PROSTINE E2 10 mg/ml solution à diluer pour perfusion (Hôp)
PROSTINE E2 10 mg/ml solution à diluer pour perfusion (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/4/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – U-12, 062
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHNProduit(s) : PROSTINE
Evénements :
- octroi d’AMM 23/2/1984
- publication JO de l’AMM 7/4/1984
- mise sur le marché 15/1/1986
- rectificatif d’AMM 22/12/1999
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 554844-1
1
ampoule(s)
0.50
ml
verreEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 23/1/1984
- agrément collectivités 13/10/1985
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
moisNE PAS CONGELER
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CRégime : liste I
Prix Pharmacien HT : 423.86 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DINOPROSTONE 10 mg
- ALCOOL ETHYLIQUE A 100C excipient
- OCYTOCIQUE (PROSTAGLANDINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : G02A-D02.
Propriétés Pharmacodynamiques
Prostaglandine E2 (G02AD02 ; système génito-urinaire et hormones sexuelles).
La dinoprostone, de par l’action de la prostaglandine E2 sur le muscle lisse, peut induire des contractions utérines.
La prostaglandine E2 chez l’animal a des propriétés ocytociques telles que, administrée par voie intraveineuse, elle permet d’entraîner l’évacuation utérine.
Son effet sur les muscles lisses du tractus intestinal pourrait être la cause des vomissements et des diarrhées observés lors de l’utilisation du produit.
Chez certains animaux et chez l’homme, des doses importantes de dinoprostone peuvent entraîner une baisse de la pression artérielle probablement en raison de son effet sur les muscles lisses des parois vasculaires.
Propriétés Pharmacocinétiques
La dinoprostone est rapidement métabolisée dans l’organisme.
L’administration intraveineuse entraîne une distribution et un métabolisme rapides, avec seulement 3 % du produit inchangé restant dans le sang après 15 minutes. Au moins 9 métabolites de la prostaglandine E2 ont été identifiés dans le sang et les urines chez l’homme.
Enfin la demi-vie de la prostaglandine E2, de par la rapidité de sa biotransformation, ne dépasse pas une minute.
-
Induction de l’avortement thérapeutique pendant le premier ou le second trimestre de la grossesse.
Evacuation de l’utérus en cas d’avortement incomplet.
Alternative dans la terminaison d’une interruption thérapeutique de grossesse, lorsque des injections intra-amniotiques de chlorure de sodium n’ont pas donné de résultats.
Traitement non chirurgical de l’évacuation d’une môle hydatiforme.
- ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (EXCEPTIONNEL)
En conséquence, il est important de surveiller les paramètres cardiaques et vasculaires. - BRADYCARDIE
- ARYTHMIE
Troubles du rythme. - HYPERTENSION ARTERIELLE
- CHOC
- SPASME CORONARIEN
En cas de suspicion de spasme coronaire, un traitement immédiat sera mis en route. - TROUBLE DIGESTIF
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose.
Nausées, vomissements, diarrhées. - NAUSEE
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - VOMISSEMENT
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - DIARRHEE
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - BRONCHOCONSTRICTION
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJETS PREDISPOSESDans des cas isolés, chez des sujets prédisposés.
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - BOUFFEE DE CHALEUR
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - FRISSON
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - CEPHALEE
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - VERTIGE
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - FIEVRE
Hyperthermie transitoire.
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - LEUCOCYTOSE
Transitoire.
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose. - REACTION VEINEUSE
Inflammatoire au site d’injection.
La fréquence d’apparition des effets indésirables est directement liée à la dose.
- SURVEILLANCE MEDICALE
Administrer sous surveillance médicale constante (dans un service spécialisé en gynéco-obstétrique, muni d’un équipement de réanimation et de surveillance intensive et de monitoring, permettant de traiter sans délai un éventuel accident) - ACCIDENTS CARDIOVASCULAIRES
Condition(s) Favorisante(s) :
TABAGISME
DIABETEQuelques cas d’accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels (infarctus du myocarde et/ou fibrillation ventriculaire), ont été rapportés avec des prostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certains ont été attribués à la survenue de spasmes coronaires, risque majoré par l’âge, le tabagisme chronique et la consommation récente de tabac.
