NEUPOGEN 48 (480 microgrammes/ 1.6 ml) solution injectable en seringue (voie SC ou IV)

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NEUPOGEN 48 (480 microgrammes/ 1.6 ml) solution injectable en seringue (voie SC ou IV)

Introduction dans BIAM : 3/3/2000
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    en seringue pré-remplie

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : NEUPOGEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/6/1997
    2. mise sur le marché 10/10/1997
    3. publication JO de l’AMM 12/2/1998
    4. rectificatif d’AMM 24/1/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 349818-2

    5
    seringue(s) pré-remplie(s)
    1.60
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/8/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 6929.77 F

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1.60
    ml

    Principes actifs

    • FILGRASTIM 48 microg
      10 microgrammes de filgrastime = 1 Million d’Unités selon les normes définies par Amgen/Roche. Le filgrastim est un facteur recombinant humain stimulant des colonies de granulocytes, non glycosylé, à radical méthionine [filgrastime, r-metHuG-CSF].
      Il est produit à partir d’une souche de laboratoire d’Escherichia coli génétiquement modifiée par addition

    Principes non-actifs

    1. IMMUNOMODULATEUR (FACT. DE CROISSANCE GRANULOCYTAIRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L03A-A02.
      Le Granulocyte – Colony Stimulating Factor humain (facteur de croissance de la lignée granulocytaire) est une glycoprotéine qui régule la production et la libération des polynucléaires neutrophiles fonctionnels à partir de la moelle osseuse.
      Neupogen contenant le r-metHuG – CSF entraîne une augmentation marquée du nombre des polynucléaires neutrophiles circulants et une augmentation mineure des monocytes dans les 24 heures suivant son administration parentérale.
      Chez certains patients atteints de neutropénie chronique sévère, Neupogen peut aussi induire une faible augmentation du nombre des éosinophiles et des basophiles circulants par rapport aux valeurs initiales. Certains de ces patients présentent déjà une éosinophilie ou une basophilie avant le traitement.
      Aux posologies recommandées, l’augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles est dose – dépendante. Les neutrophiles produits en réponse à Neupogen possèdent des fonctions normales ou activées comme le démontrent les tests de chimiotactisme et de phagocytose.
      Après arrêt du traitement par Neupogen, le nombre de polynucléaires neutrophiles circulants diminue de 50% en 1 à 2 jours et se normalise dans un délai de 1 à 7 jours.
      L’utilisation de Neupogen chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique ou par thérapie myéloablative suivie d’une greffe de moelle entraîne une réduction significative de l’incidence, de la sévérité et de la durée tant de la neutropénie que des épisodes fébriles associés.
      Le traitement par Neupogen réduit significativement les durées des neutropénies fébriles, de l’utilisation d’antibiotiques et de l’hospitalisation, après chimiothérapie d’induction pour une leucémie aiguë myéloïde ou après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle. L’incidence des fièvres et infections documentées n’a pas été réduites dans ces conditions. La durée de la fièvre n’a pas été réduite chez les patients sous chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle.
      L’administration de Neupogen soit isolément, soit après une chimiothérapie entraîne un passage de cellules souches progénitrices (CSP) de la moelle osseuse vers le sang circulant périphérique. Ces CSP autologues peuvent être recueillies par cytaphérèse et réinjectées après une cure de chimiothérapie à forte dose, avec ou sans greffe de moelle osseuse associée. L’injection de CSP accélère l’hématopoïèse en réduisant le risque de complications hémorragiques et le besoin de transfusion plaquettaire.
      L’utilisation de Neupogen chez des patients, enfants ou adultes, atteints de neutropénie chronique sévère (neutropénie congénitale sévère, neutropénie cyclique et neutropénie idiopathique) induit une augmentation prolongée du chiffre absolu des neutrophiles dans la circulation périphérique et une réduction du risque infectieux et de ses conséquences.
      L’utilisation de Neupogen chez des patients infectés par le virus VIH permet de restaurer et maintenir un taux normal de polynucléaires neutrophiles rendant possible l’administration, aux doses prévues, des médicaments antiviraux et/ou autres médicaments myélosuppresseurs. Chez les patients infectés par le virus VIH ayant reçu du filgrastime, aucune augmentation de la réplication virale VIH n’a été mise en évidence.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Il existe une corrélation linéaire positive entre la dose de r-metHuG-CSF, administrée par voie sous-cutanée ou par voie intraveineuse, et la concentration sérique. Après administration sous-cutanée aux doses recommandées, les concentrations sériques de r-metHuG-CSF sont maintenues au dessus de 10 ng/ml pendant 8 à 16 heures. Le volume de distribution est d’environ 150 ml/kg. Il a été démontré que l’élimination du r-metHuG-CSF suit une cinétique de premier ordre après administration sous-cutanée et intraveineuse. La demi-vie d’élimination sérique est d’environ 3.5 heures avec une clairance moyenne de 0.6 ml/min/kg. La perfusion continue de Neupogen sur une durée allant jusqu’à 28 jours chez des malades traités par auto-greffe de moelle n’entraîne pas d’accumulation de r-metHuG-CSF, et ne modifie pas la demi-vie d’élimination.

