanguin estimé du malade.

      – Le traitement p NeoRecormon doit être réservé aux malades pour lesquels il est particulièrement important d’éviter le recours aux transfusions homologues en tenant compte du rapport bénéfice/risque de la transfusion homologue.

      – Un usage détourné chez des sujets sains peut entraîner une augmentation excessive de l’hématocrite pouvant entraîner des complications cardiovasculaires mettant en jeu le pronostic vital.
    9. SPORTIFS

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
      Dans l’indication augmentation des dons de sang autologue :
      NeoRecormon ne doit pas être utilisé chez les patients qui, durant le mois précédant le traitement, ont souffert d’un infarctus du myocarde.
    4. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (ANTECEDENT)
      Dans l’indication augmentation des dons de sang autologue : NeoRecormon ne doit pas être utilisé chez les patients qui, durant le mois précédant le traitement, ont souffert d’un accident vasculaire cérébral
    5. ANGOR INSTABLE
      Dans l’indication augmentation des dons de sang autologue : NeoRecormon ne doit pas être utilisé chez les patients avec angor instable.
    6. THROMBOSE VEINEUSE
      Dans l’indication augmentation des dons de sang autologue : NeoRecormon ne doit pas être utilisé chez les patients à risque de thromboses veineuses profondes.
    7. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
      Dans l’indication augmentation des dons de sang autologue : NeoRecormon ne doit pas être utilisé chez les patients ayant des antécédents thromboemboliques.
    8. GROSSESSE
      Les études animales n’ont montré aucun effet tératogène. Cependant, NeoRecormon est contre-indiqué pendant la grossesse en raison de données cliniques insuffisantes.
    9. ALLAITEMENT
      Les études animales n’ont montré aucun effet tératogène. Cependant, NeoRecormon est contre-indiqué pendant l’allaitement en raison de données cliniques insuffisantes.

    Traitement

    La marge thérapeutique de NeoRecormon est très large. Même à des taux sériques très élevés, il n’a pas été observé de manifestations en rapport avec un surdosage.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    A/ Traitement de l’anémie de l’insuffisance rénale chronique :
    La solution reconstituée peut être administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse sauf pour NeoRecormon pour Reco-Pen administré par voie sous-cutanée. En cas
    d’administration intraveineuse, la solution doit être injectée en 2 minutes environ, par exemple chez les malades hémodialysés via la fistule artério-veineuse en fin de dialyse.
    Chez les malades non hémodialysés, la voie sous-cutanée doit être
    privilégiée afin de préserver l’état des veines.
    La valeur de l’hématocrite à atteindre est de 30 à 35 % avec une augmentation d’au moins 0.5 % vol par semaine. Une valeur de 35 % ne doit pas être dépassée.
    En présence d’une hypertension ou de
    pathologies cardiovasculaires, vasculaires cérébrales, ou vasculaires périphériques préexistantes, la valeur de l’hématocrite à atteindre ainsi que l’augmentation hebdomadaire de l’hématocrite doivent être déterminées individuellement selon le tableau
    clinique. Chez certains malades, l’hématocrite optimal peut être inférieur à 30 %.
    Le traitement par NeoRecormon est divisé en 2 phases.
    1 – Phase de correction :
    a) administration sous-cutanée : la posologie initiale est de 3 x 20 UI/kg et par semaine.
    La posologie peut être augmentée toutes les 4 semaines de 3 x 20 UI/kg et par semaine, si l’augmentation de l’hématocrite n’est pas satisfaisante ( inférieure à 0,5 % par semaine). La posologie hebdomadaire peut aussi être divisée en doses quotidiennes
    ;
    b) administration intraveineuse : la posologie initiale est de 40 UI/kg, 3 fois par semaine. Après 4 semaines, la posologie peut être augmentée à 80 UI/kg, 3 fois par semaine. Si de nouvelles augmentations de doses s’avèrent nécessaires, elles doivent
    être de 20 UI/kg, 3 fois par semaine, à un mois d’intervalle.
    Pour les 2 voies d’administration, la dose maximale ne doit pas dépasser 720 UI/kg et par semaine.
    2 – Phase d’entretien : pour maintenir l’hématocrite entre 30 et 35 %, la posologie est
    d’abord réduite de moitié par rapport à la dernière dose administrée. Celle-ci est ensuite ajustée à intervalles de 1 ou 2 semaines pour chaque malade (dose d’entretien). Chez les enfants, les essais cliniques ont montré que les doses de NeoRecormon
    nécessaires sont d’autant plus élevées que le sujet est jeune. Cependant, sachant que l’on ne peut préjuger de la réponse individuelle, il convient de respecter le schéma posologique recommandé. Le traitement par NeoRecormon est normalement un
    traitement au long cours. Toutefois il peut être interrompu à tout moment, si cela paraît nécessaire.

