QUINIMAX 125 mg comprimés pelliculés sécables

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QUINIMAX 125 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 9/2/2000
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : QUINIMAX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/6/1997
    2. publication JO de l’AMM 12/2/1998
    3. rectificatif d’AMM 26/10/1998
    4. mise sur le marché 4/2/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343648-8

    1
    tube(s)
    18
    unité(s)
    polypropylène
    blanc

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 25.22 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • QUININE CHLORHYDRATE NEUTRE 146.82 mg
      Quantié correspondante à 120 mg de quinine base
    • QUINIDINE 3.855 mg
      Quantié correspondante à 3.3 mg de quinidine base
    • CINCHONINE 0.85 mg
      Sous forme de 1.06 mg de cinchonine chlorhydrate
    • CINCHONIDINE 0.85 mg
      Sous forme de 1.0075 mg de cinchonine chlorhydrate

    Principes non-actifs

    1. ANTIPALUDEEN (METHANOLQUINOLINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01B-C01.
      La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toute les espèces plasmodiales. Elle n’a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
      La quinidine, la cinchonine, la cinchonidine exercent également une activité pouvant contribuer à l’action schizontocide.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’absorption digestive de la quinine est pratiquement complète. Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2e – 3e heure. 70 % du produit se lient aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La demi-vie de la quinine est de10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusque18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalorachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L’excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.


    1. Traitement de l’accès palustre simple en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
      Remarque : en cas de vomissements, d’accès graves ou pernicieux, la voie parentérale est préconisée.
    2. PALUDISME

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    2. CINCHONISME
      Possibilité de survenue de signe de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l’acuité auditive, nausées) régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    3. ACOUPHENE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    4. VERTIGE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    5. CEPHALEE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    6. TROUBLE DE LA VISION
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    7. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    8. NAUSEE
      Signe de cinchonisme régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    9. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    10. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée.
    11. PRURIT
    12. URTICAIRE
    13. ERUPTION CUTANEE
      généralisée.
    14. ANEMIE HEMOLYTIQUE AIGUE
      Anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d’insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique).
    15. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
    16. BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
    17. PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPENIQUE
    18. THROMBOPENIE
    19. QT(ALLONGEMENT)
      Possibilité de modifications mineures aux doses thérapeutiques de l’électrocardiogramme (augmentation du QTc) sans retentissement clinique.

    1. SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
      La quinine induit une augmentation de la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’infestation à plasmodium elle-même et l’administration de quinine peuvent, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d’une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l’hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l’atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
    2. HEMOLYSE
      La survenue d’une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l’arrêt du traitement.
    3. GROSSESSE
      Quelques cas d’anomalies oculaires et d’atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n’a été signalé. La quinine dans les conditions normales d’utilisation peut être prescrite pendant la grossesse.

    1. TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
      En dehors du contexte de l’urgence de l’accès grave ou pernicieux.
    2. FIEVRE BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
      En cas d’antécédents.
    3. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association à l’astémizole : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par la quinine).

    Signes de l’intoxication :

    1. ACOUPHENE
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
    3. VERTIGE
    4. SURDITE
    5. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION)
    6. CHAMP VISUEL(RETRECISSEMENT)
    7. DIPLOPIE
    8. HEMERALOPIE
    9. SPASME RETINIEN
    10. HYPOTENSION ARTERIELLE
    11. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    12. ANGOR
    13. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    14. IRRITATION DIGESTIVE
    15. NAUSEE
    16. VOMISSEMENT
    17. DOULEUR ABDOMINALE
    18. DIARRHEE
    19. ARYTHMIE
    20. ARRET CARDIAQUE
    21. CECITE

    Traitement

    Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
    – Acouphènes, baisse de l’acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s’observe parfois après administration de doses toxiques.
    – Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et
    héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l’artère centrale de la rétine ont été décrits.
    – Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une
    tachycardie ventriculaire.
    – Irritation locale au niveau des voies digestives provoquant des nausées, vomissements, douleurs abdominales et de la diarrhée.
    L’administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l’adulte
    une intoxication grave voire fatale, précédée d’une dépression centrale et de crises convulsives.
    Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l’enfant.
    Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l’effet cardiotoxique de
    la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
    Conduite à tenir : évacuation gastrique et lavage d’estomac. Administration de charbon activé. Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie quotidienne efficace est de 3 prises espacées de 8 heures de 8 mg/kg d’alcaloïde base de quinquina pendant 5 à 7 jours (soit 24 mg/kg d’alcaloïde base de quinquina par jour en 3 prises).
    – Le dosage de cette spécialité
    n’est pas adapté à la délivrance d’une posologie chez l’enfant de moins de 9 kg.
    A titre indicatif, chez le sujet de moins de 60 kg :
    – de 9 à 11 kg : un demi comprimé 3 fois par jour ;
    – de 12 à 19 kg : 1 comprimé 3 fois par jour ;
    – de 20 à 27 kg : 1
    comprimé et demi 3 fois par jour ;
    – de 28 à 35 kg : 2 comprimés 3 fois par jour ;
    – de 36 à 43 kg : 2 comprimés et demi 3 fois par jour ;
    – de 44 à 50 kg : 3 comprimés 3 fois par jour ;
    – de 51 à 59 kg : 3 comprimés et demi 3 fois par
    jour.
    .
    Allaitement :
    Le passage dans le lait étant très faible, l’allaitement est possible pendant le traitement.


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