    1. ***
      Neupogen est indiqué dans la réduction de la durée des neutropénies et l’incidence des neutropénies fébriles chez les patients traités par une chimiothérapie cytotoxique pour une pathologie maligne (à l’exception des leucémies myéloïdes chroniques et des syndromes myélodysplasiques), et dans la réduction de la durée des neutropénies chez les patients recevant une thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle et présentant un risque accru de neutropénie sévère prolongée.
      Neupogen est indiqué dans la mobilisation de cellules souches progénitrices (CSP) autologues dans le sang circulant, par administration de Neupogen seul ou après chimiothérapie myélosuppressive, en vue de la réinjection de ces cellules souches afin d’accélérer la reconstitution hématopoïétique après thérapie myélosuppressive ou myéloablative.
      L’innocuité et l’efficacité de Neupogen sont similaires chez l’adulte et chez l’enfant recevant une chimiothérapie cytotoxique.
      L’administration à long terme de Neupogen est indiquée chez les patients, enfants ou adultes, atteints de neutropénies sévères congénitale, cyclique ou idiopathique avec un taux de polynucléaires neutrophiles < ou = 0,5 milliard /l et des antécédents d'infections sévères ou récurrentes, afin d'augmenter le taux de neutrophiles et de réduire l'incidence et la durée des épisodes infectieux.
      Neupogen est indiqué dans le traitement des neutropénies persistantes (taux de polynucléaires neutrophiles inférieur ou égal à 1 milliard/l) chez les patients infectés par le VIH à un stade avancé, afin de réduire le risque d’infection bactérienne quand les autres options destinées à corriger la neutropénie sont inadéquates.
    2. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE
    3. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE(ADJUVANT)

    1. DOULEUR OSSEUSE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE
      INFECTION PAR LE VIH

      Chez les patients atteints de cancer :
      Douleurs osseuses légères à modérées (10 % des patients) , sévères (3 %).
      Effet le plus fréquemment rencontré lors des traitements aux doses recommandées.
      Elles sont habituellement contrôlées par l’administration d’antalgiques.
      Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère (NCS), des douleurs osseuses et ostéoarticulaires sont fréquemment observés.
      Chez les patients infectés par par le virus VIH :
      Douleurs ostéoarticulaires, avec de façon prédominante des douleurs osseuses légères à modérées. L’incidence de ces effets a été similaire à celle rapportée pour les patients atteints de cancer.
      Au cours des essais cliniques, les seuls effets indésirables potentiellement imputables à l’administration de Neupogen ont été des douleurs ostéoarticulaire, avec de façon prédominante des douleurs osseuses légères à modérées et des myalgies. L’incidence de ces effets a été similaire à celle rapportée pour les patients atteints de cancer.

    2. DYSURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Des troubles urinaires à type de dysurie légère à modérée ont été rapportés.

