HEPARINE CALCIQUE PANPHARMA 5000 UI sol inj (Hôp)

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HEPARINE CALCIQUE PANPHARMA 5000 UI sol inj (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/7/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PANPHARMA

    Produit(s) : HEPARINE PANPHARMA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/2/1978
    2. publication JO de l’AMM 5/12/1980
    3. mise sur le marché 15/3/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556491-9

    10
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.20
    ml
    plastique

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/3/1989


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 71.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.20
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITHROMBOTIQUE (HEPARINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-B01.
      D’action immédiate.
      L’association héparine-cofacteur (antithrombine III) confère à l’ensemble une activité anticoagulante particulièrement représentée par une neutralisation de la thrombine. De plus, l’activité antithrombine III potentialisée par l’héparine inhibe le facteur X active et réduit toutes les réactions d’activation de la coagulation sous l’influence de la thrombine (activation des facteurs V, VIII, XIII). Il en résulte une activité anticoagulante dont l’importance dépend de l’héparinemie d’une part et, d’autre part de l’activité thrombinique endogène du malade.


    1. Traitement d’attaque et d’entretien de la maladie thrombo-embolique et des états thrombogènes.

    1. REACTION ALLERGIQUE
      Les manifestations allergiques à l’héparine (phénomènes généraux accidents cutanés) sont devenues rarissimes par suite de progrès réalisés dans la purification de ce médicament.
      Dans certains cas leur existence doit conduire à un arrêt total du traitement.
    2. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      L’administration par voie sous-cutanée peut entraîner quelques effets secondaires aux points d’injection représentés par de petits hématomes locaux dont l’importance et la fréquence sont majorées par le non-respect de la technique d’injection préconisée, et l’emploi d’un matériel d’injection inadéquat.
    3. NODULE SOUS-CUTANE
      Dans certains cas on peut noter, au niveau des points d’injection, la création de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée, mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent spontanément au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    4. HEMORRAGIE
    5. THROMBOPENIE
      Sévère ou isolée.
    6. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    7. EOSINOPHILIE
    8. OSTEOPOROSE
      Dans les traitements de longue durée.

    1. REACTION IMMUNO-ALLERGIQUE
      Mise en garde :

      Des observations rares mais graves de thrombopénies sévères associées à des thromboses artérielles ou veineuses ont été rapportées ces accidents de nature immuno-allergique probable surviennent vers le 10ème jour du traitement (avec des extrêmes allant du 6ème au 25ème jour). Les complications thrombotiques sont habituellement inaugurables et comtemporaines de la thrombopénie.

      L’aggravation de la thrombose motivant le traitement héparinique ou la survenue d’accidents thrombotiques dans d’autres territoires artériels ou veineux chez un malade efficacement anticoagule doit faire discuter ce diagnostic et faire pratiquer une numération plaquettaire.
    2. THROMBOPENIE
      La notion de thrombopénie à l’héparine dans les antécédents n’est pas une contre-indication formelle, si le délai écoulé est supérieur à 3 mois, mais elle justifie certaines précautions (test d’agrégation in vitro) et la surveillance quotidienne des plaquettes).
    3. TRAITEMENT PROLONGE
      En cas de traitement prolongé de plusieurs mois et avec des doses élevées, surveiller un éventuel retentissement osseux.
    4. TRAUMATISME
      Prudence chez les malades ambulatoires, susceptibles d’être soumis à un traumatisme.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    6. INSUFFISANCE RENALE
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. ULCERE DIGESTIF(ANTECEDENTS)
      Ou toute autre lésion organique susceptible de saigner.
    9. MALADIE VASCULAIRE DE LA CHORIORETINE
    10. GROSSESSE
      L’héparine ne traverse pas le placenta ; aucune malformation ni foetotoxicité n’a été décrite dans l’espèce humaine. Néanmoins, une prudence particulière s’impose en raison des risques hémorragiques utéroplacentaires, particulièrement au moment de l’accouchement. Si une anesthésie péridurale est envisagée, il convient dans la mesure du possible de suspendre le traitement héparinique.
    11. ALLAITEMENT
      L’Héparine n’étant pas excrétée dans le lait maternel, l’allaitement n’est pas déconseillé.

