HYPERSTAT 300 mg/20 ml solution injectable (Hôp)

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HYPERSTAT 300 mg/20 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – DIAZOXIDE INJECTABLE


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : HYPERSTAT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/9/1976
    2. mise sur le marché 15/10/1976
    3. publication JO de l’AMM 27/5/1977
    4. validation de l’AMM 12/10/1988
    5. rectificatif d’AMM 11/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 551991-3

    1
    ampoule(s)
    20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/7/1986


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 92.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 20
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHYPERTENSEUR VASODILATATEUR (THIAZIDIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C02D-A01.
      L’Hyperstat ou diazoxide injectable est un dérivé non diurétique de la famille des benzothiadiazines possèdant une activité antihypertensive périphérique par action vasodilatatrice au niveau des fibres musculaires lisses artériolaires.
      Le diazoxide possède également une action hyperglycémiante et une action antidiurétique. Il exerce une action inhibitrice sur les contractions des muscles lisses.
      Effet tachycardisant surtout en administration rapide.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après injection IV, une fraction importante du diazoxide (90 %) est liée aux protéines sériques. La demi-vie est d’environ 28 heures.

    1. ***
      Hypertension accompagnée d’une atteinte viscérale menaçant le pronostic vital à très court terme (urgence hypertensive) notamment lors de :
      . HTA maligne (avec rétinopathie hypertensive stade III),
      . encéphalopathie hypertensive,
      . dissection aortique,
      . décompensation ventriculaire gauche avec oedème pulmonaire.
    2. CRISE HYPERTENSIVE
    3. HYPERTENSION ARTERIELLE MALIGNE
    4. DISSECTION AORTIQUE

    1. SENSATION DE CHALEUR (FREQUENT)
      Le long de la veine.
    2. CEPHALEE
      Survenant après l’injection.
    3. NAUSEE
      Survenant après l’injection.
    4. VOMISSEMENT
      Survenant après l’injection.
    5. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Transitoire.
      Nécessite une surveillance médicale attentive, mais reste généralement discrète au cours des traitements de courte durée.
    6. RETENTION HYDROSODEE (PEU FREQUENT)
      Nécessite une surveillance médicale attentive, mais reste généralement discrète au cours des traitements de courte durée.

    1. MISE EN GARDE
      – Accident vasculaire cérébral :
      La poussée hypertensive qui accompagne souvent l’accident vasculaire cérébral n’est pas une indication au traitement antihypertenseur en urgence. La décision doit être prise en fonction de la présence de complications viscérales menaçant le pronostic vital à court terme.
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      N’utiliser le contenu de l’ampoule que s’il est limpide et incolore.
    3. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      A utiliser avec prudence.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      A utiliser avec prudence.
    5. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (ANTECEDENT)
      A utiliser avec prudence.
    6. DIABETE
      A utiliser avec prudence.
    7. DESHYDRATATION
      La déshydratation pourrait être la cause d’un échec thérapeutique et sa correction s’impose donc avant le début du traitement.
    8. HYPERHYDRATATION
      L’hyperhydratation pourrait être la cause d’un échec thérapeutique et sa correction s’impose donc avant le début du traitement.
    9. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      Le taux de prothrombine des malades sous anticoagulants doit être surveillé.
    10. GROSSESSE
      A moins d’un impératif vital, Hyperstat ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE
      D’origine mécanique : coarctation de l’aorte, fistules artérioveineuses.
    2. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    3. ATHEROSCLEROSE
      Grave.
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Sensibilisation au diazoxide ou aux thiazidiques.
    5. DIABETE
      Non ou mal équilibré.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Si, classiquement, il était de règle d’administrer Hyperstat par voie IV directe, soit à raison d’une ampoule injectée très rapidement, soit plutôt par injections limitées et répétées (technique des mini-emboles), des travaux réçents
    ont mis en évidence l’intérêt de l’administration intraveineuse lente. Les perfusions d’Hyperstat non dilué se font, à la pompe, à la vitesse de 15 mg/mn (soit un millilitre/minute).
    Dans le traitement de l’urgence hypertensive la dose sera adaptée de
    manière à ce que la baisse de pression artérielle ne dépasse pas 25% du niveau initial dans l’heure suivant l’institution du traitement injectable; en effet une chute trop abrupte de pression peut entraîner une ischémie myocardique, cérébrale ou
    rénale.
    L’injection intraveineuse sera poursuivie jusqu’à ce qu’une dose totale n’excédant pas 7.5 mg/kg ait été administrée. La durée de la perfusion varie de 20 à 30 minutes.
    Cette technique donne d’aussi bons résultats que les injections
    intraveineuses directes, uniques ou répétées, et apparaît beaucoup plus sûre en permettant une baisse progressive de la pression artérielle évitant les risques circulatoires et neurologiques d’une hypotension artérielle brutale, notamment chez les
    malades au système vasculaire fragile.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    L’Hyperstat doit être administré sous stricte surveillance médicale chez des malades en décubitus.
    Le produit ne doit pas être dilué et doit être injecté uniquement et strictement par voie
    IV.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Ce sont celles des solutions alcalines(ph = 11,6).
    En outre le diazoxide étant pratiquement insoluble dans l’eau, un abaissement du pH entraînera une précipitation du principe actif.


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