    3. COMMENTAIRE GENERAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Dans les essais cliniques randomisés contre placebo, Neupogen n’a pas augmenté l’incidence des effets indésirables associés à la chimiothérapie, rapportés à la même fréquence chez les patients traités par Neupogen-chimiothérapie et chez ceux traités par placebo-chimiothérapie : nausées, vomissements, alopécie, diarrhée, asthénie, anorexie, mucite, céphalée, toux, rash cutané, douleurs thoraciques, faiblesse généralisée, maux de gorge, constipation et douleurs non spécifiées.

    4. LDH(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Chez les patients atteints de cancer :
      Modification légère ou modérée, dose – dépendante et réversible à l’arrêt du traitement, observée chez environ 50 % des patients lors d’un traitement aux doses recommandées.
      Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère :
      Effet transitoire ne s’accompagnant pas de symptômes cliniques.

    5. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Chez les patients atteints de cancer :
      Modification légère ou modérée, dose – dépendante et réversible à l’arrêt du traitement, observée chez environ 35% des patients lors d’un traitement aux doses recommandées.
      Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère :
      Effet transitoire ne s’accompagnant pas de symptômes cliniques.

    6. URICEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Chez les patients atteints de cancer :
      Modification légère ou modérée, dose – dépendante et réversible à l’arrêt du traitement, observée chez environ 25% des patients lors d’un traitement aux doses recommandées.
      Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère :
      Effet transitoire ne s’accompagnant pas de symptômes cliniques.

    7. GAMMA GT(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Modification légère ou modérée, dose – dépendante et réversible à l’arrêt du traitement, observée chez environ 10% des patients lors d’un traitement aux doses recommandées.

    8. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Une baisse transitoire de la pression arterielle, ne nécessitant aucun traitement spécifique, a été rapportée dans de rares cas.

    9. EFFET HEMODYNAMIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Occasionnellement, des perturbations vasculaires ont été rapportées, incluant des syndromes veino-occlusifs et des modifications des volumes hydriques chez les patients recevant une chimiothérapie intensive suivie d’autogreffe de moelle. La relation de causalité avec Neupogen dans la survenue de ces troubles n’a pas été établie.

    10. VASCULARITE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Chez les patients atteints de cancer :
      De très rares cas ont été rapportés. Le mécanisme des vascularites chez les patients traités par Neupogen n’est pas connu.
      Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère (NCS) :
      Lors de traitements au long cours, des vascularites cutanées ont été rapportées chez 2% des patients.

    11. SYNDROME DE SWEET (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      La survenue de syndrome de Sweet (dermatose fébrile aiguë) a rarement été rapportée. Cependant, un pourcentage significatif des malades étant atteint de leucémie, pathologie connue pour être associée au syndrome de Sweet, une relation causale avec Neupogen n’a pas été établie.

    12. POLYARTHRITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Quelques cas de poussées de polyarthrite rhumatoïde ont été observés.

    13. INFILTRAT PULMONAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CANCER

      Des cas d’infiltrations pulmonaires ont été rapportés, associés parfois à une insuffisance respiratoire ou un syndrome de détresse respiratoire de l’adulte pouvant entraîner le décès.

    14. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Environ la moitié des cas étaient concomitants à l’administration de la dose initiale . ils étaient toutefois plus fréquents après administration IV.
      Dans certains cas la réadministration du produit a provoqué la réapparition des symptômes.
    15. SPLENOMEGALIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE
      INFECTION PAR LE VIH

      Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère :
      Elle peut être évolutive dans une minorité de cas.
      Chez les patients infectés par le virus VIH :
      Chez moins de 3% des patients, une splenomégalie a été attribuée au Neupogen. Dans tous les cas rapportés, la splenomégalie était légère ou modérée à l’examen clinique et d’évolution favorable ; aucun patient n’a présenté d’hypersplénomégalie ou n’a subi une splenectomie. On observe frequemment une splénomégalie chez les patients infectés par le virus VIH, et à des degrés divers, chez la plupart des patients atteints du SIDA, la relation avec le traitement par Neupogen n’est par conséquent pas clairement établie.

    16. THROMBOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE
    17. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Cet effet apparait rapidement après le début du traitement et a été rapporté chez moins de 10% des patients.

    18. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Cet effet apparait rapidement après le début du traitement et a été rapporté chez moins de 10% des patients.

