VISCERALGINE FORTE à la NORAMIDOPYRINE solution injectable
VISCERALGINE FORTE à la NORAMIDOPYRINE solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/11/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 10050 CERM
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : RIOM LABORATOIRES-C.E.R.M.Produit(s) : VISCERALGINE
Evénements :
- mise sur le marché 17/4/1967
- octroi d’AMM 21/7/1975
- publication JO de l’AMM 4/6/1976
- validation de l’AMM 15/4/1996
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 311292-3
10
ampoule(s)
5
ml
verreEvénements :
- inscription SS 8/6/1967
- agrément collectivités 25/2/1969
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 15.47 F
Prix public TTC : 24.80 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 551397-4
50
ampoule(s)
5
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 25/2/1969
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 69.85 F
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 5
ml- TIEMONIUM METHYLSULFATE 10 mg
- METAMIZOLE SODIQUE 2 g
- TARTRIQUE ACIDE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- METABISULFITE DE SODIUM conservateur (excipient)
- ANTISPASMODIQUE SYNTHETIQUE ASSOCIE A UN ANALGESIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A03D-A07.
– Noramidopyrine : antalgique puissant non morphinique.
– Tiémonium : antispasmodique mixte.
- ***
– Traitement des syndromes douloureux aigus, intenses ou rebelles à composante spasmodique.
– L’utilisation de la noramidopyrine ne se justifie que lorsque son activité lui confère un avantage réel face aux autres antalgiques. - SPASME
- ACCIDENT HEMATOLOGIQUE (RARE)
Liée à la présence de noramidopyrine. - AGRANULOCYTOSE (RARE)
Mortelle dans 10% des cas. Ces accidents sont imprévisibles et ne dépendent pas de la dose ingérée. Liés à la présence de noramidopyrine. - ANEMIE (EXCEPTIONNEL)
Liée à la présence de noramidopyrine. - THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
Liée à la présence de noramidopyrine. - URTICAIRE
Liée à la présence de noramidopyrine. - ERUPTION MACULOPAPULEUSE
Liée à la présence de noramidopyrine. - SYNDROME DE LYELL
Liée à la présence de noramidopyrine. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
Liée à la présence de noramidopyrine. - CRISE D’ASTHME
Observée chez les sujets polysensibilisés, notamment intolérants à l’aspirine. Liée à la présence de noramidopyrine. - COLORATION DE L’URINE
Possibilité de coloration brun rouge des urines. Liée à la présence de noramidopyrine. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE
Liée à la présence de noramidopyrine. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE
Liée à la présence de noramidopyrine. - HYPOTENSION ARTERIELLE
Liée à la présence de noramidopyrine. - TACHYCARDIE
Liée à la présence de noramidopyrine et du tiémonium, en cas d’injection trop rapide. - CHOC (EXCEPTIONNEL)
Réaction générale à type de choc, liée à la présence de noramidopyrine. - SECHERESSE DE LA BOUCHE
Liée à la présence du tiémonium. - HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
Liée à la présence du tiémonium. - SECHERESSE DE L’OEIL
Liée à la présence du tiémonium. - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
Liée à la présence du tiémonium. - CONSTIPATION
Liée à la présence du tiémonium. - RETENTION D’URINE
Liée à la présence du tiémonium. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Liée à la présence du tiémonium. - IRRITABILITE
Liée à la présence du tiémonium. - CONFUSION MENTALE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJETS AGESLiée à la présence du tiémonium.
- MISE EN GARDE
Attention ce médicament contient de la noramidopyrine et peut donc être responsable d’une agranulocytose ou d’un choc mortel.
a) Conditions d’apparition de l’agranulocytose :
– Tous le médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno-allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine.
– Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologiques actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoqués par la prise d’une dose minime (par exemple un demi comprimé). Elles sont imprévisibles.
b) précautions :
– Chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescriptio de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet, actuellement de dépister les sujets sensibles ; rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose, car celle-ci peut apparaître après la première prise (apparente) ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réadministration. La surveillance systématique de la numération globulaire est donc illusoire.
– L’apparition de fièvre et/ou d’une angine et/ou d’ulcérations buccales impose : 1. L’arrêt immédiat du médicament 2. Le contrôle d’urgence de l’hémogramme.
