COLICORT poudre et solvant pour solution pour pulvérisation nasale et auriculaire

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COLICORT poudre et solvant pour solution pour pulvérisation nasale et auriculaire

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 00755
    code expérimentation – C 155 C


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOL PR PULV NASALE ET AURICULAIRE

    et auriculaire

    Usage : adulte, enfant + de 8 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : COLICORT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/3/1966
    2. mise sur le marché 15/1/1967
    3. validation de l’AMM 29/9/1997
    4. rectificatif d’AMM 14/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302452-1

    1
    flacon(s) de poudre
    verre jaune

    1
    flacon(s) de solvant
    5
    ml
    PEBD

    Evénements :

    1. inscription SS 11/10/1966
    2. agrément collectivités 27/4/1969
    3. inscription liste sub. vénéneuses 21/11/1970


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 10
    jour(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 8.34 F

    Prix public TTC : 14.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DECONGESTIONNANT NASAL LOCAL (CORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R01A-D52.
      Association de deux antibiotiques bactériostatiques, tétracycline et colistine (famille des polymyxines), à un corticoïde anti-inflammatoire (prednisolone).
    2. PRODUIT OTOLOGIQUE CORTICOIDE ET ANTIINFECTIEUX (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S02C-A01.
      SPECTRE DÂACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

      Colistine

      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

      S < ou égal à 2 mg/1 et R > 2 mg/1

      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation
      sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.

      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      Catégories et Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

      ESPECES SENSIBLES

      Aérobies à Gram négatif

      Acinetobacter
      Aeromonas
      Alcaligenes
      Citrobacter freundii
      Citrobacter koseri
      Enterobacter
      Escherichia coli
      Klebsiella
      Moraxella
      Pseudomonas aeruginosa
      Salmonella
      Shigella
      Stenotrophomonas maltophilia 0-30%

      ESPECES RESISTANTES

      Aérobies à Gram positif
      Cocci et bacilles
      Aérobies à Gram négatif
      Branhamella catarrhalis
      Brucella
      Burkholderia cepacia
      Burkholderia pseudomallei
      Campylobacter
      Chryseobacterium meningosepticum
      Legionella
      Morganella
      Neisseria
      Proteus
      Providencia
      Serratia
      Vibrio cholerae El Tor

      AutresMvcobactéries
      Mvcobactéries

      Tétracycline

      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

      S < ou égal à 4 mg/1 et R > 8 mg/1

      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

      Catégories et Fréquence de résistance acquise en France
      > à10%) (valeurs extrêmes)

      ESPECES SENSIBLES

      Aérobies à Gram positif

      Bacillus
      Entérocoques 40 – 80 %
      Staphylococcus méti-S
      Staphylococcus méti-R* 70 – 80 %
      Streptococcus A 20 %
      Streptococcus B 80 – 90 %
      Streptococcus pneumoniae 20 – 40 %

      Aérobies à Gram négatif

      Branhamella catarrhalis
      Brucella
      Escherichia coli 20 – 40 %
      Haemophilus influenzae 10 %
      Klebsiella 10 – 30 %
      Neisseria gonorrhoeae
      Pasteurella
      Vibrio cholerae
      Anaérobies
      Propionibacterium acnes

      catégories et Fréquence de résistance acquise en France
      > 10%) (valeurs extrêmes)

      Autres

      Borrelia burgdorferi
      Chlamydia
      Coxiella burnetti
      Leptospira
      Mycoplasma pneumoniae
      Rickettsia
      Treponema pallidum
      Ureaplasma urealyticum

      ESPECES RESISTANTES

      Aérobies à Gram négatif
      Acinetobacter
      Proteus mirabilis
      Proteus vulgaris
      Pseudomonas
      Serratia

      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

      Remarque : ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique
      et sur la stabilité du produit in situ.

    1. ***
      – Otite externe à tympan fermé, en particulier eczéma infecté du conduit auditif externe.
      – Traitement local d’appoint anti-inflammatoire des infections de la muqueuse rhinopharyngée.

      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant lÂutilisation appropriée des antibactériens.

    2. ECZEMA DU CONDUIT AUDITIF EXTERNE
    3. RHINOPHARYNGITE

    1. TOXICITE AUDITIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TYMPAN OUVERT
    2. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      A la colistine ou à la tétracycline.
    3. SENSIBILISATION
      A la colistine ou à la tétracycline, effet pouvant compromettre l’emploi ultérieur par voie générale de ces antibiotiques ou d’antibiotiques apparentés.
    4. PHOTOSENSIBILISATION
      Due à la tétracycline.
    5. SELECTION DE SOUCHES RESISTANTES
    6. MYCOSE CUTANEE

    1. MISE EN GARDE
      – Intégrité tympanique :

      Par mesure de précaution, s’assurer de l’intégrité tympanique avant toute administration intra-auriculaire.

      En cas de destruction tympanique, l’administration intra-auriculaire risque de mettre en contact le produit avec les structures de l’oreille moyenne et d’être à l’origine d’effets indésirables d’ototoxicité (surdité, troubles de l’équilibre).

      – Photosensibilisation :

      Le risque de photosensibilisation (due à la tétracycline) impose d’éviter toute exposition directe au soleil et aux UV pendant le traitement, qui doit être interrompu en cas d’apparition de manifestations cutanées à type d’érythème.

      – Infection nasale :

      Instillations nasales : le corticoïde peut parfois masquer ou même aggraver une infection.

      – Manifestation allergique cutanée :

      La présence du corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie à l’un des constituants de la préparation, mais peut modifier leur expression clinique.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs sera attiré sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. DUREE DU TRAITEMENT
      Limiter la durée de traitement à :

      – 6 à 8 jours par voie nasale;

      – 10 jours par voie auriculaire.

      Au-delà, la conduite thérapeutique devra être réévaluée.

    1. PERFORATION TYMPANIQUE
      D’origine infectieuse ou traumatique.
    2. ENFANTS DE MOINS DE 8 ANS
      En raison du risque de coloration permanente des dents et d’hypoplasie de l’émail dentaire (par la tétracycline).
    3. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      En particulier aux antibiotiques de la famille des tétracyclines ou de la colistine.
    4. GROSSESSE
      La tétracycline traverse le placenta.
      Les données épidémiologiques actuelles ont mis en évidence un risque d’anomalies du bourgeon dentaire ou de dyschromie dentaire chez le nourrisson et l’enfant.
      En conséquence, en raison du risque de passage systémique de la tétracycline, l’emploi de ce médicament est contre-indiqué chez la femme enceinte.
    5. ALLAITEMENT
      La tétracycline passe dans le lait maternel.
      Les données épidémiologiques actuelles ont mis en évidence un risque d’anomalies du bourgeon dentaire ou de dyschromie dentaire chez le nourrisson et l’enfant.
      En conséquence, en raison du risque de passage systémique de la tétracycline, l’emploi de ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    Voies d’administration

    – 1 – NASALE

    – 2 – AURICULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie auriculaire ou nasale.
    – En pulvérisations nasales :
    Deux à quatre pulvérisations par jour.
    – En pulvérisations auriculaires :
    Pulvériser quelques gouttes et maintenir la tête penchée pendant dix à quinze minutes (bain
    d’oreille), deux à trois fois par jour. Ne pas administrer sous forte pression.
    Afin d’éviter le contact désagréable de la solution froide dans l’oreille, réchauffer le flacon entre les mains avant emploi.
    .
    .
    Mode demploi :
    A mélanger au moment de
    l’utilisation.
    Laissez réchauffer la solution reconstituée une heure à température ambiante avant utilisation.


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