    19. ANEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Chez moins de 10% des patients.

    20. EPISTAXIS
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Chez moins de 10% des patients.

    21. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Diminution transitoire et modérée.

    22. REACTION AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Observés chez moins de 2% des patients.

    23. HEPATOMEGALIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Observée chez moins de 2% des patients.

    24. DOULEUR ARTICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Arthralgie observée chez moins de 2% des patients.

    25. ALOPECIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Observée chez moins de 2% des patients.

    26. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Observée chez moins de 2% des patients.

    27. RASH
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Rash cutané observé chez moins de 2% des patients.

    28. PROTEINURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE
      TRAITEMENT PROLONGE

      -Observée chez 2% des patients.

    29. HEMATURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
      NEUTROPENIE CHRONIQUE SEVERE

      Observée chez 2% des patients.

    1. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Neupogen ne doit pas être administré aux patients présentant une hypersensibilité connue au produit ou à l’un de ses constituants.
    2. TRAITEMENTS ASSOCIES
      Neupogen ne doit pas être administré pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au-delà des dosages établis.
    3. NEUTROPENIE CONGENITALE SEVERE
      Neupogen ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère (syndrome de Kostman) avec anomalies cytogénétiques.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    *Après chimiothérapie cytotoxique :
    La dose recommandée de Neupogen est de 5 microg (0.5 MU)/kg/jour. La première injection de Neupogen doit être effectuée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique. Neupogen
    doit être administré de façon quotidienne par voie sous-cutanée ou en perfusion intraveineuse de 30 minutes, la solution de Neupogen étant alors diluée dans une solution de glucose à 5%. La préférence doit être donnée à la voie sous-cutanée dans la
    majorité des cas. D’après les résultats d’une étude à dose unique, l’administration par voie intraveineuse semble réduire la durée de l’effet de Neupogen. La signification clinique de ces données après administrations multiples n’a pas été clairement
    établie. Le choix de la voie d’administration doit être fait au cas par cas. Dans les essais cliniques randomisés, la dose utilisée a été de 4 à 8.4 microg/kg/jour (230 microg/m2 /j) par voie sous-cutanée.
    L’administration quotidienne de Neupogen doit
    être poursuivie jusqu’à ce que le nadir du nombre de neutrophiles soit dépassé et que ce nombre soit revenu à une valeur normale. Après traitement par une chimiothérapie validée dans les tumeurs solides, la durée nécessaire de traitement par Neupogen
    peut aller jusqu’à 14 jours. Après traitement d’induction et de consolidation pour une leucémie aiguë myéloïde, la durée de traitement peut être significativement plus longue (jusqu’à 38 jours) selon le type, la dose et le schéma de chimiothérapie
    cytotoxique utilisés.
    Chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique, une augmentation transitoire du nombre des neutrophiles est typiquement vue,1 ou 2 jours après le début du traitement par Neupogen. Cependant, pour obtenir une réponse
    durable, il faut continuer le traitement par Neupogen jusqu’à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le nombre des neutrophiles se soit normalisé. Il n’est pas recommandé d’interrompre prématurément le traitement avant la date attendue du
    nadir.
    *Après chimiothérapie myéloablative suivie de greffe de moelle osseuse :
    La dose initiale recommandée est de 10 microg (1 MU)/kg par jour en perfusion intraveineuse de 30 minutes ou de 24 heures, ou en perfusion sous-cutanée de 10 microg (1
    MU)/kg/jour en continu sur 24 heures. Neupogen doit être dilué dans 20 ml de solution de glucose à 5%.
    La première perfusion de Neupogen devra être réalisée au minimum 24 heures après la chimiothérapie cytotoxique et la transfusion de moelle.
    Une fois
    le nadir du nombre de neutrophiles dépassé, la dose quotidienne de Neupogen devra être adaptée en fonction de la réponse des neutrophiles comme suit :
    *Nombre de Polynucléaires neutrophiles (PNN) > 1 Milliard/L pendant 3 jours consécutifs : réduire la
    posologie de Neupogen à 5 microgrammes/kg/j (0.5 MU/kg/jour).
    *Nombre de PNN > 1 Milliard/L pendant 3 jours consécutifs supplémentaires arrêter le traitement par Neupogen.
    Pendant cette période si le nombre de PNN redescend en dessous de 1 Milliard/L,
    la dose de Neupogen devra être ré-augmentée selon le schéma thérapeutique décrit ci dessus.
    *Mobilisation de cellules souches progénitrices chez les patients traités par chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative suivie d’une autogreffe de ces CSP
    avec ou sans greffe de moelle osseuse :
    La dose de Neupogen recommandée pour la mobilisation de cellules souches progénitrices, utilisé seul, est de 10 microg (1 MU)/kg/jour en perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures ou en une injection
    sous-cutanée quotidienne pendant 6 jours. En cas de perfusion, Neupogen doit être dilué dans 20 ml de solution de glucose à 5%. Trois collections de sang par cytaphérèse sont recommandées aux jours 5, 6 et 7.
    Après chimiothérapie myélosuppressive, la