– La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. – La constatation d’une agranulocytose nécessite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.
a) Conditions d’apparition du choc :
Il s’agit de réactions générales survenant essentiellement chez des sujets prédisposés après administration parentérale, et exceptionnellement après administration orale.
b) précautions :
Il est nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antécédents allergiques aux pyrazolés. - CRISE D’ASTHME
Lié à la présence de noramidopyrine :
La survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux pyrazolés ou aux salicylés. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué. - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
Lié à la présence de la noramidopyrine.
L’injection IV doit s’effectuer lentement (au moins trois minutes) compte tenu des risques de baisse tensionnelle en cas d’injection rapide.
– Lors d’une injection en perfusion, une coloration jaune peut se produire. Il est donc conseillée de mettre en solution extemporanément et de tenir le flacon à l’abri de la lumière.
– Il est contre-indiqué de mélanger dans la même seringue la noramidopyrine méthane sulfonate sodique et le phloroglucinol en raison d’une incompatibilité physico-chimique (risque de phlébo-thrombose). - HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - INSUFFISANCE RENALE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - TROUBLES DU RYTHME
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - HYPERTHYROIDIE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - BRONCHITE CHRONIQUE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence, en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques. - ILEUS PARALYTIQUE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - ATONIE INTESTINALE DU VIEILLARD
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - MEGACOLON TOXIQUE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence. - INFARCTUS DU MYOCARDE A LA PHASE AIGUE
Liée à la présence du tiémonium : Utiliser avec prudence, lié au risque de tachycardie. - REGIME HYPOSODE
Tenir compte de la teneur en sodium (133 mg par ampoule). - REGIME DESODE STRICT
Tenir compte de la teneur en sodium (133 mg par ampoule). - GROSSESSE
Avec les comlposants de cette association : 1) aucun effet tératogène n’a été mis en évidence chez l’animal. 2) aucun effet malformatif n’a été rapporté à ce jour, mais l’on ne dispose pas d’études épidémiologiques permettant d’exclure un risque malformatif.
Compte-tenu de ces données et du risque d’agranulocytose lié à la noramidopyrine, éviter l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Prévenir les conducteurs de véhicules et de machines du risque lié aux troubles de l’accommodation et de l’altération de la vigilance.
- HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
Principalement à la noramidopyrine ou à l’amidopyrine : En raison de la présence de noramidopyrine - HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
En raison de la présence de noramidopyrine. - ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
En raison de la présence de noramidopyrine. - DEFICIT EN G6PD
En raison de la présence de noramidopyrine : risque d’hémolyse. - PORPHYRIE
En raison de la présence de noramidopyrine. - GLAUCOME A ANGLE FERME
En raison de la présence du tiémonium. - TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
En raison de la présence du tiémonium : par risque de rétention urinaire. - ALLAITEMENT
En raison de la présence de la noramidopyrine et du tiémonium :
La noramidopyrine passe dans le lait maternel.
De plus, les antispomadiques atropiniques diminuent la sécrétion lactée et passe dans le lait maternel (risque d’effets atropiniques chez l’enfant aux doses thérapeutiques).
En conséquence, ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.
Signes de l’intoxication :
- SECHERESSE DE LA BOUCHE
- MYDRIASE
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- TACHYCARDIE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- CONFUSION MENTALE
- HALLUCINATION
Traitement
Les signes cliniques sont ceux :
– des atropiniques : sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l’accommodation, tarissement des sécrétions, et surtout : tachycardie, agitation, confusion et hallucination allant jusqu’au délire.
Traitement :
symptomatique avec une surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
La marge thérapeutique de la noramidopyrine est particulièrement grande, des doses journalières de l’ordre de 15 g ayant été utilisée en milieu hospitalier.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 3 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Réservé à l’adulte :
– Une demie à deux ampoules par jour en IV lente (trois minutes au minimum) ou perfusion, ou, en cas d’impossibilité de la voie veineuse, en IM profonde ; en raison de l’hypertonicité de la noramidopyrine, ne
pas employer la voie SC.
.
Mode d’emploi :
– L’injection IV doit s’effectuer lentement (au moins trois minutes) compte tenu des risques de baisse tensionnelle en cas d’injection rapide.
– Lors d’une injection en perfusion, une coloration jaune peut se
produire. Il est donc conseillée de mettre en solution extemporanément et de tenir le flacon à l’abri de la lumière.