THAIS 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

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THAIS 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 22/5/2000
Dernière mise à jour : 20/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BESINS-ISCOVESCO

    Produit(s) : THAIS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/6/1996
    2. publication JO de l’AMM 12/12/1996
    3. rectificatif d’AMM 5/4/2000
    4. mise sur le marché 11/5/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340908-9

    8
    sachet(s)
    alu/surlyn
    18 cm2

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/4/1997
    2. inscription SS 21/4/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 36.36 F

    Prix public TTC : 49.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Estrogène naturel par voie transdermique.
      Le dispositif transdermique libère de l’estradiol, sous forme inchangée et en quantité physiologique dans la circulation sanguine.
      Le dispositif transdermique élève la concentration d’estradiol à un niveau similaire à celui obtenu dans les phases folliculaires précoce et moyenne.
      L’utilisation de la voie transcutanée évite le premier passage hépatique. Contrairement aux estrogènes per os, il n’y a donc pas de stimulation enzymatique hépatique avec THAIS 25 microgrammes/24 h : celui-ci n’entraîne pas de modification des protéines de la coagulation (fibrinopeptide A, fibrinogène de haut poids moléculaire, antithrombine III), ni sur les taux circulants du substrat de la rénine (angiotensinogène), de la TEBG, de la TBG, de la cortisol-binding globulin. Le traitement par estradiol n’entraîne pas de modification des paramètres lipidiques (triglycérides, cholestérol total, HDL, LDL, VLDL-cholestérol).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La quantité moyenne d’estradiol absorbée par 24 heures est de 25 microg pour THAIS 25 microg/24 h, 50 microg pour THAIS 50 microg/24 h et 100 microg pour THAIS 100 microg/24 h.
      Des concentrations sériques physiologiques d’estradiol proportionnelles à la quantité administrée sont atteintes dès la 8ème heure après l’application.
      Vingt-quatre heures environ après l’application, les concentrations sériques d’estradiol atteignent des pics moyens respectivement de 37, 61 et 117 pg/ml. Les taux sériques moyens d’estradiol restent ensuite pratiquement constants pendant toute la durée de l’application (3 à 4 jours) et sont respectivement de 23, 40 et 79 pg/ml après l’application de THAIS 25, 50 et 100 microg/24 h.
      Toutefois, il convient de noter que des variations inter-individuelles importantes des taux sériques d’estradiol peuvent être observées comme lors de toute administration transcutanée. Le taux sérique d’estradiol revient à la valeur de base dans les 12 heures suivant le retrait du dispositif.
      L’estradiol est principalement métabolisé dans le foie. Les métabolites les plus importants sont l’estriol, l’estrone et leurs conjugués (glucuronates, sulfates) ; ils sont beaucoup moins actifs que l’estradiol.
      La plupart des métabolites sont excrétés dans l’urine sous forme de glucuronates et de sulfates. La demi-vie d’élimination de l’estradiol dans le plasma est d’environ 1 heure. La clairance plasmatique varie de 650 à 900 litres par jours par m2. Les métabolites estrogéniques subissent également un cycle entéro-hépatique.

    1. ***
      Correction des carences estrogéniques et des symptômes de déficits en estrogènes notamment liés à la ménopause naturelle ou artificielle : troubles vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes), troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvo-vaginale, dyspareunie, incontinence d’urine) et troubles psychiques (troubles du sommeil asthénie…).
    2. CARENCE EN ESTROGENES

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Par exemple, augmentation d’un fibrome.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait. Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire;
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    10. MIGRAINE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    11. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie : sécheresse vaginale persistante.
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    12. IRRITATION OCULAIRE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie : irritation oculaire par les lentilles de contact
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    13. NAUSEE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    14. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    15. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    16. FLATULENCE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    17. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    18. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    19. OEDEME (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    20. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    21. METRORRAGIE
      Doit faire rechercher une pathologie sous-jacente, en particulier de l’endomètre.
    22. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    23. DERMATITE DE CONTACT
      D’origine allergique.
    24. PRURIT
      Possibilité de démangeaisons pendant le port du dispositif.
    25. ERYTHEME CUTANE
      Erythème modéré et transitoire après le retrait du dispositif.
    26. CHLOASMA
      ou mélasma qui peut être persistant.