    dose de Neupogen recommandée est de 5 microg (0,5 MU)/kg/jour en injections sous-cutanées quotidiennes. La première injection doit être effectuée le jour suivant la fin de la chimiothérapie. L’administration quotidienne de Neupogen doit être poursuivie
    jusqu’à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le taux de neutrophiles se soit normalisé. La cytaphérèse doit être réalisée dans l’intervalle de temps où le taux de polynucléaires neutrophiles est compris entre 0.5 Milliard /l et 5.0
    Milliards/l. Une seule cytaphérèse est en général suffisante pour les patients n’ayant pas reçu de chimiothérapie intensive. Dans les autres cas, il est recommandé de procéder à des cytaphérèses supplémentaires.
    *Patient souffrant de neutropénie
    chronique sévère :
    – Neutropénie congénitale :
    La dose initiale recommandée est de 12 microg (1.2 MU)/kg/jour par voie sous-cutanée en dose unique ou en doses fractionnées.
    – Neutropénie idiopathique ou cyclique :
    La dose initiale recommandée est de 5
    microg (0.5 MU)/kg/jour par voie sous-cutanée en dose unique ou en doses fractionnées.
    – Ajustement des doses : Neupogen doit être administré tous les jours par injection sous-cutanée pour augmenter et maintenir les chiffres moyens des neutrophiles
    au-dessus de 1,5 Milliard /l. Lorsque la réponse a été obtenue, la dose minimale efficace, nécessaire à maintenir le taux de neutrophiles, doit être recherchée. L’administration quotidienne au long cours est nécessaire pour maintenir un taux de
    neutrophiles adéquat. Après une ou deux semaines de traitement, la dose initiale peut être doublée ou diminuée de moitié selon la réponse du patient. Par la suite, la dose doit être ajustée à chaque individu toutes les une à deux semaines pour maintenir
    le taux moyen de neutrophiles entre 1,5 Milliard /l et10 Milliard /l. Un protocole d’augmentation des doses plus rapide peut être envisagé chez les patients présentant des infections sévères. Lors des essais cliniques, 97% des patients répondeurs
    avaient une réponse complète à des doses < ou = 24 microg/kg/jour. La tolérance à long terme de l'administration de Neupogen à des doses > 24 microg/kg/jour chez des patients atteints de neutropénie chronique sévère (NCS) n’a pas été
    établie.
    .
    Posologies particulières :
    * Lors du traitement par Neupogen, il est recommandé de prendre l’avis d’un spécialiste en oncologie médicale ou en hématologie ayant l’expérience de l’utilisation des G-CSF. Les procédures de mobilisation et de
    cytaphérèse doivent être mises en oeuvre en collaboration avec un centre d’onco-hématologie disposant d’une expérience adéquate, et capable de surveiller correctement le rendement en cellules souches.
    * Patient âgé :
    Les études cliniques avec Neupogen
    ont inclus un nombre réduit de patients âgés. En conséquence, aucune étude spécifique n’ayant été réalisée, il n’est pas possible de faire de recommandations concernant la posologie chez ce type de patients.
    * Utilisation pédiatrique en cancérologie et
    dans la neutropénie chronique sévère (NCS) :
    65% des patients inclus dans le programme d’essai dans la neutropénie chronique sévère (NCS) avaient moins de18 ans. L’efficacité du traitement par Neupogen est apparue clairement pour ce groupe qui
    comportait essentiellement des patients atteints de neutropénie congénitale. Il n’est pas apparu de différence dans le profil de tolérance chez les enfants traités pour neutropénie chronique sévère (NCS).
    Les données fournies par les études cliniques
    effectuées en pédiatrie montrent que l’innocuité et l’efficacité de Neupogen sont comparables chez les adultes et les enfants recevant des chimiothérapies cytotoxiques.
    Les doses recommandées chez l’enfant sont identiques à celles préconisées chez
    l’adulte après chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive.
    *Patients infectées par le virus VIH :
    – Correction de la neutropénie
    La dose initiale recommandée de Neupogen est de 1 microg (0,1 MU)/kg/j à administrer de façon quotidienne par voie
    sous-cutanée, elle peut être augmentée par paliers jusqu’à 4 microg (0,4 MU)/kg/j pour obtenir et maintenir un taux normal et stable de polynucléaires neutrophiles (PNN > 2 milliards/l).
    Lors des essais cliniques,plus de 90% des patients ont été
    répondeurs à ces doses, avec une durée médiane de correction de la neutropénie de 2 jours.
    Chez un nombre restreint de patients (moins de 10%), il a été nécessaire d’administrer des doses allant jusqu’à10 microgrammes (1 MU)/kg/j pour corriger la
    neutropénie.
    – Maintien d’un taux normal de polynucléaires neutrophiles
    Lorsque la correction de la neutropénie a été obtenue, la dose minimale efficace, pour maintenir le taux de polynucléaires neutrophiles doit être recherchée. Ajustement des doses :
    il est recommandé d’ajuster la dose initiale en administrant, un jour sur deux, une injection sous cutanée de 300 microg (30 MU)/jour.
    Selon la réponse du patient, la posologie pourra être ajustée pour maintenir le taux moyen de polynucléaires
    neutrophiles à une valeur supérieure à 2 milliards/l.
    Lors des essais cliniques, des doses de 300 microg (30 MU)/jour, administrés 1 à 7 jours par semaine, ont été nécessaires pour maintenir un taux de PNN > 2 milliards/l, avec une fréquence médiane
    d’administration de 3 jours par semaine. Une administration au long cours peut s’avérer nécessaire pour maintenir le taux de PNN > 2 milliards/l.
    * Des études avec Neupogen chez les malades présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère
    démontrent que les profils pharmacocinétiques et pharmacodynamiques sont similaires à ceux observés chez les sujets normaux. L’ajustement des doses n’est pas nécessaire dans ces conditions.