    1. MALADIE HEMORRAGIQUE
      (ou tendances hémorragiques) dues en particulier à des déficits des facteurs de la coagulation (thrombopénie, hypofibrinogénémie, hémophilie…) et/ou à des troubles de la perméabilité vasculaire (purpuras…) à l’exception de celles traduisant une coagulopathie de consommation.
    2. ALLERGIE A L’HEPARINE
    3. ULCERE GASTRIQUE
      Et toute lésion hémorragique en période d’activité.
    4. ULCERE DUODENAL
      Et toute lésion hémorragique en période d’activité.
    5. ENDOCARDITE BACTERIENNE AIGUE
    6. INTERVENTION NEUROCHIRURGICALE
      Période post-opératoire après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
    7. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE

    Traitement

    Le surdosage a pour conséquence d’entraîner un accroissement de l’hypocoagulabilité qui lui est proportionnel. Le risque hémorragique est, bien entendu proportionnel au niveau d’hypocoagulabilité et dépend de l’intégrité vasculaire de chaque
    malade.
    L’activité anticoagulante de l’Héparine peut être à tout moment neutralisée par l’administration intraveineuse lente de sulfate de protamine. La quantité de sulfate de protamine à administrer n’est pas celle qui correspond à la quantité
    d’Héparine injectée puisqu’une partie de celle-ci a subi une neutralisation. Par ailleurs, cette quantité de protamine varie en fonction du temps qui sépare l’injection héparinique du moment ou l’on désire faire la neutralisation.
    Enfin, l’injection de
    protamine réalisée pour neutraliser l’activité Héparinique peut être à renouveler toutes les 2 ou 3 heures jusqu’à la 12ème heure, si le moment de la neutralisation est tel que la résorption totale de l’Héparine administrée n’est pas terminée.
    En règle
    générale et pour les posologies habituellement utilisées à titre curatif chez l’adulte, on peut injecter par voie intraveineuse
    3 ml (3 000 uah) de protamine si la neutralisation est faite dans les 6 premières heures qui suivent l’injection et 2 ml si
    la neutralisation est faite au-dela des 6 premières heures.
    1 mg (= 100 uah) de protamine neutralise 100 ui d’Héparine.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – accidents thrombo-emboliques en cours ou imminents :
    1ère injection : dose probatoire standard (0.1 ml pour 10 kg de poids).
    5 à 7 heures après : réalisation d’un temps de Howell ou de temps de céphaline activée sur plasma citraté
    pour contrôler si la dose probatoire est adaptée (il doit être double ou triple du temps du témoin) 2ème injection : 12 heures après la première injection dose probatoire modifiée ou non suivant le contrôle.
    Jours suivants :
    Une injection sous-cutanée
    toutes les 12 heures de la dose retenue pour la 2ème injection du 1er jour un nouveau contrôle est pratiqué 5 à 7 heures après une injection tous les 3 ou 4 jours jusqu’à la mise en évidence d’un accroissement important de l’hypocoagulabilité
    traduisant l’atténuation de la thrombophilie le traitement après réajustement de la posologie sera poursuivi en tenant compte de l’évolution clinique.
    .
    Mode d’Emploi :
    Ne pas administrer par voie intramusculaire technique d’injection :
    l’injection doit
    être réalisée de préférence chez le patient en décubitus, dans le tissu cellulaire sous cutané de la ceinture abdominale antéro-latérale et postéro-latérale, alternativement du côté droit et du côté gauche.
    Les seringues pré-remplies sont prètes à
    l’emploi et ne doivent pas être purgées avant l’injection.
    L’aiguille doit être introduite perpendiculairement et non tangentiellement, dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index de l’opérateur. Le pli doit être maintenu durant
    la durée de l’injection. Surseoir à l’injection si l’introduction de l’aiguille à déterminé une douleur vive, ce qui traduirait l’atteinte d’un vaisseau. Dans ce cas retirer l’aiguille et pratiquer l’injection du côté opposé.
    Médicament sans
    antiseptique à utiliser en une seule fois.


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