En conséquence :
– il importe de prendre en compte ces risques chez les patientes de plus de 35 ans et chez les fumeuses ;
– s’abstenir impérativement de fumer pendant les jours précédant l’administration de dinoprostone ;
– prendre en compte les autres facteurs de risque cardiovasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité) ;
– en cas de suspicion de spasme coronaire (douleur thoracique, troubles du rythme, hypotension artérielle importante, collapsus cardiovasculaire, perte de connaissance), un ECG doit être effectué immédiatement ;
– en cas de confirmation électrocardiographique du diagnostic de spasme coronaire, il convient d’utiliser dans les meilleurs délais des dérivés nitrés ou antagonistes du calcium injectables, ce type d’accidents ne relevant pas d’un traitement antithrombotique. - TABAGISME
Quelques cas d’accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels (infarctus du myocarde et/ou fibrillation ventriculaire), ont été rapportés avec des prostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certains ont été attribués à la survenue de spasmes coronaires, risque majoré par l’âge, le tabagisme chronique et la consommation récente de tabac.
En conséquence :
– il importe de prendre en compte ces risques chez les patientes de plus de 35 ans et chez les fumeuses ;
– s’abstenir impérativement de fumer pendant les jours précédant l’administration de dinoprostone ;
– prendre en compte les autres facteurs de risque cardiovasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité) ;
– en cas de suspicion de spasme coronaire (douleur thoracique, troubles du rythme, hypotension artérielle importante, collapsus cardiovasculaire, perte de connaissance), un ECG doit être effectué immédiatement ;
– en cas de confirmation électrocardiographique du diagnostic de spasme coronaire, il convient d’utiliser dans les meilleurs délais des dérivés nitrés ou antagonistes du calcium injectables, ce type d’accidents ne relevant pas d’un traitement antithrombotique. - HYPERLIPIDEMIE
Quelques cas d’accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels (infarctus du myocarde et/ou fibrillation ventriculaire), ont été rapportés avec des prostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certains ont été attribués à la survenue de spasmes coronaires, risque majoré par l’âge, le tabagisme chronique et la consommation récente de tabac.
En conséquence :
– il importe de prendre en compte ces risques chez les patientes de plus de 35 ans et chez les fumeuses ;
– s’abstenir impérativement de fumer pendant les jours précédant l’administration de dinoprostone ;
– prendre en compte les autres facteurs de risque cardiovasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité) ;
– en cas de suspicion de spasme coronaire (douleur thoracique, troubles du rythme, hypotension artérielle importante, collapsus cardiovasculaire, perte de connaissance), un ECG doit être effectué immédiatement ;
– en cas de confirmation électrocardiographique du diagnostic de spasme coronaire, il convient d’utiliser dans les meilleurs délais des dérivés nitrés ou antagonistes du calcium injectables, ce type d’accidents ne relevant pas d’un traitement antithrombotique. - DIABETE
Quelques cas d’accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels (infarctus du myocarde et/ou fibrillation ventriculaire), ont été rapportés avec des prostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certains ont été attribués à la survenue de spasmes coronaires, risque majoré par l’âge, le tabagisme chronique et la consommation récente de tabac.
