ESTRADIOL G GAM 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

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ESTRADIOL G GAM 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 19/2/2001
Dernière mise à jour : 15/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 22249


    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : G GAM

    Produit(s) : ESTRADIOL G GAM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/5/2000
    2. publication JO de l’AMM 28/9/2000
    3. mise sur le marché 8/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 354015-1

    8
    sachet(s)
    papier/alu/PE
    20 cm2

    Evénements :

    1. agrément collectivités 29/12/2000
    2. inscription SS 29/12/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 30.90 F

    Prix public TTC : 42.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • ESTRADIOL 4 mg
      Sous forme de 4.132 mg d’estradiol hémihydraté.

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Estrogène naturel par voie transdermique.
      ESTRADIOL G GAM 50 libère de l’estradiol, sous forme inchangée et en quantité physiologique dans la circulation sanguine.
      ESTRADIOL G GAM 50 élève la concentration d’estradiol à un niveau similaire à celui obtenu dans les phases folliculaires précoce et moyenne.
      L’utilisation de la voie transcutanée évite le premier passage hépatique. Contrairement aux estrogènes per os, il n’y a donc pas de stimulation enzymatique hépatique avec ESTRADIOL G GAM 50 : celui-ci n’entraîne pas de modification des protéines de la coagulation (fibrinopeptide A, fibrinogène de haut poids moléculaire, antithrombine III), ni sur les taux circulants du substrat de la rénine (angiotensinogène), de la TEBG, de la TBG, de la cortisol-binding globulin. Le traitement par estradiol s’accompagne d’une diminution du cholestérol total et du LDL-cholestérol.
      A forte dose, il y a une augmentation potentielle de la lithogénicité biliaire.
      Ainsi le patch Estradiol G Gam fournit une substitution estrogénique phydsiologique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La dose moyenne d’estradiol libérée par 24 heures est de 50 microg pour ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h et 100 microg pour ESTRADIOL G GAM 100 microg/24 h.
      Des concentrations sériques physiologiques d’estradiol proportionnelles à la quantité administrée sont atteintes dès la 4ème heure après l’application du dispositif transdermique.
      Toutefois, il convient de noter que des variations inter-individuelles d’absorption peuvent être observées comme lors de toute administration transcutanée d’estradiol. Après 3 semaies d’application répétées, il n’a pas
      été mis en évidence d’accumulation du produit.
      Lors de l’utilisation des dispositifs transdermiques, le rapport moyen E2/E1 (estradiol/estrone) est similaire au rapport physiologique observée chez la femme non ménopausée présentant une fonction ovarienne normale.
      Les concentrations plasmatiques en estradiol reviennent à la valeur de base dans les 8 heures suivant le retrait du dispositif transdermique.
      L’estradiol est principalement métabolisé dans le foie. Les métabolites les plus importants sont l’estriol, l’estrone et leurs conjugués (glucuronates, sulfates) ; ils sont beaucoup moins actifs que l’estradiol. La plupart des métabolites sont excrétés dans l’urine sous forme de glucuronates et de sulfates. Les métabolites estrogéniques subissent également un cycle entéro-hépatique.
      * Données de sécurité précliniques :
      Le 17-bêta-estradiol étant un estradiol endogène, aucune étude de toxicité n’a été réalisée avec ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 heures.
      Au cours d’études de tolérance cutanée chez le lapin, espèce particulièrement sensibile, quelques réactions d’intolérance cutanée ont été notées au site d’application lors d’application locales. Aucun pouvoir sensibilisant n’a été observé après les applications locales chez le cobaye.

    1. ***
      Correction des carences estrogéniques et des symptômes de déficits en estrogènes notamment liés à la ménopause naturelle ou artificielle :
      – troubles vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes),
      – troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvo-vaginale, dyspareunie, incontinence d’urine) et troubles psychiques (troubles du sommeil asthénie…).
    2. CARENCE EN ESTROGENES

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Par exemple, augmentation d’un fibrome.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait. Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparaissait.
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire;
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    10. MIGRAINE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    11. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie : sécheresse vaginale persistante.
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    12. IRRITATION OCULAIRE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie : irritation oculaire par les lentilles de contact
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    13. NAUSEE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    14. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    15. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    16. FLATULENCE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    17. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    18. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Signes d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    19. OEDEME (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    20. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie :
      Effet indésirable plus fréquent mais mineur, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage.
    21. METRORRAGIE
      Doit faire rechercher une pathologie sous-jacente, en particulier de l’endomètre.
    22. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    23. DERMATITE DE CONTACT
      D’origine allergique.
    24. PRURIT
      Possibilité de démangeaisons pendant le port du dispositif.
    25. ERYTHEME CUTANE
      Erythème modéré et transitoire après le retrait du dispositif.
    26. CHLOASMA
      ou mélasma qui peut être persistant.