    B/ Prévention de l’anémie du nouveau-né prématuré :
    La solution reconstituée est administrée par voie sous-cutanée à une dose de 250 UI/kg, 3 fois par
    semaine. Il est recommandé de commencer le traitement par NeoRecormon le plus tôt possible, de préférence le 3 ème jour de vie. Il est préférable pour un bénéfice optimum du traitement par NeoRecormon, que les nouveau-nés prématurés n’aient pas encore
    été transfusés. Le traitement doit durer en principe 6 semaines.

    C/ Traitement de patients ayant une tumeur solide :
    La solution reconstituée est administrée par voie sous-cutanée, la posologie hebdomadaire peut être fractionnée en 3 à 7
    injections.
    NeoRecormon est indiqué si l’hémoglobine est inférieure ou égale à 13 g/dl (8.1 mmol/l) au début de la chimiothérapie. La dose initiale recommandée est de 450 UI/kg et par semaine. Si, après 4 semaines, le malade ne présente pas de réponse
    satisfaisante en terme de taux d’hémoglobine, alors la dose doit être doublée. Après arrêt de la chimiothérapie, le traitement doit être poursuivi pendant 3 semaines.
    Si le taux d’hémoglobine chute de plus de 1 g/dl (0.63 mmol/l) au cours du premier
    cycle de chimiothérapie malgré l’administration concomitante de NeoRecormon, la poursuite du traitement ne sera pas efficace.
    L’augmentation de l’hémoglobine ne doit pas dépasser 2 g/dl (1.25 mmol/l) par mois ou une valeur de 14 g/dl (8.8 mmol/l). Si
    l’hémoglobine augmente de plus de 2 g/dl par mois, la dose de NeoRecormon doit d’abord être réduite de moitié. Si la valeur de l’hémoglobine dépasse 14 g/dl (8.8 mmol/l), le traitement par NeoRecormon doit être interrompu jusqu’à ce qu’une valeur
    inférieure ou égale à 12 g/dl (7.5 mmol/l) soit atteinte. L’administration est ensuite reprise à une dose correspondant à la moitié de la dose hebdomadaire précédente.

    D/ Augmentation du nombre de dons autologues :
    La solution reconstituée est
    administrée soit par voie intraveineuse en 2 minutes environ, soit par voie sous-cutanée.
    NeoRecormon est administré 2 fois par semaine pendant 4 semaines. Lorsque l’hématocrite du malade permet un don de sang (hématocrite supérieure à 33 %),
    NeoRecormon est administré à la fin du don. Pendant toute la durée du traitement, l’hématocrite ne doit pas dépasser 48 %.
    La posologie doit être établie pour chaque malade par l’équipe médico-chirurgicale en fonction de la prévision du nombre d’unités
    autologues nécessaires et de la réserve globulaire endogène.
    Le nombre d’unités autologues nécessaires dépend de la perte sanguine anticipée, de l’emploi éventuel de méthodes d’épargne sanguine ainsi que de l’état général du malade. Cette quantité
    correspond à la quantité supposée être suffisante pour éviter les transfusions homologues.
    La quantité requise de sang autologue est exprimée en unité, une unité du nomogramme correspond à 180 ml de globules rouges. La capacité du malade à fournir des
    dons autologues dépend essentiellement du volume sanguin et de l’hématocrite initial. Ces 2 paramètres déterminent la réserve globulaire endogène qui peut être calculée d’après la formule suivante :
    Réserve globulaire endogène = volume sanguin (ml) x
    (hématocrite – 33)/100.
    Chez la femme : volume sanguin (ml) = 41x(ml/kg) x poids (kg) + 1200 (ml).
    Chez l’homme : volume sanguin (ml) = 44 (ml/kg) x poids (kg) + 1600 (ml) (poids corporel supérieur ou égale à 45 kg). Si NeoRecormon est administré dans
    cette indication, la dose unitaire doit être déterminée en fonction de la quantité nécessaire de sang autologue et de la réserve globulaire endogène à l’aide des graphiques disponibles auprès du laboratoire.
    La dose unitaire ainsi déterminée doit être
    administrée 2 fois par semaine pendant 4 semaines. La posologie maximale ne doit pas dépasser 1600 UI/kg/semaine pour la voie intraveineuse, et 1200 UI/kg/semaine pour la voie sous-cutanée.
    .
    Mode d’emploi :
    Le traitement par NeoRecormon devrait être
    initié par des praticiens expérimentés dans les domaines thérapeutiques cités ci-dessus. En raison de réactions de type anaphylactique observées dans des cas isolés, il est recommandé d’administrer la première dose du produit sous surveillance médicale.
    Le produit n’est à utiliser que sous surveillance d’un spécialiste généralement en milieu hospitalier. Seules les solutions transparentes ou légèrement opalescentes, incolores et pratiquement sans particules visibles à l’oeil nu peuvent être
    injectées.
    Disponible sous forme de poudre pour solution injectable en flacon. Celle-ci est dissoute dans le contenu de l’ampoule de solvant jointe ou à l’aide du contenu de la seringue. La solution reconstituée doit être utilisée immédiatement ou dans
    les 2 heures. Comme pour toutes les préparations unitaires, le produit restant éventuellement dans le flacon doit être jeté.


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