    1. MISE EN GARDE
      Persistance des symptômes :
      Chez certaines patientes, l’absorption de l’estradiol étant insuffisante lors de l’administration transcutanée, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte ou de passer à une autre forme ou une autre voie d’administration.
      Cancer de l’endomètre :
      Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes ; il est donc hautement recommandé d’y associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      Contrôle médical :
      Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi.
      Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Un examen des seins et/ou une mammographie seront également réalisés si nécessaire en fonction de chaque patiente.
      Les résultats d’une métaanalyse de 51 études épidémiologiques montre que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez les femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cettte augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement est revient à la normale de manière progressive auu cours des cinq années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent localisé et donc de meilleur pronostic que celui des femme non traitées par THS.
      Femmes post-ménopausées :
      Entre 50 à 70 ans, environ 45 femmes sue 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge.
      Dans cette tranche d’âge, les femmes non traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      Accident thromboembolique :
      Des études cas/témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé avec un risque accru d’accident thromboembolique veineux, de 1 cas par an pour 10 000 femmes dans la population générale à 2-3 cas par an pour 10 000 patientes sous traitement hormonal substitutif.
    2. CONTROLE MEDICAL
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, utérus, frottis cervico-vaginaux,.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      Lié à l’athérosclérose.
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    5. RETINOPATHIE
      -occlusion veineuse rétinienne
      – Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    6. OBESITE
      Obésité en raison du risque thrombotique veineux ;
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention chirurgicale programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant)
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    9. DIABETE SEVERE
      En particulier compliqué par une microangiopathie.
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    11. LITHIASE DES VOIES BILIAIRES
      – Un risque augmenté de lithiase biliaire a été rapporté chez les femmes ménopausées recevant des estrogènes.
    12. ENDOMETRIOSE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    13. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie(hyperplasie de l’endomètre).
    14. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    15. TUMEUR BENIGNE DU SEIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    16. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    17. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      à prolactine.
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    18. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    19. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant :
      une cholestase récurrente ou un prurit récidivant lors d’une grossesse, une insuffisance rénale, une épilepsie, un asthme, des antécédents familiaux de cancer du sein, des troubles de fonctions hépatiques, une otospongiose.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (absolue)
      accident thromboembolique veineux ou artériel ( notamment coronarien ou cérébral) en évolution.
    3. TUMEURS MALIGNES (absolue)
      estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    4. TUMEUR DU SEIN (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    6. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES (absolue)
    7. AFFECTIONS HEPATIQUES SEVERES (absolue)
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
      : Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes) :
    9. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES (relative)
      -antécédent personnel thrombo-embolique veineux et documenté.
      -: Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes) :
    10. GROSSESSE
      Ce médicament n’est pas indiqué pendant la grossesse.
      En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques semblent indiquer que les estrogènes seuls ou en association aux progestatifs en début de grossesse n’entraînent pas de risque malformatif.

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. OEDEME
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement : sensation de tension mammaire, gonflement abdominopelvien, anxiété, irritabilité. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif ou lorsque la dose est réduite.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Appliquer le dispositif transdermique 2 fois par semaine, c’est-à-dire renouveler le système tous les 3 ou 4 jours.
    – Le traitement commence en général avec THAIS 50 microg/24 h mais l’analyse de la sévérité de la symptomatologie
    présentée par la patiente peut orienter le choix initial quant à la quantité d’estradiol à prescrire.
    – Ensuite, la posologie doit être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension des seins et/ou de métrorragies peut
    indiquer en général que la dose est trop élevée.
    – Lorsque persistent des signes cliniques évocateurs d’hypoestrogénie (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sécheresse vaginale…), il est possible d’utiliser le dispositif transdermique à la dose
    supérieure.
    – Le traitement d’entretien doit toujours se faire avec la plus petite dose efficace.
    – THAIS 50 microgr/24 hpeut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    * discontinu (de façon cyclique), pendant 24 à 28 jours, suivis d’un intervalle
    libre de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître ;
    * continu, non cyclique, sans aucune période d’arrêt de traitement. Ce schéma peut être indiqué chez les femmes hystérectomisées ou dans le cas où les
    symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer au développement d’une hyperplasie
    endométriale induite par l’estrogène. Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    * si THAIS 50 microgr/24 h est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le progestatif pendant au moins 12
    jours par mois ;
    * si THAIS 50 microgr/24 h est administré de façon discontinue (cyclique), le progestatif sera administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estrogène. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant
    l’intervalle libre de chaque cycle.
    Dans les deux cas, des saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles réguliers (tous les 6 mois) pour adapter ou arrêter le
    traitement si nécessaire :
    * pendant toute la durée du traitement par THAIS 50 microgr/24 h ou
    * s’il s’agit d’un passage (switch) d’un autre traitement hormonal substitutif au traitement par THAIS 25 microgr/24 h.
    .
    Mode d’emploi :
    – Une fois le
    feuillet de protection détaché, le dispositif transdermique doit immédiatement être appliqué sur le tronc, à un endroit où la peau est propre, sèche et indemne. Choisir un emplacement sur l’abdomen, les fesses ou dans la région lombaire à un endroit ne
    présentant pas de plis importants et qui ne soit pas le siège de frottements vestimentaires.
    – La peau ne doit pas être irritée, ni traitée par des produits huileux.
    – L’estradiol étant dégradé par les rayons ultraviolets, le dispositif transdermique
    ne doit pas être exposé directement au soleil.
    – Le dispositif transdermique ne doit pas être appliqué sur les seins.
    – Il ne doit pas non plus être appliqué 2 fois de suite au même endroit.
    – Il est possible de se doucher ou de prendre un bain tout en
    gardant le dispositif transdermique.
    – En cas de décollement prématuré du dispositif, il faut utiliser un dispositif neuf qui sera retiré à la date initialement prévue. Reprendre ensuite le rythme de changement du dispositif conformément au schéma
    thérapeutique initial.


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