    1. MISE EN GARDE
      Persistance des symptômes :
      Chez certaines patientes, l’absorption de l’estradiol étant insuffisante lors de l’administration transcutanée, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte ou de passer à une autre forme ou une autre voie d’administration.
      Cancer de l’endomètre :
      Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes ; il est donc hautement recommandé d’y associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      Contrôle médical :
      Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi.
      Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Un examen des seins et/ou une mammographie seront également réalisés si nécessaire en fonction de chaque patiente.
      Les résultats d’une métaanalyse de 51 études épidémiologiques montre que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez les femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cettte augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement est revient à la normale de manière progressive auu cours des cinq années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent localisé et donc de meilleur pronostic que celui des femme non traitées par THS.
      Femmes post-ménopausées :
      Entre 50 à 70 ans, environ 45 femmes sue 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge.
      Dans cette tranche d’âge, les femmes non traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      Accident thromboembolique :
      Des études cas/témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé avec un risque accru d’accident thromboembolique veineux, de 1 cas par an pour 10 000 femmes dans la population générale à 2-3 cas par an pour 10 000 patientes sous traitement hormonal substitutif.
    2. CONTROLE MEDICAL
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement estrogénique ; les contrôles porteront essentiellement sur : seins, utérus, pression artérielle, poids.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      Lié à l’athérosclérose.
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes.
    5. RETINOPATHIE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, en cas d’occlusion veineuse rétinienne.
    6. OBESITE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée en cas d’obésité en raison du risque thrombotique veineux
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée en cas d’alitement.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée en cas d’intervention chirurgicale programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant).
    9. DIABETE SEVERE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée en cas de diabète compliqué (en particulier compliqué par une microangiopathie).
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercéeen cas d’hypertension artérielle.
    11. LITHIASE DES VOIES BILIAIRES
      Un risque augmenté de lithiase biliaire a été rapporté chez les femmes ménopausées recevant des estrogènes.
    12. ENDOMETRIOSE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    13. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie (hyperplasie de l’endomètre).
    14. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    15. TUMEUR BENIGNE DU SEIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    16. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    17. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une tumeur hyphophysaire à prolactine.
    18. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant une porphyrie.
    19. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant :
      une cholestase récurrente ou un prurit récidivant lors d’une grossesse, une insuffisance rénale, une épilepsie, un asthme, des antécédents familiaux de cancer du sein, des troubles de fonctions hépatiques, une otospongiose.
    20. GROSSESSE
      Ce médicament n’est pas indiqué pendant la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permeetent d’écarter à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (absolue)
      accident thromboembolique veineux ou artériel ( notamment coronarien ou cérébral) en évolution.
    3. TUMEURS MALIGNES (absolue)
      estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    4. TUMEUR DU SEIN (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    6. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES (absolue)
    7. AFFECTIONS HEPATIQUES SEVERES (absolue)
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
      Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé en cas de cardiopathie emboligène (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes).
    9. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES (relative)
      Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé en cas d’antécédent personnel thrombo-embolique veineux et documenté (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes).

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. OEDEME
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement : sensation de tension mammaire, gonflement abdominopelvien, anxiété, irritabilité. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif ou lorsque la dose est réduite.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Appliquer ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h 2 fois par semaine, c’est-à-dire renouveler le système tous les 3 ou 4 jours.
    – Le traitement commence en général avec ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h mais l’analyse de la sévérité de la
    symptomatologie présentée par la patiente peut orienter le choix initial quant à la quantité d’estradiol à prescrire.
    – En fonction de l’évolution clinique, la posologie doit être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de
    tension des seins, de métrorragies, d’une irritabilité indique, en général, que la dose est trop élevée et doit être diminuée (utiliser un patch plus faiblement dosé déjà commercialisé).
    – Si la dose choisie n’a pas corrigé les symptômes de déficit
    estrogénique, il faut l’augmenter. Le traitement d’entretien doit toujours se faire avec la plus petite dose efficace.
    – ESTRADIOL G GAM 50 microgr/24 h peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    * discontinu (de façon cyclique), pendant 24 à 28
    jours, suivis d’un intervalle libre de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître ;
    * continu, sans aucune période d’arrêt de traitement. Un traitement continu, non cyclique, peut être indiqué dans le cas où les
    symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer au développement d’une hyperplasie
    endométriale induite par l’estrogène. Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    * si le traitement estrogénique est administré de façon discontinue, le progestatif sera administré durant au moins les 12
    derniers jours du traitement par l’estrogène. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle.
    * sile traitement estrogénique est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le progestatif
    durant au moins 12 jours chaque mois ;
    Dans les deux cas, des hémorragies de privation peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles réguliers (tous les 6 mois) pour
    adapter ou arrêter le traitement si nécessaire :
    * pendant toute la durée du traitement par ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h ;
    * ou s’il s’agit d’un passage (switch) d’un autre traitement hormonal substitutif au traitement par ESTRADIOL G GAM 50
    microg/24 h.
    .
    Mode d’emploi :
    – ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h est un dispositif transdermique composé d’une matrice polymérique contenant du 17 bêta-estradiol, enduite sur un support mousse beige rectangulaire à angles arrondis ; la face adhésive est
    recouverte d’un feuillet de protection transparent.
    – Une fois le feuillet de protection détaché, ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h doit immédiatement être appliqué sur la peau, de préférence sur la fesse, à un endroit ne présentant pas de plis importants
    et qui ne soit pas le siège de frottements vestimentaires.
    La peau doit être sèche, ne doit pas être irritée ou traitée par des produits huileux.
    – ESTRADIOL G GAM 50 microg/24 h ne doit pas être appliqué sur les seins.
    – Il ne doit pas non plus être
    appliqué 2 fois de suite au même endroit.
    – Il est possible de se doucher ou de prendre un bain tout en gardant le dispositif transdermique.
    – Dans l’éventualité rare d’un décollement du dispositif (hypersudation, frottement anormal de vêtements), il
    est recommandé de le replacer sur la peau sèche. Si cela n’est pas possible, utiliser un dispositif neuf qui sera retiré à la date initialement prévue.
    – Reprendre ensuite le rythme de changement du dispositif conformément au schéma thérapeutique
    initial.


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