En conséquence :
– il importe de prendre en compte ces risques chez les patientes de plus de 35 ans et chez les fumeuses ;
– s’abstenir impérativement de fumer pendant les jours précédant l’administration de dinoprostone ;
– prendre en compte les autres facteurs de risque cardiovasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité) ;
– en cas de suspicion de spasme coronaire (douleur thoracique, troubles du rythme, hypotension artérielle importante, collapsus cardiovasculaire, perte de connaissance), un ECG doit être effectué immédiatement ;
– en cas de confirmation électrocardiographique du diagnostic de spasme coronaire, il convient d’utiliser dans les meilleurs délais des dérivés nitrés ou antagonistes du calcium injectables, ce type d’accidents ne relevant pas d’un traitement antithrombotique. - EFFETS SYSTEMIQUES
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES - VOIE INTRA-ARTERIELLE
Eviter une pénétration intra-artérielle. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Les prostaglandines potentialisant les effets de l’ocytocine, la plus grande prudence est donc recommandée lorsque ces produits sont utlisés simultanément ou de façon séquentielle. - INFECTION PELVIENNE
Les patientes ayant une infection pelvienne doivent recevoir un traitement adapté avant de procéder à l’interruption de grossesse. - SURVEILLANCE DE LA FONCTION RESPIRATOIRE
Contrôler impérativement et frequemment les fonctions respiratoires. - SURVEILLANCE PARTICULIERE
Contrôler impérativement et fréquemment les fonctions circulatoires. - HYPERTONIE UTERINE(ANTECEDENTS)
Comme avec tout ocytocique, il existe un risque de rupture utérine en cas d’hypertonie utérine prolongée. - DOULEUR
Comme avec tout ocytocique, il existe un risque de rupture utérine en cas de douleurs utérines anormales. - GLAUCOME
Prudence en cas de glaucome ou de pression intaoculaire élevée. - BRONCHITE SPASMODIQUE
Utliser le produit avec prudence. - ASTHME
Utiliser le produit avec prudence en cas d’asthme ou d’antécédents d’asthme. - EPILEPSIE
Utiliser avec prudence en cas d’epilepsie ou d’antécédents d’epilepsie. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Utiliser le produit avec prudence. - AVORTEMENT
Dans les cas d’avortement thérapeutique toujours procéder à la vérification de la vacuité utérine (même si l’avortement semble complet). - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène. En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dinoprostone lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse (hormis l’accouchement).
- HYPERSENSIBILITE AUX PROSTAGLANDINES
Antécédent connu d’hypersensibilité aux prostaglandines - ANTECEDENTS DE CESARIENNE
- CHIRURGIE UTERINE
Antécédent de chirurgie utérine importante. - FRAGILITE UTERINE
Lié à un utérus cicatriciel, une grande multiparité, des antécédents de grossesse gémellaire. - MULTIPARITE
- ANTECEDENTS VASCULAIRES
En particulier coronariens. - INSUFFISANCE CARDIAQUE DECOMPENSEE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
Permanente. - ANTECEDENTS INFLAMMATOIRES PELVIENS
- HYPERTONIE UTERINE(ANTECEDENTS)
- GLAUCOME (relative)
Inflammatoire, traumatique et néovasculaire.
En l’absence d’étude clinique,l’administration est déconseillée.
Signes de l’intoxication :
Traitement
En cas de surdosage, risque d’hypertonie utérine et de souffrance foetale réversibles. Il est alors indispensable de pratiquer une surveillance intensive (monitoring) de l’activité de l’utérus et de l’état du foetus, et de diminuer les doses (cf
Posologie et Mode d’administration).
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
La posologie sera adaptée à la réponse obtenue.
Une solution de Prostine E2 concentrée à 5,0 microgrammes/ml doit être préparée par dilution du contenu de l’ampoule dans une solution isotonique stérile de chlorure de sodium ou de glucose.
Le débit
initial de perfusion doit être de 2,5 microgrammes/min, maintenu pendant au moins 30 minutes. En cas d’apparition de contractions utérines efficaces, ce débit doit être maintenu ; dans le cas contraire, il sera augmenté à 5,0 microgrammes/minute.
Si une
réponse satisfaisante n’a pas été obtenue après au moins 4 heures sous ce débit de 5,0 microgrammes/minute, on augmentera à 10 microgrammes/minute si la tolérance le permet et on maintiendra ce débit jusqu’à ce que l’avortement se produise ou que le
traitement soit considéré comme un echec.
En cas d’effets indésirables importants, réduire le débit de perfusion de cinquante pour cent ou arrêter la perfusion.
L’administration du produit pendant plus de deux jours n’est pas
recommandée.Incompatibilités
En l’absence d’étude d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.En cas de contact avec la peau, éliminer immédiatement par un lavage abondant à l’eau et au savon.