    Mode d’emploi :
    Neupogen ne contient pas de conservateurs. Du
    fait du risque de contamination microbienne, les flacons de Neupogen sont à usage unique. Toute solution inutilisée (seringue) doit être éliminée après prélèvement de la dose.
    Modalités de manipulation :
    Si nécessaire, Neupogen peut être dilué dans une
    solution de glucose à 5 %.
    Neupogen dilué peut être adsorbé par le verre et les matériaux en plastique. La concentration finale ne doit pas être inférieure à 2 microgrammes (0,2 MU)/ml.
    Pour des patients traités par Neupogen dilué à des concentrations
    inférieures à 15 microgr (1.5 MU)/ml, il faut ajouter de la sérum albumine humaine (SAH) afin d’obtenir une concentration finale de 2 mg/ml.
    Exemple : dans un volume d’injection final de 20 ml, il faut ajouter aux doses de Neupogen inférieures à 300
    microg (30 MU), 0,2 ml de SAH à 20%.
    Après dilution dans une solution de glucose à 5%, Neupogen est compatible avec le verre et diverses matières plastiques incluant le PVC, la polyoléfine (un copolymère de polypropylène et de polyéthylène) et le
    polypropylène.

    Incompatibilités physico-chimiques :
    Neupogen ne doit pas être dilué dans des solutions salines.


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